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Art-Design, Galeries - Page 5

  • Art et prison, art en prison: conférence de Barbara Polla

    Pour exister en prison, il faut en sortir ! Et commencer par s'évader en passant par.... la créativité.

    Art Jonction accueille aujourd'hui Barbara Polla, à 19h  pour sa conférenceBarbra polla , art et prison , art jonction sur l'Art et /en prison.

     

     

     

     

     

     

    http://barbarapolla.wordpress.com/2014/10/07/art-et-prison-art-en-prison/


    Le  Centre d’Art du Château des Adhémar, à Montélimar, accueille le 18 octobre prochain en collaboration avec Hélène Lallier, directrice une exposition  de Barbara Polla  sur le thème de l’enfermement – et comment en sortir , surtout: ce sera “La Belle Echappée”.

    Quand le contenant valorise le contenu puisque ce lieu fut prison de 1791 à 1926.barbra polla,art et prison,jhafis quintero,chateau des adhémar,art jonction

     "Le but ? Poser des questions. Des questions qui dans toute la mesure du possible, selon les termes du réalisateur Charles Brabant “permettent de déplacer les choses.”

    A Genève, pour Art Jonction, Barbara Polla présente les travaux d’artistes particulièrement intéressés par le thème" prison".

    Jhafis Quintero y a lui-même passé dix ans. Il y est devenu artiste !

    Egalement "Jean-Michel Pancin, qui a travaillé activement dans la Prison Saint Anne en Avignon où son travail est  présenté actuellement dans le cadre de la grande exposition d’Yvon Lambert “La disparition des lucioles”, Ali Kazma, Jackie Sumell, Mat Collishaw et beaucoup d’autres.

    Pour exister en prison, il faut en sortir. La créativité, selon Jahfis Quintero, est indispensable à la survie dans ce lieu clos"

    Belle échappée, échappée belle ou se faire la belle: la beauté   est d'autant plus palpable..qu'il y a ou qu'il y  eut enfermement. Le vocabulaire en témoigne.

    Alors , fuir ou simplement sortir des quatre murs  par l'ART, pour se reconstruire quel programme...

                                                                  Sylvie Neidinger

     

     

                                                        RUBRIQUE BARBARA #POLLA

  • Béatrice Mazzuri en "fragments d'éternité invisibles"

     Rendez-vous Cité du Temps,  Pont de la Machine- 1, cet extraordinaire « cœur  de fleuve »P1130085.JPG

    P1120940.JPGEntre deux eaux. Celles des puissants flots du Rhône.

    Qui finissent de se prélasser dans le lac et prennent  brutalement conscience de la longueur du périple nécessaire afin de mieux  se perdre dans l’immensité salée.

    Bondir, rattraper  au vol les secondes et les minutes. Se hâter pour mieux mourir….

     Béatrice Mazzuri  expose dans cet espace, magique «cœur de Genève » jusqu’au 22 avril.

    L’artiste  classée dans le courant de l’expressionnisme lyrique y  présente ses Traces d’invisible.

    Des tableaux de grand format. A sa taille presque. Elle adore.

    Une large dimension qu'elle  donne à visualiser sur son site dans sa démarche créatrice à  son atelier.

    Sa technique part du réel et y retourne. Boucle. Exactement comme on nait poussière pour le redevenir.P1120937.JPG

    Les photos de base sont triturées, puis délavées, estompées, oubliées. Ensuite "aquarellisées"

    Et, en fin du processus créatif, reviennent au réel sublimé.

    Un cliché photo sera  au final tiré du résultat pictural, lequel est collé sous « glass » pour un rendu en toute brillance.

    Une curieuse… chasse à l’oubli qui désigne puis omet (!) et trie. Et  ne  donne à voir que l’essentiel !

     J’eus la chance de franchir la porte en passant par hasard,  un mardi  à la Machine.

    -Certes, il n’y a pas de hasard dans  la vie ! P1120938.JPG

    Et  de rencontrer ce jour là deux « âmes sœurs »   au diapason. 

    Béatrice Mazzuri en toute tranquillité et Francesca Schaal Zucchiatti, journaliste, écrivain, laquelle a rédigé le portrait de l'artiste dans le catalogue « Mémoire d’invisible ».  

    Deux mêmes réalités,  la peintre et l’écrivain. « pour Béatrice créer a toujours été un prodigieux geste de synthèse » affirme la vénitienne, son amie, sa complice.

     La tranquille et sereine Francesca vient de publier un roman... noir. Son site web: crimini!

