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H-Histoire vieilles pierres - Page 3

  • Hermine de Clermont-Tonnerre, Amédée de Lausanne

    Déconfinement mortel. Hermine de Clermont-Tonnerre, jet-setteuse parisienne, mère de famille, a emprunté la moto d'un tiers, subi un accident.

    La princesse aristo-rock est décédée.

    Elle portait le titre pontifical de princesse accordé à sa famille. Elle était  duchesse.

    Une longue histoire se trame derrière un titre.

    La  Maison  de Clermont [motte castrale proche du lac de Paladru, à  Chirens] devenue de Clermont-Tonnerre compte parmi l'aristocratie la plus ancienne de France.

    La lignée commence par un baron Siboud 1er:  famille noble française subsistante d'extraction chevaleresque, dont la filiation est prouvée depuis la fin du XIᵉ siècle qui obtient un titre ducal en 1775.

    Cette lignée  est une histoire Dauphinoise et de Lausanne. Finalement très ...religieuse.

    En effet la famille de Clermont-Tonnerre compte deux... saints, saint Amédée de Clermont, seigneur d'Hauterives et son fils, saint Amédée de Clermont, seigneur d'Hauterives et prince-évêque de Lausanne au XIIème siècle.

    Egalement 26 abbés, 18 abbesses, 59 religieuses, 12 évêques et archevêques, un cardinal, maréchal de France etc.

    Hermine de Clermont-Tonnerre avait d'ailleurs baptisé son fils du prénom de Calixte. ...Comme son ancêtre, le pape Calixte II (wiki) ."Cet homme, dont le vrai nom était Gui de Bourgogne avant son intronisation comme souverain pontife, avait pu devenir pape grâce à Siboud II (fils de Siboud I) et son armée payée à ses frais qui avaient choisi de l'installer à Rome à la place de Bourdin dit Grégoire VIII. En remerciement, le nouveau pape avait accordé aux Clermont-Tonnerre le droit d'utiliser les armoiries papales (des clefs croisées) et la devise de Saint-Pierre sur le blason familial." 

    Une histoire familiale localisée dans l'espace et dans le temps. Dans la région rhône-alpine au sens large.

                                                                                       Sylvie Neidinger

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  • Bon sang, laissez vivre les tombes des grand-mères !

    L’anecdote se situe à Rigny-La-Salle (Meuse). Une  parente, sympathique jeune octogénaire, ne retrouve pas la tombe d’une ancêtre commune lors d'une visite et m’alerte.  

    Enquête menée, la sépulture a bien disparu! Evaporée... En fait, évacuée après un procès-verbal d’abandon litigieux qui ne mentionne pas les occupants alors que leur nom est …inscrit sur la pierre tombale ! Noms évidemment  soigneusement conservés en mairie.

    Preuve, la mairie répond ceci : « Suite à nos recherches nous vous informons que Madame TOUSSAINT Adèle Marie décédée en 1965 a été exhumée de sa concession en 2013 après la procédure légale de reprise qui a duré 5 ans. Ses ossements reposent  ce jour à l’ossuaire. Elle était inhumée  avec MAZELIN Joséphine (+1885) et DEROBE Louis (+1884). » 

    La délibération du conseil municipal de Rigny-la-Salle date du  19 décembre 2013.

    L’Arrêté: « Considérant que ces tombes ont plus de trente ans d’existence dont la  dernière inhumation a plus de 10 ans, qu’elles sont notoirement en état d’abandon. Considérant que cette situation décèle une violation des engagements pris par le concessionnaire et leurs héritiers. Article 1 Le maire est autorisé à reprendre les tombes indiquées ci-dessous au nom de la commune et remettre en service les terrains ainsi libérés"

    Analyse de ces écrits. Certes, ce n’est pas illégal pour une mairie de «reprendre» les dépouilles familiales et surtout la place du  terrain qui les accueillait (si vous oubliez une petite visite pendant 5 ans) C’est juste …immoral.

    D'autant que le petit papier qui annonce le litige, simplement posé sur la tombe, se dégrade aux intempéries et s'envole. Alors que rechercher pour une mairie les descendants n'est pas si difficile.  

