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Z-Genève-Penthes - Page 8

  • Journée d'études napoléoniennes à Morges le 2 mars prochain

    Intéressante réunion. Le 2 mars prochain, Eric Caboussat des Editions historiques Cabedita organise la 6ème journée d'études napoléonienne à Morges, hôtel la Longeraie. 

    Thème : Napoléon III, " Suisse de l'étranger Empereur de France"

    "Je vous rappelle, affirme l'organisateur, que cette année sera consacrée à Napoléon III. napoleon iii,musée des suisses dans le monde,études napoléoniennes,editions cabedité,eric caboussat,morgesPersonnage énigmatique pour ses contemporains et resté méconnu des générations postérieures, Napoléon III tient le rôle ambigu de premier président de la République française élu au suffrage universel et de dernier souverain de la France. Sa mémoire toujours marquée par la légende noire développée à partir du «Napoléon le Petit» de Victor Hugo, il est pourtant l’homme qui a fait passer ce pays  dans l’ère moderne et changé la vie quotidienne.

    C’est ce que propose de développer par le biais de trois thèmes l’historien Jean Etèvenaux. Docteur en histoire et diplômé de l’Institut d’études politiques, il est secrétaire général du Souvenir napoléonien, chevalier des Palmes académiques et chevalier de l’ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand.

    Il est entre autres l’auteur de biographies de Fouché (Bourg-en-Bresse, La Taillanderie, 1990, 208 pp.), de Jacquard (Lyon, Lugd, 1994, 104 pp.) et de Napoléon III (Paris, De Vecchi, 2006, 192 pp.) ainsi que d’un Napoléon face à Dieu (Paris, Osmondes, 2007, 180 pp.)."

    Alors en quoi Napoléon III intéresse-t-il la Suisse?

    Réponse à la troisème conférence programmée à 15h30 intitulée : Napoléon III n'a jamais oublié la Suisse !

    "Sa jeunesse à Arenenberg, les difficultés de sa situation lorsque la France de la Monarchie de Juillet réclamait son expulsion et les tensions nées lors de l’annexion de la Savoie rendaient le fils de la reine Hortense conscient de ce qu’il devait à la Confédération — sans oublier son aide à Henry Dunant pour la Croix-Rouge."  Dixit.

                                       Sylvie Neidinger

     

    https://duboutduborddulac.blog.tdg.ch/archive/2014/01/28/les-26-generaux-suisses-de-napoleon-252382.html

                                                                Inscription à prendre Repas compris

    Par ailleurs  Le Souvenir napoléonien de Suisse sous le patronage de M. Eric Caboussat, qui en est le délégué commémore le bicentenaire de la bataille de la Bérézina au cours de laquelle 12 000 soldats Suisses furent tués.

    A noter une page sur la Berezina: 


    Facebook: http://www.facebook.com/pages/B%C3%A9r%C3%A9zina-2012-ch/257028194325326

  • Le Pape, combien de divisions ? Une: la Garde Suisse ! Pile depuis 5 siècles ce 5 juillet 2012

    garde suisse 001.jpgIl y a  pile 500 ans, le 5 juillet 1512 par la Bulle Etsi Romani Pontifices, Jules II confère aux Suisses le titre de « Defensores Ecclesiae libertatis = défenseurs de la Liberté de l'Eglise ». Le corps avait été  créé par le même en 1506.

    Exceptionnelle longévité que cet accord international.

    L'un des deux étendards offerts ce jour là est toujours visible  au Musée d'art et d'histoire de Fribourg.

    Jean Paul II ( premier pape non italien depuis1523 ) en déplacement  à Berne  le 6 juin 2004 affirmait que  « le successeur de Pierre a une dette de reconnaissance particulière envers la communauté catholique  de ce pays d'où proviennent les gardes suisses depuis cinq siècles »

    La garde suisse est totalement intégrée au protocole et à la  protection du palais-avec  quatre mois d'été passés  à Castelgandolfo.

    Finalement  on ne peut faire l'économie de la question du lien d'un demi-millénaire entre le pays helvète et la défense de la vie du Pape.

    Certes, historiquement, le mercenaire helvétique avait réputation  d'être bon soldat, loyal jusqu'à la mort parfois, à celui qui le rémunérait. Mais tout de même :  500 ANS !

    Les feux médiatiques étaient récemment portés sur le Vatican avec les fuites organisées par le majordome personnel du Saint-Père, dignes d'un scénario de film.L'univers clos romain  s'expose rarement, plus fermé qu'une huître. Il  ne se découvre jamais volontairement.

    D'où l'intérêt de lire ou relire Stéphane SapinGarde suisse au Vatican )  qui en ouvrant les clefs de son vécu,  entrouvre les lourdes portes de cette enceinte mythique.