    Pas si simple quand la synthèse est  aussi tirée des rencontres structurantes.

                                         MYTHIQUE PONT DE LA MACHINE

     

    Le jour du vernissage, je sentais le navire amiral immobile vibrer. Concordances….P1130060.JPG

    Le regard porté sur les oeuvres accrochées,  libre et indomptable  ne pouvait s'empêcher de partir pour suivre le fil de l'eau. Aimanté. Prodigieux site de la Machine...

     Je fus également attirée ce soir là  par la musique issue d’un bel objet de lutherie.  De l’univers de la résonance.

    P1130020.JPGCéline Renaud de JMC Lutherie évoqua avec passion ces épicéas, « ses » épicéas si choyés qui poussent  sans hâte   côté Jura,  transformés pour le bonheur des mélomanes. Les raisons de sa présence ? Une collaboration avec l’artiste sur les « sound boards".. P1130091.JPG

     En sortant  un peu tard de l’expo, une seule envie: se laisser porter par les flots impétueux pour voguer  vers Nice et puis Venise et plus encore en direction de l’Orient.

    Il fait nuit. Les eaux sombres reflètent toute la lumière de  la Ville.

    S'accrocher aux éclats....Frêles traces d'invisible, petit fragments d'éternité. 

    Toujours brillants, jamais mats. Pour mieux rebondir

    Ainsi en a décidé l'artiste.

                                                                      Sylvie Neidinger

                         (citation de cet article)                                              

     Reflets et flous de vernissage....                               

                                                                                            Crédits photos ©Sylvie Neidinger

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    P1130052.JPGP1130068.JPG

  • "Pêche miraculeuse"de Konrad Witz: premier tableau écolo?

    Les Fêtes de fin d'année approchent. Et avec elles un certain temps libre....P1110914.JPG

    L'occasion de se précipiter au MAHG, musée d'art et d'histoire de Genève pour découvrir les fameux "volets" récemment restaurés : le retable de Konrad Witz, de la cathédrale Saint- Pierre

    L'expo dure jusqu'au 23 février, c'est bientôt !

    P1110967.JPG

    Le Maître-autel Trésor de Genève qui a désormais  rang de patrimoine mondial sera toujours visible au delà de cette date.

    En revanche l'expo actuelle met en scène toute l'histoire explicative  de cette oeuvre d'art, avec la riche présence  de documents précieux qui reconstituent son contexte.P1110958.JPG

    Autant d'objets    liés à un morceau de l'histoire de ce tableau, de ses commanditaires etc. Telles ces rares enluminures prêtées par la Belgique.

    Un film y présente tout le travail de restauration des services du MAHG  financé par la Fondation Hans Wilsdorf.

    Plus genevoise que cette représentation  tu meurs!P1110939.JPG

    Deux panneaux double face peints en 1444 pour le maître-autel de la cathédrale Saint-Pierre. Ses visages   subirent  la fureur iconoclaste protestante de 1535. Puis l'objet fut relativement oublié. Oublié mais jamais détruit ni vendu. Conservé comme témoignage de" l'ancienne religion catholique" de la cathédrale.

    Et puis lentement, l'objet émerge des limbes de la banalité d'un bel objet d'église pour acquérir la dimension d'un patrimoine  mondial. Tout comme le bâlois  Witz est  redécouvert en 1896.

    A noter l'expo ne focalise pas  uniquement la  vedette sur cette"  pêche miraculeuse" laquelle n'est pas spécifiquement mise en exergue par les autorités du Musée en toute prudence scientifique. Et en toute justice vis à vis des autres faces ...aussi intéressantes.

    witz.GIFLa Pêche miraculeuse  fut souvent donnée comme première représentation paysagère  de l'histoire de l'art: c'est en partie inexact! Surjoué.

     : "C’est ainsi qu’Ernst Gombrich, le grand historien de l’art autrichien, termine, dans son Histoire de l’art, sa description de La pêche miraculeuse, une partie du retable peint par Konrad Witz pour la ville de Genève en 1444.Ce tableau, signé et daté, fait extrêmement rare à l’époque, passe aujourd’hui («peut-être», dit Gombrich) «pour la première représentation exacte, le premier «portrait» d’un site.» Consacré à la vie de St-Pierre, le tableau est en tout cas la première représentation connue de la chaîne du Mont-Blanc."