                                 PAS ILLEGAL...juste IMMORAL!

     Qui est derrière le "notoire" de "notoirement abandonné"? *

    A Rigny on n’est pas dans une ville qui explose de son absence de  surface disponible mais dans un petit village limite désertifié au centre d’hectares de terres à vaches !

    Ô Terre vache.

     Cinq ans sans visiter une tombe peut s’expliquer facilement dans une famille. Par l’éloignement géographique. Par une génération qui entre dans l'âge avancé et se  déplace moins et la suivante qui  peut mettre un peu de temps avant de se sentir concernée par les ancêtres qui vivent sous les racines.     

    Racines généalogiques s’entend.

     Constat. La municipalité locale en  profite ainsi pour libérer le terrain et  pouvoir  revendre la concession à d’autres. Une pratique courante, pas que dans cette commune évidemment. Observations: dans les cimentières aujourd'hui les petits papiers pleuvent... partout. 

                                           VOCABULAIRE PROBLEMATIQUE

    Dans l'Arrêté infâme, la dite arrière-grand-mère  et ses deux grands-parents aux ossements bousculés sont administrativement qualifiés de «concessionnaires »! Bigre, c'est gonflé, voire assez spectral comme terme vu leur actuel manque de corpulence...

    Rire. L'Arrêté municipal rend même juridiquement responsables des individus décédés en 1884, 1885 et 1965. Soit. Et leurs descendants, qualifiés «d’héritiers». Bigre. 

                         DES VIOLEURS QUI S'IGNORAIENT: DIANTRE ! 

    Le langage administratif employé par la mairie de Rigny dans l’Arrêté est  culpabilisant, à gros traits.   Il  vaut son pesant d'or: cette famille aurait « violé les engagements » En résumé, mon alerte octogénaire -et autres cousinages-  et les descendants seraient coupable de... viol? Certes un viol...administratif.  Surprenant.

    Limite: des "cas sociaux " ces familles Toussaint-Derobe-Mazelin !

    Alors soit-dit au passage que la famille Derobe est locale depuis les sources de l'Etat civil et que certains furent maires au XIXème..

    Un original et hypothétique  "viol de loi par omission de visite de  la tombe pendant 5 ans"  est reproché  à tous, aux morts et aux vivants par Mme le Maire de Rigny-la-Salle. Bigre.

    Quel terme démesuré ici usité par une mairie qui procède elle, à une réelle violation -certes LEGALE- de la sépulture! Violation de ceux qui avaient une concession éternelle. Ce,  en exhumant leurs corps. En donnant les pierres tombales à   une entreprise privée en plus. Dont celle des inscriptions sculptées.

              DEGAGEZ LA PIERRE LOCALE! PLACE AU MARBRE M'AS-TU VU

    Il n'y a donc pas de  place dans un cimetière pour une pierre tombale datant de deux siècles à poser  dans un recoin ?  Non, visiblement. Un cimetière cela doit être propret, numéroté, au cordeau, marbré italien.

    Sinon: dégagez la vieille pierre locale!

    L’état d’abandon décrit par l’Arrêté est juste un point de vue esthétique (au-delà des cinq ans sans visite qui sont reprochés) Car la tombe était du  19ème pur jus. Avec sa mousse. Belle, en fait. D'époque. Juste une question de (bon) goût.

    Remarque : le cimetière des Rois à Genève regorge de tombes XIXème et XXème moussues qui lui donnent son ambiance romantique particulière et son  esthétisme certain.pierre m'as-tu-vu,racines généalogiques,toussaint,tombe,ossuaire,rigny-la-salle,departement de la meuse,meuse,eugénisme,marie adèle toussaint,josephine mazelin,louis derobe,ossuaire de douaumont,eugénisme sépultural,#blogneidinger,marville

    La petite tombe  n’était-elle pas un gros gâteau de marbre type "pierre brillante m’as-tu-vu". Simplement  issue  d’une carrière locale. Dès lors  une tombe hyper écologique, consommant peu d'espace. Elle avait tout pour plaire !