    Un témoignage positif sur son année passée à Rome à protéger la personne du pape qui appelle à  la réflexion à l'heure où la jeunesse est plutôt au bout de sa console de jeu à tuer des ennemis numériques ...

    LES SAMOURAIS SUISSES DU PAPE

    « Vatican et Garde Suisse », c'est comme « Big Ben et Londres »  : des couples aux images intrinsèquement liées. On ne pense même plus aux origines du rapprochement.

    Et pourtant, quel historique mène la Suisse à protéger le Pape ? Et le Vatican à se définir par sa Garde suisse.

    Plus surprenant : quelle motivation anime un jeune suisse du 21 ème siècle  à  lancer la lourde  hallebarde  obsolète,  à porter  le costume rayé et   le morion, ce casque espagnol du XVIème siècle à plume d'autruche rouge ????

    Mais aussi  la fusil d'assaut suisse le Fass 90. (Nota : d'autres unités assurent la sécurité des locaux)

    Un service éprouvant : debout 6 à 8 heures par jour. Sans bouger strictement pendant 2 heures comme sentinelle à la porte de bronze . Vivant 24h sur 24 en espace  cloitré « comme dans sous-marin » affirme Stéphane Sapin qui nomme d'ailleurs son corps d'élite de hallebardiers les « samourais du Pape » !

    Il évoque un acte de foi personnel mais aussi les difficultés spécifiques de cette mission originale.

    Le témoignage de Stéphane Sapin est précieux.  L'homme  fait partie de cette chaîne incroyable de jeunes suisses qui sur une durée de .... 500 ans continuent à assumer les exigences de la Bulle du 5 juillet 1512.... dans les mêmes conditions !

    Probablement l'unique cas d'une telle longévité d'un accord international.

    Le plus vieux régiment du monde est la Garde Suisse...grâce à la rigueur, la motivation de ces jeunes helvètes.

    Sylvie Neidinger

     

    Musée d'art de d'histoire de Fribourg

    Société d'histoire du canton de Fribourg

    Garde suisse au Vatican . Editions Cabédita. CH-Bière .Isbn 2-88295-421-2

     

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  • Marco D'Anna en escale à Penthes avec Corto Maltese

    Le Musée des Suisses dans le monde vient de hisser les voiles. Un souffle de vent maritime entre dans la vénérable demeure et décoiffe  le célèbre ...Corto Maltese.

    La brise  agite  sa  boucle d'oreille avec l'exposition « Le marin et le photographe »210620123464.jpg

    Le maltais que l'on ne s'attendait pas a priori à rencontrer au bord du lac Château de  Penthes à Pregny !

    Le bédéiste vénitien prend toute sa place dans cet univers suissophile, lui qui a choisi Grandvaux (Vaud)  pour installer sa Fondation et... comme dernière demeure. Son  hommage aux Cantons par la magnifique série nommée« les Helvétiques » (26 planches) est d'ailleurs visible  sur les lieux parmi les  70 œuvres  à disposition.

    De toutes façons, la  BD est  systématiquement d'actualité à Genève ! Le genevois, Rodolphe  Töpffer (1799-1846)  n'est -il pas le  créateur théoricien mondial des  « images en séquence, texte et dessins interactifs »?

    Le photographe Tessinois Marco D'Anna, tout en émotion avec Hugo Pratt -qu'il n'a pas connu - a posé ses pas dans ceux du dessinateur. Et son appareil photo dans les mêmes contrées lointaines  en 16  voyages de 2004 à 2010.

    Un travail original de longue haleine initié avec la Fondation  et Patrizia Zanotti, commissaire de l'expo, mémoire vivante de l'héritage du dessinateur dont elle fut la collaboratrice.

    La rencontre D'Anna/Pratt   témoigne d'une grande complexité intellectuelle. Car prendre des clichés dans les lieux de la bande dessinée  par mécanisme de  «photocopie» n'avait aucun sens. Les paysages n'existant même  plus, mangés par la modernité !

    210620123469.jpgMarco D'Anna a dû plonger dans le « voyage intérieur » en interaction. Pour mieux comprendre, avec humilité. Et par tous moyens, jusqu'à relire James Joyce à propos des Celtiques. Qui est l'autre ? En retour, qui suis-je ?

    Le processus créatif s'est établi en trois temps : la prise d'informations de tous ordres sur le terrain prattien  puis une annulation, un reset, un  départ à zéro qui laissera  place à la troisième phase, la propre vision du photographe.

    «  Ces années ont bouleversé ma vie » affirme Marco D'Anna. On le croit ! L'œuvre d'Hugo Pratt  peut effectivement transporter très loin  avec ses messages ésotériques...