    Certes, elle est bien la première représentation   paysagère locale, du Léman, du Mont Blanc, de la Genève lacustre. Ecolo ! Ce, à une date incroyablement ancienne, le XVème siècle. C'est en soi énorme.

    Mais pour le reste.... la précision méthodologique s'impose car :

    1-Des fresques murales antiques de Pompéi, antérieures évidemment sont bien paysagères.

    fresques.GIF2- Plus proche, la première représentation paysagère identifiée dans l'histoire de l'art  est la série...politique  de Sienne: la fresque du bon gouvernement .

    Elle date de 1319 soit 125 ans avant notre Witz. Remarque: comme pour Pompéi, il s'agit de fresques, de l'italien fresco cette technique déjà usitée en Mésopotamie ancienne pour illustrer un mur.

    PECHE MIRACULEUSE: ESSENTIELLE POUR L'HISTOIRE DE L'ART DE LA PEINTURE OCCIDENTALE !

    Toutefois, la pèche miraculeuse serait bien  la première représentation picturale en tant que "tableau". Donc en tant que meuble détachable, mobile, très différent de la fresque immobile. Du bois et non du mur...

    Une info confirmée lors de sa conférence par  Michael Jakob, professeur en architecture du paysage à Hepia, Genève et commissaire de l'actuelle expo Pro Helvetia visible au centre d'Architecture de Annecy intitulée : Architecture du paysage:" the swiss touch in landscape architecture".

    Alors c'est tout un pan techno- ethnographique qui vient s'ajouter à la compréhension de l'oeuvre.

    On peut procéder à une analyse. Qu'est ce qu'un retable sinon un  "derrière la table"=" derrière l'autel"  un bel objet décoratif en bois  pour illustrer cette partie hyper  importante du culte ???

    Un meuble. Donc transportable. Donc à l'origine de ce qui va devenir majeur pour l'histoire de l'art: le tableau détachable, transportable, négociable, non lié à un lieu géographique.witz 2 001.jpg

    L'étymologie des deux termes (re)table et table(au) montre une source commune autour de "table" , ce plan  de bois plat.

    Dans sa représentation d'une salle du Musée Rath, vers 1865, Eugénie André-Viollier peignait le  fameux retable alors posé à même le sol comme un banal meuble, certes pour le voir ses deux faces. Mais posé là comme une commode...

    La pêche miraculeuse, en associant les deux éléments,  est à la fois....

    1-la  représentation paysagère d'un lieu identifié (Genève)   

    2-retable donc meuble en bois, 

    Alors  oui, validé! Ceci ...lui fait  alors prendre  effectivement le statut de "première représentation paysagère sur support de bois". (Sous réserve d'une autre découverte.)

    Un retable à usage  collectif au sein d'une église qui  évoluera en ...tableau pour usage individuel ?

    Se rappeler également que le maître-autel de Saint-Pierre est daté et signé par Witz. Ce qui là aussi individualise sa démarche novatrice. De peintre il devient artiste unique !

    Witz pose de fait la base de toute l'évolution de la peinture occidentale  avec cette oeuvre détachable, transportable et signée qui commence, comme une photographie, à représenter non plus seulement  les visages des commanditaires ou des héros mythologiques, religieux. Mais aussi  le réel de la nature environnante, la transparence inouïe de l' eau limpide du Léman.

    Trésor mondial. Trésor local.       

                                       Sylvie Neidinger

     *Le Musée  propose un catalogue très complet de 215 pages de l'expo. Lire.

    *MAHG : prochaines visites commentées gratuites de la salle Witz : les dimanches 12 janvier et 9 février 2014

     

     Crédit images photos Neidinger

  • Kashash, le colombophile homsi

    Parlons de Syrie, sur la base  des magnifiques illustrations de Bastien Dubois  [voir infra] dessins véritablement "rencontrés"  lors du dernier Festival du Film d'animation d'Annecy.

    Court métrage de trois minutes visible en replay sur You Tube

    Pour une fois évoquons un métier, ici  le colombophile, le maître des volatiles. Une profession  originale  finalement fort sympathique...malgré tout.syrie,kashash,ammamati,colombophile,annecy,mifa,centre courier,arte

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    Etonnamment le kashash  traîne au pays de Sham une aura négative. A tel point -vrai de vrai!-qu'un juge local est supposé ne jamais prendre en compte le témoignage d'un membre de cette profession. Car il est supposé menteur systématique ! Pourquoi ?

    Son jeu consiste à posséder une batterie de pigeons, animaux grégaires, sélectionnés dans certaines races propices.  A les élever, à les dresser, à les échanger, les commercialiser -ces animaux pouvant même atteindre une très forte valeur marchande !