    Elle est mignonne, non, la tombe de Adèle Marie Toussaint dont voici la photo?

    Pas affaissée ! Son problème  résulte en fait de la construction de la tombe voisine, un gros gâteau marbré, LOURD, dont la construction a certainement perturbé la voisine plus ancienne.

    Eradiquer  cette tombe toute petite, écolo,  qui ne prenait pas de place, coincée pour les nouveaux venus,  tient d'un  l’eugénisme municipal post mortem du village de Rigny-La-Salle. 

    L'Eugénisme des Eugénies...

                      CRISE SOCIALE DANS L’OSSUAIRE…

    A savoir, les prêtres de Rigny-La Salle  sont aussi passés à la casserole dans le  même Arrêté. Allez hop, mais eux, tous regroupés de leur côté. Juste pour  ne pas les  mélanger  avec leurs ouailles : on les compile entre eux, ces satanés gens de soutane.

     Bon,  je tiens pour pénible  cette opération intempestive mais légale puisque  effectivement pendant cinq ans « nous » avons omis de venir dire bonjour aux vieux parents décédés.

    Cinq ans dans une vie de vivant, ce n’est rien. Dans une vie de mort c’est long puisque cela peut vous envoyer en l’air.

     Certes la situation présente des  avantages pour ces ancêtres exhumés:

     En remontant à la surface, ils ont pu respirer un peu d'air  pur. Puis dans l'ossuaire collectif  de Rigny-la-Salle, en hiver, leurs os vont se réchauffer les uns contre les autres avec leurs anciens condisciples retrouvés.

    A la bonne franquette. Les anciens potes accoudés  vont s’en payer une tranche à se rappeler les bonnes histoires. Ils ne peuvent malheureusement plus lever leur petit verre de …mirabelle évidemment. Leurs "nonoss"  sont bien raidis. La faute à l'arthose post-mortem.

     Attention toutefois à ne pas commettre d’impair. Par exemple,  si le tibia de Tantine  Amélie  touche le crâne du voisin Eugène  qu’elle détestait ! Les petits coquins eux, vont  peut-être s’y retrouver dans ce bric à brac, se  relancer le clin d'oeil orbital.

    Attention: les villageois ainsi réunis  peuvent  aussi se taper dessus là-dessous, se crêper ce qui reste du chignon…! L'ancien employé peut aussi profiter du chaos sous-terrain pour mordre  le petit-doigt de son ancien patron qu'il appréciait peu. Ni  vu ni connu: crac, crac.

    Non, l'ossuaire communautaire, ce n'est pas tranquille comme situation. 

    Mes ancêtres étaient assurément mieux dans leur concession personnelle  dite ...éternelle.

    Décidément, en Meuse sévit de  l’eugénisme sépultural autour de l'ossement. Ce,  du crâne au tibia.

    Allez, c'était juste de l'humour... Noir de colère.

    Bon sang, laissez les  vivre leur vie de  défunt en paix !

                                                                 Sylvie Neidinger

     

     

                                                                                      ****************

             SUITE MEUSE : OSSEMENTS EN QUANTITE INDUSTRIELLE      

    En Meuse, on peut se poser la question des expositions massives d'ossements et transferts d’ossements. Car toutes les civilisations n'exposent pas leurs os!

    La visite de  l’ossuaire de Douaumont   tient   du respect  pour les disparus des guerres. Les ossements des champs de bataille sont anonymes et nombreux avec ces conflits  du XXème siècle qui ont tué à millions.  On peut comprendre que laisser en état les os exposés, c’est  réunir et donner existence à  ces sacrifiés au combat.

    Toutefois, cette histoire d'ossements à la tonne peut prendre  un caractère.... touristique gênant. L' office du tourisme  de  Douaumont communique sur ce thème. Tripadvisor  donne même une bonne note aux... ossuaires.    Un problème d'éthique se pose.

    Idem à Marville. L’ossuaire non militaire  du village de  Marville est impressionnant, industriellement, irrespectueux avec ses 40 000 corps (disent-ils).

