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Art-Sculpture, peinture, caricature - Page 4

  • Picasso période 39-45 au Musée de Grenoble

    Grenoble à une centaine de km de Genève...

    Son Musée d'Art accueille une expo d'importance autour du Picasso de la période de guerre intitulée "Au coeur des #picasso,#grenoble,musée de grenoble,dora mar,période de guerre,#france,#espagne,peonture,cubisme,surréalisme,ténèbresténèbres 1939-1945"

    Elle est visible jusqu'au 5 janvier 2020 et  partira pour Düsseldorf ensuite.

    L'artiste dont la nationalité française fut refusée  choisit pourtant  de rester dans l'hexagone à Paris sous  l'Occupation.

    Le conflit en cours se ressent autour de ses représentations animales: crânes de moutons, de taureaux, écorchés, chat prédateur inquiétant dans son acte de dévoreur d'oiseau.

    Les visages de femme  n'en sont plus, décomposés. (Mais pour des motifs probablement autobiographiques: il se partage toujours entre plusieurs compagnes ??)

    Pour la première fois est installée une thématique Picasso  autour de la Deuxième Guerre Mondiale.

    Le parcours Picasso est chronologique. Il part de Royan et la "drôle de guerre".

    Certaines toiles proviennent du Musée National Picasso, du Centre Pompidou, du Kunstsammlung Düsseldorf, 

    Ces oeuvres  renvoient  une atmosphère délétère , de souffrance, de peur.

    Sentiment de mort omniprésent. Celle d'un pays sous la coupe de l'oppression nazie.

    Béatrice Joyeux-Prunel de l'université de Genève (UNIGE), donnera une conférence le 22 novembre prochain dans le cadre de la thématique Art et Résistance  intitulée: " Le camarade Picasso au carrefour des cultures de résistances".

    Une thématique qui n'est pas non plus  un hasard sur les bords de l'Isère. Grenoble compte en effet  un Musée de la Résistance et de la Déportation.

    Il y a  peu de queues d'attente contrairement à la moindre expo parisienne (pénible pour accéder)               A voir !

                                                                     Sylvie Neidinger

    Musée de Grenoble Expo Picasso.

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  • MARTIN BUFFET artiste expérimentateur sensoriel et technologique

    J'ai adoré rencontrer dans le tgv  Martin Buffet cet artiste expérimentateur.

    Il allait se ressourcer à Paris.

    Pour lui,  s'approcher d'oeuvres d'art majeures qu'il ne se contente pas de voir sur reproduction. Près d'un Léonard de Vinci, Martin touche presque du doigt  physiquement,  l'acte de création originel.

    Dont il s'inspire.   Il inspire.

    Bien évidemment en toute modestie, ne se comparant qu'à lui-même et sa progression technique.#grenoble; martin #buffet,martin buffet

    #grenoble; martin #buffet,martin buffetMartin m'avait alors invitée à partager en  compagnie un repas "dans le noir". Expérience sensorielle probablement intéressante. 

    Qui vous plonge dans l'univers aveugle.

    Car cet artiste ...de la couleur ressent aussi le besoin de souffrir de l'absence de couleur par absence de lumière.

    Il teste ses sens dans leurs limites.

    Dégonflée, je n'avais pas donné suite.

    En 2015, il participe à  une fresque  collective exposée au Musée d'Art de Grenoble.

    Depuis le grenoblois expérimente toujours. Exemple sa structure géante (5x2m) pour action directe nommée MART. Ses ateliers pour enfants. Ses impros poétiques en direct. 

    Toujours en mouvement, jusqu'à sa signature!

     
    Martin BUFFET
    artiste peintre expérimentateur

    Le 6 juin dernier Martin Buffet exposait plusieurs toiles à la Cité des Familles de Grenoble avec un photographe (David Constantin) dont sa curieuse parentalité au ...chat noir. Thème récurrent chez lui. 

                                                        Sylvie Neidinger

    crédit images photos neidinger

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  • "Les femmes qui lisent sont dangereuses"...Ironie d'un titre

    Un livre m'est parvenu par la Poste. Une jolie surprise, pause papier en ces jours de lecture  presque 100% numérique.

    Cet ouvrage concrétise une  pensée concrète- en vrai, un cadeau- de la part de deux  bienveillants de Nancy, une parente et notre ami commun. De sérieux lecteurs eux-mêmes. En lisant, je penserai à eux!photo.JPG

    L'ouvrage fut  acheté au Musée des beaux-arts de Nancy.

    Logique. Son iconographie recense les oeuvres picturales qui mettent en scène la femme en acte de lire, dans l'art occidental.

    Le titre du livre est un évident clin d'oeil... ironique.

    " Les femmes qui lisent sont dangereuses"  date de 2015, en réédition de 2006 par Stefan Bollmann, historien d'art.

    Flammarion en a acheté les droits pour l'édition de langue française. Laure Adler a ajouté une préface.

    Décidément avec Laure Adler et Stefan Bollmann, l'écrit serait un objet incendiaire  car selon eux....

    "les femmes qui écrivent vivent dangereusement, également !"

    Les femmes artistes aussi, décidément !

    En abordant le thème, l'historienne des Femmes Laure Adler s'aperçoit que presque  rien n'existe sur le couple femme/livre !"  «J'ai cherché, en bibliothèque, sur Internet? et je me suis aperçue qu'il n'existait rien.» On trouve bien, notamment dans Une histoire de la lecture, d'Alberto Manguel (Actes Sud), des informations sur ce couple si particulier que forment la femme et le livre, et sur les interdits qui l'entravent. Mais elles apparaissent comme des détails insérés dans une fresque. «Tout reste à faire. Il y a là un énorme champ de travail à défricher.»#lire,#flammarion,laure adler,musée des beaux-arts de nancy,stefan bollmann

    Elle est venue récemment en Suisse pour l'expo Isabelle Eberhardt à la MRL  ( le Temps)

    Une sacré dangereuse (pour le masculin...) que cette écrivain voyageuse habillée en homme !

    Une Genevoise, née Villa Fendt, quartier des Grottes, d'origine russe qui grandit dans un univers cosmopolite où règnent les livres...en plusieurs langues. Elle rêvera du Maghreb avant de visiter. Mais ... dangereusement Peut-être première reporter de guerre féminine. Disparue à 27 ans.

    "La confusion autour de son identité (une femme vêtue comme un homme qui se fait appeler Mahmoud Saadi mais possède un passeport russe au nom d'Isabelle de Moerder) sème le trouble parmi les autorités"(cf Ge.CH rue de Genève Rue Isabelle Eberhardt)

    Déguisée en homme pour mieux voyager, certes. Mais déguisée tout de même !

    "Depuis 2006, Laure Adler, journaliste et écrivaine, défend des figures féminines dans une collection de beaux livres où les femmes qui lisent, qui écrivent ou créent sont «dangereuses». Qui de plus «dangereuse» qu’Isabelle Eberhardt, qui fut à la fois journaliste, autrice et une audacieuse aventurière, sautant par-dessus les frontières du genre et celles qui séparent l’Orient de l’Occident. On l’oublie souvent, sa vie courte et passionnée a commencé dans le quartier des Grottes à Genève".(LeTemps)

    Dangereuses pour qui? 

    Que les femmes lisent et écrivent !

                                                                                       Sylvie Neidinger

     

    Question d'humour: les femmes qui bloguent vivent-elles dangereusement ? Réponse: oui certainement!? 

     

    mrl,maison rousseau et la littérature,#lire,#flammarion,isabelle eberhardt,laure adler,musée des beaux-arts de nancy,stefan bollmann