    A leur parler  avec ce bruitage spécial  "kashash, kashash"...syrie,kashash,ammamati,colombophile,annecy,mifa,centre courier,arte

    Et surtout à les faire tournoyer en l'air- toujours des mâles, une femelle au sol pour garantir le retour des oiseaux! 

    [-haa, ces mâles pigeons, que ne feraient-ils pas pour retrouver une dulcinée ?...]

    La capacité du pigeon à rentrer à sa base est connue depuis toujours. Dans le monde arabe antérieurement à l'occident. Ce service postal fut  usité ...contre  les Croisés au moyen-âge.

    Les occidentaux ont ensuite pris goût et intérêt pour ce hobby et ce "service". Le pigeon  fut largement utilisé pour transporter des messages militaires jusqu'à la guerre 14 en Europe par exemple. L'armée française  entretient encore un colombier militaire en région parisienne A la forteresse du Mont Valérien.

    De nombreuses associations existent pour penser à tout jusqu'à gérer le pigeon égaré!

    On conclue que  le pigeon est bien l'ancêtre de l'e-mail crypté. De l'aile-mail probablement, de l'air-mail certainement.

    LES MAITRES DES VOLEES DE PIGEONS SE PRENNENT POUR LES ROIS DU MONDE

    syrie,kashash,ammamati,colombophile,annecy,mifa,centre courier,arteDiriger l'intelligence collective grégaire  des oiseaux, les faire décoller et atterrir, se faire obéir d'eux par la ruse rend visiblement puissant leur maître.

    En Syrie, l'intérêt lors des compétitions informelles entre colombophiles consiste à attraper l'oiseau du voisin. Signe d'avoir été plus malin que lui.

    En effet un  pigeon esseulé de son groupe originel va alors suivre la première volée  qu'il va  rencontrer. Il ne peut rester seul.

     A ce stade intervient le mensonge. Le kashash  propriétaire dépouillé, pourra alors tenter de venir récupérer son champion détourné de sa base.

    Au pire il ne lui sera pas rendu par son homologue. Au mieux il le récupère mais sera moqué en public  dans un redoutable jeu éminemment social autour de spectateurs et de commentateurs !

    Mensonges et bagarres au programme...Pour se la jouer   épique: mieux que les mythiques exploits d'Antar !

    Sa mauvaise réputation vient principalement du petit jeu qui  consiste à piquer l'oiseau du voisin. Créer de la bisbille permanente.

    La supposée mauvaise réputation des" kashash ammamati "vient aussi du fait que le "sol"  dont nous parlons, correspond...aux  toits terrasses typiques du proche-orient.  Dès lors, parce que l'adepte exerce son activité depuis ces  hauteurs, il peut  ...voir les demeures en contrebas, potentiellement les femmes. Pas très bien accepté en orient !

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    NEO PIGEONS METALLIQUES

    A Homs,  cette grande ville centrale  alors forte  de plus d'un million d'habitants  une indignation s'était propagée un jour, de toits en toits dans le milieu des années 90. syrie,kashash,ammamati,colombophile,annecy,mifa,centre courier,arte

    Par le très efficace  "téléphone arabe", cet ancêtre des réseaux sociaux.

    Suite à un fait divers morbide: un enfant avait tué un pigeon à coup de pierre, le colombophile avait tué l'enfant en retour.

    A cette époque, une seule mort troublait la quiétude sociale de toute une ville. Indignation générale, réprobation. La vie d'un enfant contre celle d'un oiseau !

    Aujourd'hui, à Homs   les colombes ne volent plus (ou presque plus). Plusieurs toits n'existent plus. Plus de volatiles à faire voler en bande organisée mais le choc d'une guerre  civile entre un Etat et des rebelles. Des morts de tous bords. La ville ne s'indigne plus pour un seul décès.   Elle n'en a plus le temps.

    Dans le ciel syrien: non pas les  volatiles. Mais des  oiseaux  modernes  qui hantent: des missiles, drônes et autres races martiales  !        

    Alors, après coup,  le kashkash prend l'image positive d'un gros dur, bagarreur, certes largement macho sur les bords mais finalement au gros coeur.

    Son passe-temps favori fait vivre une  éternelle  histoire d'amour, celle des pigeonneaux pour une "pigeonnelle". 

     Non métalliques.                            