    Tourisme un peu dévoyé. On apprend que le gardien du cimetière M. Motsch les a consciencieusement rangés tout seul dans son coin au XIXème siècle. Il a même  bien pris soin de conserver  les différences sociales post-mortem ! Il manquait de place semble-t-il? Alors que la campagne alentour regorge de mètres carrés.

    Particulier...

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    Lien permanent Catégories : E-Ecologie environnement, Généalogie-Voyage intérieur, H-Histoire vieilles pierres, H-Histoire- Ethnologie, J- Témoin : vu entendu perso, L-Lanceur d'alerte.Société, L-Scandale, RIRE, Société- Décomposition, Société-Faits divers, Société-Notre vie quotidienne 4 commentaires
  • L'artiste suisse Fabrice Varini cible Carcassonne

    Les esprits s'échauffent dans la bonne cité de Carcassonne#varini,fabrice varini,#suisse,#landart,#blogneidinger

    L'artiste suisse Fabrice Varini a pris pour cible une des entrées médiévales. Des cercles  concentriques jaunes.

    Certains promeneurs perdent leurs repères et râlent. C'est souvent le cas avec le Land-Art, qui a pour caractéristique le gigantisme.

    Varini avait déjà transformé la Cité Radieuse (Marseille) en 2016. Un corps à corps avec Le Corbusier, suisse lui aussi dans son expression méditerranéenne.

    A Carcassonne, c'est un système de défense médiéval qui est repensé.

    #varini,lecorbusier,vité radieuse,fabrice varini,#suisse,#landart,#blogneidingerIntéressant que ce traitement par le LandArt d'un monument patrimonial.

    A titre personnel j'apprécie infiniment. Son art souligne la structure architecturale  mais sous un autre angle. Ici le point de communication intérieur/extérieur. Donc le point faible défensif.

     De l'art par force éphémère. Les administrations qui ont donné leur feu vert ont eu là une bonne idée...sachant que la polémique allait surgir : courageux!

    Rien à voir avec le plug anal de Paul Mc Carthy, gadget vandalisé à juste titre d'ailleurs, place Vendôme.

    Le peintre helvète avait effectivement déjà transformé la Cité Radieuse dans le même esprit. Celui de s'attaquer à des bâtiments très "architecturés" pour mieux en souligner des logiques internes qui n'apparaissent pas de prime abord.

                                                                                      Sylvie Neidinger

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  • GTE en erreur: attention, les ancêtres des genevois sont aussi.. gaulois!!

    Le Groupement Transfrontalier Européen fait parler de lui actuellement.

    A propos de Décathlon et du recrutement par l'association pour ses nouveaux magasins suisses. Affaire soulevée  par le Temps et TDG. Rétropédalage du GTE qui confirme ne pas être  une agence de placement.

    En allant visiter le site web, je soulève un autre lièvre en détectant une erreur factuelle  autour d'un article publié dans la rubrique #LaChroniqueDuFrontalier sur le journal Dauphiné Libéré à l'origine. Elle peut sembler banale et dérisoire. Elle ne l'est pas.

    https://www.frontalier.org/emploi-suisse/1122851/les-petits-genevois-vont-decouvrir-qu-ils-ont-des-ancetres-gaulois.htm

    Rédigé par Jean-François Besson, Secrétaire général du GTE, et publié sur le Dauphiné Libéré.

    Je ne me positionne pas ici sur le fond  de l'article à savoir  le thème  de la scolarisation des enfants suisses frontaliers vivant en France. Mais sur la forme.

    Laquelle forme révèle un arrière fond rédactionnel pour le moins problématique.

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                                                                                      ***

    Le titre et la conclusion sont erronés factuellement :

    Titre: "Les petits genevois vont découvrir [en France ndlr] qu'ils ont des ancêtres gaulois"

    Conclusion:"Si rien ne change, les petits Genevois, habitant en France, pourraient donc bien apprendre une nouvelle histoire commençant pas : nos ancêtres les Gaulois !"

    Le rédacteur n'est pas journaliste mais  Secrétaire Général du GTE. Il  intervient dans le journal DL au titre de spécialiste, titulaire d'une rubrique spécialisée.