    Le photographe a trouvé sa propre réponse esthétique « conjointe » par des originalités techniques. Ainsi, pour rendre hommage, l'artiste a choisi de déposer sur papier "fabriano"  cher aux aquarellistes ses « Polaroïd transferts »  Et l'encre colorée de la photo de se diffuser par imprégnation, tout comme les aquarelles du vénitien...

    Quant à ses clichés en noir et blanc  hyper contrastés, ils  mettent de évidence  de gros grains. Sa  magnifique lagune de Venise par exemple  fait immédiatement  penser à deux périodes, avec son pointillisme exacerbé. Référence à la fois:  aux petites touches des Impressionnistes du début 20ème (...pile  la  période de jeunesse voyageuse d'Hugo Pratt et de sa créature maltésienne !) Et, en même temps  aux pixels numériques du XXIème siècle, le siècle de Marco D'Anna.

    Pont entre peinture et photographie. Pont entre le pointillé posé au pinceau et le pixel ce point digital minimal.

    Comme un Temps retrouvé, réconcilié, relié.

                                             MUSEE TOUJOURS VIVANT

    Lors de la conférence de presse, Bénédict de Tscharner, Président de la Fondation pour l'histoire des Suisses dans le monde -accompagné du Directeur Anselm Zurfluh- faisait avec satisfaction  le constat  d'un musée bien vivant «alive and kicking »

    Le Conseil d'Etat de Genève qui a des projets d'aménagement du Domaine de Penthes semble avoir  intégré cette Institution  dans la future configuration?

    Sylvie Neidinger

     

    *Expo du 23 juin au 19 décembre 2012marco d anna 001.jpg

    Musée des Suisses dans le Monde, Château de Penthes

    18, chemin de l'Impératrice

    1292 Pregny-Chambésy

    www.penthes.ch

    *CongSA www.cortomaltese.com/hugopratt.com

    *Livre « le marin et le photographe » de Marco d'Anna avec  le scénariste Marco  Steiner

     

    Tags: Corto Maltese, Hugo Pratt, Cong sa, Musée des suisses dans le monde, Bénédict de Tscharner, Anselm Zurfluh,  Château de Penthes, Patrizia Zanotti, Rudolphe Töpffer

    Catégorie Photographique: Voyages

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  • Le dollar, ce thaler

    gallatin dollar 001.jpgLe billet de 500 US dollars émis le 10 mars 1862 par le Trésor américain  portait l'effigie du genevois Albert Gallatin.

    Ce dernier militait pour une monnaie stable garantie par de réelles réserves en métaux précieux des banques émettrices. Il justifiera sa position en publiant dès 1830 un essai intitulé «  Considérations of the Currency and Banking System of the United States. »

    Le premier dollar est mis en circulation en 1794, introduit par Alexandre Hamilton suite au Mint Act de 1792 -Coinage Act of 1792 : création d'un Hôtel des Monnaies baptisé United States Mint.

    Le terme provient du «  dollar espagnol » largement diffusé sur le continent nord américain au 18ème siècle) issu lui-même d'une vieille appellation européenne :  le thaler ou taler.

    L'Espagne, puissance majeure  colonisatrice du continent américain frappe largement monnaie en puisant dans les mines locales. Une de ses pièces argentées valait 8 reals, d'où, également l'origine historique probable  du  sigle de l'USD « $ » : un 8 !

    La dénomination dollar est de souche européenne. Le joachimsthaler  ou jochenthaler fut une pièce de monnaie d'argent allemande fondue  sur la base d'un métal tiré des mines de Sankt-Joachimsthal en Bohème- argent usité  dès la fin du moyen-âge dans ce qui est devenu aujourd'hui  la République Tchèque.

    Plusieurs versions équipent les circuits monétaires  des divers Etats allemands. Le thaler   va devenir "la" monnaie d'échanges par excellence (thal signifie vallée en français.)

    Le célèbre thaler Marie-Thérèse 1er frappé en Autriche dès 1780 circulera jusqu' 1960...au Yémen et dans les souks orientaux !

    Dans certains  cantons suisses, les deux orthographes se retrouvent: taler et thaler pour nommer certaines  pièces   antérieures au franc ( avant 1850)

    En installant le Suisse Gallatin  sur un dollar américain, lequel vient du dollar espagnol, lequel provient du thaler germanique, lequel  dénommait également les monnaies de certains cantons helvètes (entre autres batzen, kreutzer etc.) la boucle se boucle.

    Le dollar  part de l'Europe et l'on s'en souvient.

                                                                                        Sylvie Neidinger

     

    lire article Gallatin sur ce blog

    visiter le Musée des Suisses dans le Monde, Pregny qui publie la collection spécialisée du même nom.(Editions de Penthes)

     

    Tags : dollar,dollar US, dollar espagnol, monnaie, Albert Gallatin, musée des Suisses dans le Monde

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  • Gallatin, l'autre genevois célèbre, technocrate avant l'heure

    gallatin 001.jpgEn cette année  Rousseau, un autre genevois, Albert Gallatin reste d'actualité... bancaire.