                                                                                    Sylvie Neidingersyrie,kashash,ammamati,colombophile,annecy,mifa,centre courier,arte

     

    SUITE-Dans le langage littéraire, le terme colombe désigne surtout la forme blanche très  rare car  albinos d'un pigeon biset ou d'une tourterelle domestique  Une colombe blanche tenant un rameau d'olivier dans le bec, sans précision d'espèce, est un symbole de paix.

    syrie,kashash,ammamati,colombophile,annecy,mifa,centre courier,arteSUITE- Lors du Festival 2013 du film d'animation, le Centre Courier avait accueilli un magnifique travail  de Bastien DUBOIS autour des kashashs entre autres portraits de pays.

    Ces petits bijoux d'animation culturelle, sympathique ont été remarqués et même diffusés sur Arte. On peut les visionner. Celui sur la Syrie est accompagné d'une musique très en accord .

    Portraits de voyage Arte Syrie

    Dubois :"Les kashash sont des éleveurs de pigeons à la réputation sulfureuse exerçant sur les terrasses de Damas[note de la blogueuse : et d’autres villes aussi dont Homs !] Ils sont réputés voleurs, menteurs, bagarreurs. Ils sont passionnés.

    Quand le kashash fait décoller son groupe de pigeons, on peut les voir tournoyer ensemble dans le ciel. Parfois l’un d’entre eux s’éloigne  Et le jeu consiste alors pour un autre kashash qui se trouve sur un toit voisin à faire décoller sa propre équipe de pigeons pour tenter de capturer l’esseulé. Les pigeons sont des oiseaux grégaires, c'est-à-dire qu’ils volent en groupe. Le solitaire finit par voler avec le groupe le plus proche  de lui. Si un kashash a réussi en les faisant atterrir  à capturer un pigeon adverse, il le relâche s’il est sympa et en bons termes avec le kashash adverse. Dans tous les cas celui s’étant fait capturer un pigeon se verra raillé et moqué dès que l’occasion s’en présentera. Pour faire revenir son groupe sur le toit , le kashash sort alors de sa cage une femelle au bout des ailes coupée qui ne peut pas s’enfuir."

  • Joli SAC CABAS en rideau d'air d'OPERA !

    RIDEAU  ! Et ensuite...BOBINE !

    Une collaboration inédite entre le Grand Théâtre, place de Neuve  et l'association de réinsertion Label Bobine aboutit à la création  d'accessoires de mode.

    [Nota-Tout à fait d'accord avec le leitmotiv de la saison 2013/2014: "emmène moi à l'opéra"!]

    Deux planètes se sont bien rencontrées.

    Chaque saison, l'Opéra de Genève  "consomme" environ 700 mètres carrés de bâches et oriflammes publicitaires...

    CLabel Bobine, geneve, opéra, cas cabas, Grand théatre.ette matière première est recyclée avec élégance aux bons soin de celles qui vont laver, découper, assembler, coudre  et soigner les finitions.

    Pour un produit totalement original. Vendu  à l'accueil du  Grand Théâtre exclusivement, en édition limitée, production 100 % genevoise .

    UN OPERA SOUS LE BRAS !

    Label Bobine, geneve, opéra, cas cabas, Grand théatre.Cette toile recyclée est toute emprunte des ut, des trémolos, des émotions,  des clés de sol, des pas de deux, des froufrous de costumes de la saison finie. En toute légèreté concrétisée en un joli sac : bonne idée maestro !

    Excellente ouverture d'esprit que ce co-branding entre  deux  univers si éloignés qui partagent un projet commun.

     Dans cet échange de bons procédés,  les  couturières en réinsertion sociale ont-elles un jour  franchi la porte de l'Opéra pour assister à une séquence  musicale  ?

    On le souhaite. EMMENE LES A L'OPERA !    Sylvie Neidinger

     

    GTG. Grand Théâtre de Genève 5, place de Neuve. G.

    Label Bobine aux Eaux Vives  27, rue du Nant  1207 Genève. Autres produits inventifs de l'atelier visibles en  boutique autour du recyclage créatif original "made in Geneva"Tél. 022 700 00 27

     *Ce blog est strictement non commercial. Cette note est rédigée autour d'un produit volontairement en toute indépendance  car liée à une info intéressante: cette  action sociale inédite dans un lieu nommé Opéra. Qui au départ est"vu" comme  art privilégié. Intérêt que la découverte d'une association, Label Bobine, qui concrétise sa démarche de réinsertion par des produits finis ultra valorisés car carrément  tendance !  SN

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