    (Les médias accueillent de temps en temps des non-journalistes nommés alors  experts: autre débat sur l'évolution de la presse)

    Comment  le Dauphiné Libéré a-t-il laissé passer sans correction ce titre et cette conclusion ? Les journaux possèdent pourtant des services de relecture dits "secrétariats de rédactions"!

                                               IDENTITAIRE !

    Analyse :

    Ce titre est un jeu de mot "facile". L'humour et  le jeu de mot peuvent être de mise dans un titre, dans un article mais à la condition absolue de la  véracité.

    1) Ici la globalisation du titre  "les petits genevois" est exagérée. L'article évoque seulement  les enfants genevois  vivant....en France. Au final, ce n'est pas le même nombre;

    2) "Nos ancêtres les gaulois" est une antienne idéologiquement marquée issue des livres d'histoire  liés à la période coloniale. Il y a bien longtemps que coté France,  l'Education Nationale n'applique plus le terme global "d'ancêtres"  lié aux gaulois, au regard des populations  françaises ayant des origines extra territoriales.  Remettre en scène ici un avatar pédagogique lié à l'histoire coloniale, démodé, n'est pas une tournure heureuse.

    3) Les petits genevois venant habiter en France seraient supposés dans l'article venir en France et dès lors y  apprendre une histoire donnée comme différente et inconnue d'eux (!) à propos des gaulois supposés en plus  ne pas être leurs ancêtres. Généralisation exagérée. Les enfants apprennent par l'école et par d'autres voies, fort heureusement pour eux.

    4) Le rédacteur démontre une  méconnaissance de l'Histoire à imaginer que les  "gaulois" puissent être confondus avec les actuels "français"et en opposition aux suisses genevois  supposés ici non gaulois au point de facto que leur frontière s'arrête à... Annemasse/Ambilly ! C'est une vision autocentrée, ethno-centriste de l'Histoire.

     5) Jules César dans sa Guerre des Gaules:  « Ceux que nous nommons Gaulois dans notre langue, se nomment Celtes dans la leur. »

    6) Genève est un oppidum celte donc gaulois.

    7) L'article démontre ici une lacune culturelle du rédacteur.  La Suisse est bien gauloise. La civilisation celte, gauloise  est même brillamment représentée  par la Tène (Neuchâtel)  qui a marqué l'Histoire au point de représenter scientifiquement la période dite laténienne. 

    8) Les helvètes entre autres peuples celtes sont bien des gaulois.

    9)Le rédacteur ni journaliste ni historien représente toutefois la direction du  Groupement. Il a communiqué par un article sur une actualité politique franco-suisse en évoquant probablement l'Histoire de façon erronée. Certes, sans le faire avec mauvaise intention, on le conçoit.

    10) De la pire façon. Mettre en scène  maladroitement ainsi le passé, avec globalisation, voire  erreur, de surcroît autour de la notion de frontière (coeur de cible de l'association... frontalière) est très proche du mécanisme des discours populistes nauséabonds  entendus au bord du lac.

    Ceux justement  que le GTE combat avec virulence !

    11) On est dès lors proche d'un discours identitaire.

    12) Le contenu de l'article du GTE n'est pas neutre contrairement à ce qui est écrit. Il cite  un homme... politique, le maire de St Ju, Antoine Vielliard. Lequel  aujourd'hui prend la défense des frontaliers mais après avoir sur sa commune cherché impérativement à les recenser spécifiquement et parlant d'eux en termes peu flatteurs.. .

    Lequel avait aussi commis en 2014 un discours sur l'identité genevoise, là aussi, sur un média, la RTS, que ce #blogneidinger avait repéré. L'homme politique recherchait alors  des "genevois pur sucre" dans un questionnement généalogique improbable.

    Conclusion...

    Ce n'était certes pas l'intention du GTE (association fort utile qui aide,  informe sur les complexités transfrontalières, qui agit en défense du droit des frontaliers) que d'entrer dans ces méandres identitaires.