    Il fut Secrétaire au  Trésor américain  de 1801 à 1813 sous Jefferson.

    Sa « philosophie de réduction de la dette publique » introduisait dans la gestion du budget le système des appropriations : « chaque dépense  devant être liée à une attribution préalable spécifique de fonds ». Une discipline difficile à suivre à l'époque par l'Armée et la Marine peu enclines à cette ferme tutelle du Trésor. Et encore plus difficile à suivre dans nos temps contemporains !

    Albert Gallatin n'est pas un Père fondateur de l'Amérique.

    Mais  reconnu pour avoir professionnalisé sa fonction de gestionnaire de la finance publique  à une époque où Washington commençait à peine à accueillir l'exécutif fédéral sur des terrains marécageux et malsains. Un village plutôt qu'une ville, avec quelques pensions de famille pour loger les politiciens, des rues de terre non pavées autour de la colline du Capitole.

    Bénédict de Tscharner, président de la Fondation pour l'histoire des Suisses dans le Monde a rédigé en 2008  une intéressante monographie synthétique.

    L'ouvrage  éclaire mieux la carrière de celui qui choisit de quitter la Rome protestante alors trop étriquée pour une incroyable vie de pionnier, créateur  de New Geneva en Pennsylvanie, bûcheron, négociant  agriculteur, prof de français,  député, Secrétaire au Trésor, fondateur de l'Université de New-York,  ethnologue, « ratificateur »  de traités internationaux et diplomate.

    Albert de Gallatin sera en quelque sorte le prototype du technocrate aux compétences pointues.

    Pourtant la cité calviniste  mit un temps certain avant de louer son grand homme puis le reconnaitre. Le premier colloque qui eut lieu sur l'héritage de Gallatin fut organisé par le Sénat... français !  Probablement parce que le Suisse s'était de lui -même détaché de sa ville natale (24 000 habitants alors) en la quittant très jeune ?

    B. de Tscharner ancien ambassadeur helvète,  trouve toutefois  un malin plaisir à démontrer  combien  les qualités exceptionnelles recherchées chez cet homme sont...hyper genevoises. Il montrera comment dans les premières années de la République américaine, Albert Gallatin  se situe dans le camp des Anti-Fédéralistes. Tendance qui deviendra le « parti démocrate républicain » puis le Parti démocrate. Le bord de ceux qui  acceptent mal la centralisation et exigent du   pouvoir central de respecter la liberté des citoyens comme celle des Etats.

    Dans la même veine, le secrétaire au Trésor  sera souvent- réalistiquement - pacifiste, un anti-guerre, cette activité si coûteuse...

    En résumé : Gallatin prône la plus grande fermeté pour contrôler le porte-monnaie alliée à  la plus grande indépendance politique et au pragmatisme. Là est peut-être l'écume de l'esprit genevois intemporel ?

    Détail lu « il n'est pas Genevois pour rien, loin d'être riche il sait parfaitement gérer ses finances personnelles (... ) sa gestion ne se réduit pas à de la pingrerie ; quand il découvre qu'acheter ses cigares par boîte lui fait consommer plus, il renonce à l'avantage du prix de gros et en revient à l'achat à l'unité »

    En réalité, cet homme est  profondément européen !  Louis Necker  dira de lui « Il apparaît très clairement même après une cinquantaine d'années passées loin de sa ville natale, que Gallatin continuera à subi l'influence de sa formation genevoise. Ses écrits anthropologiques notamment leur cadre évolutionniste et ses études linguistiques sont marqués de manière évidente par les valeurs des Lumières : raison, progrès, avancement de la science, liberté, unité de l'humanité ».

    Il est vrai que le chantre de la rigueur budgétaire avait   rencontré à plusieurs reprises Voltaire dans son enfance, en pays de Gex en accompagnant sa grand-mère  au Château de Tournay. Quelle vie !

    Sylvie Neidinger

     

    Albert Gallatin (1761-1849) Genevois au service des Etats-Unis d'Amérique par Bénédict de Tscharner Isbn 978-2-88474-086-9 (existe en français et en allemand)  Infolio/Editions des Penthes.  Collection des Suisses dans le monde.

    Pour compléter la documentation sur... l'américano-genevois, le  Musée du domaine de Penthes propose  aux visiteurs des documents originaux Gallatin:

    Chateau de Penthes

    18, rue de l'Impératrice

    CH-1292 Pregny-Chambésy

    Institut des Suisses dans  le Monde.

    Musée.

     

    Tags : Albert Gallatin, Jefferson, Secrétaire au Trésor Américain, Benedict de Tscharner, Genève, Voltaire, Washington

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