     Attention à la légèreté du propos écrit, à l'amateurisme. L'expression publique de cette association représente les dizaines de milliers d'adhérents. 

    On a l'envie de dire autour de cette affaire : à chacun son métier. On ne s'improvise pas journaliste.  La déontologie de cette profession réclame normalement de vérifier toutes les infos, de ne pas titrer ou conclure en exagération même si le bon jeu de mots fait aussi partie de la bonne écriture.

    Toute Communication dans les médias et réseaux sociaux, ces caisses de résonance modernes  réclame maîtrise et professionnalisme.

    Il est juste dangereux de convoquer l'Histoire dans l'écriture sans avoir absolument tout vérifié.

    De grâce, éviter  l'invocation de  l'Histoire,  des gaulois  et autres arguments, en illustration de   la -suffisamment- difficile problématique transfrontalière genevoise... contemporaine !

     

     

                                                                                  Sylvie Neidinger

     

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     Arte présente  actuellement trois documentaires fort intéressants sur les Celtes/Gaulois dont la Gaule suisse:  la Tène. https://www.arte.tv/fr/videos/058362-002-A/les-celtes-2-3/

     

     

     

    Rubriques Journalisme, Genève Histoire , Saute-Frontière

  • Les Alpes cartographiées par Jean de Beins au XVIIème siècle

    Le Musée de l’ancien Evêché (Grenoble) a la bonne idée de prolonger jusqu'au 21 mai prochain son expo dédiée à Jean de Beins,  cartographe qui sort de l’ombre par le travail récent des historiens.jean de beins,graphomètre,musee de l'évêché,#isère,perrine camus,bnf,isabelle lazier,british librairy,stéphane gal,grenoble

    Certains documents prêtés ont du toutefois rejoindre  la British Librairy et la BnF. 

    Il reste  plusieurs originaux et  fac-similés sur place.

    Le catalogue d’expo est lui fantastique.

    Il  reproduit ces cartes anciennes, lesquelles revivent dans leur essence car  parfaitement ...couchées sur papier!

     Attention aux amateurs: l'ouvrage  publié en nombre limité par le Musée se vend fort vite…Il est produit par Perrine Camus, doctorante en histoire qui propose sa lecture scientifique personnelle sous la direction de l’historien Stéphane Gal, de la Conservatrice en Chef Isabelle Lazier.

    On ne sait toujours pas comment ce patrimoine historique français (recueil original de 49 cartes)  est entré à la British Librairy au XIXème siècle...Le mystère demeure.

    L’historien cartographe britannique David Buisseret repère le volume en 1965 seulement dans le fonds de Londres. Et diffuse l'info.

    On ne peut alors parler de redécouverte mais bien de découverte...

    Celle d’un ingénieur de Henri IV, lié au connétable  prince protestant  dont Grenoble célèbre l’année. François de Bonne (1543-1626), sieur de Lesdiguières, gentilhomme protestant du Champsaur, chef de guerre hors du commun.

    jean de beins,graphomètre,musee de l'évêché,#isère,perrine camus,bnf,isabelle lazier,british librairy,stéphane gal,grenobleOn peut lire   dans les cartes de Beins « poésie et douceur des paysages alpins ; toutes choses qui s’effaceront devant les règles codifiées édictées par l’Académie des Sciences dans la seconde moitié du XVIIème siècle ».

    En page 190, une carte de 1607 représente Genève intitulée « carte de Faussigni » encre et aquarelle sur papier.

    En page 9, un document  présente l’usage du graphomètre (Déclaration de Philippe Danfrie, Paris, 1597)

    Le temps de Jean de Beins (p11) est « saturé par les Guerres de Religions (1562-1598) prolongées dans les Alpes par un conflit ouvert entre Savoie et Espagne ».

    En résumé, au service du roi, l’ingénieur Beins va participer à fortifier certains sites au début de sa carrière qu’il lui faudra démolir dans sa fin de vie de peur qu’ils ne passent entre les mains protestantes, le roi ayant entre temps choisi une autre messe…

    Au moins restent les cartes.  Et nous les observons avec grand intérêt !

                                        Sylvie Neidinger

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