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Politis International - Page 41

  • Twitter réagit par le rire à B. Netanyahou mal informé sur le... jeans iranien !

    Pas de jeans en Iran selon B Netanyahou ? Résultat: un buzz de la blogosphère.

    Comment une prise de parole publique, médiatique du premier ministre israélien (mais  mal informé car son assertion se  base sur des préjugés très réducteurs) .

    Donc comment une parole rapide, simpliste  mène à une réaction humoristique  en retour sur Twitter et Facebook :

    http://www.courrierinternational.com/article/2013/10/08/revolte-en-jeans-contre-netanyahou

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-orient/iran-netanyahu-rhabille-pour-l-hiver-par-les-tweetos-pour-ses-propos-sur-le-jean_1288648.html

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/10/07/97001-20131007FILWWW00680-iran-des-jeans-contre-netanyahou.php

    http://www.lesoir.be/334878/article/actualite/monde/2013-10-07/iran-manifestation-des-jeans-se-moque-netanyahou

    http://www.lapresse.ca/international/moyen-orient/201310/07/01-4697334-des-jeans-iraniens-pour-netanyahou.php

    Multiple  autres dizaines articles...

    Il est étonnant -voire un peu  orgueilleux- effectivement en terme d'intérêt, pour un homme politique de premier plan, d'aller faire des commentaires sur les tenues vestimentaires de populations. La sienne ou ici, celle des autres. En se trompant en plus !netanyahou,iran,twitter,geo-stratégie du rire,blogosphère,facebook,onu,assemblée générale,jeans,mode

    C'est un peu :"de quoi je me mêle?"

    Cette vision à gros sabots   s'ajoute, en plus, à l'affaire du schéma  qui avait déjà  écorné l'image du responsable israélien  à New-York en septembre 2012 avec son dessin là encore simpliste présenté   à  l'Assemblée générale de l'ONU, cette tribune de la représentation mondiale.

    Image comme sortie d'une Bd pour moins de 8 ans, un peu Bibi Fricotin bricoleur.

    Ce croquis pour école maternelle avait vivement fait réagir les membres de l'Assemblée pris un peu pour des.... idiots ce jour là.netanyahou,iran,twitter,jeans,mode

    http://www.bfmtv.com/international/dessiner-une-bombe-iranienne-nest-pas-un-metier-facile-345958.html

    Les politiciens internationaux, responsables de premier plan n'avaient pas tweeté, eux,  en retour.

    Silence gêné plutôt, dans ces assemblées de politiciens professionnels.

      En revanche, les dommages collatéraux sont directement visibles l'année qui suit: B Netanyahou vient de tenir son discours le 1er octobre  2013 à la Tribune de l'Assemblée Générale devant une salle..très  clairsemée.

    "L'assistance clairsemée présente dans l'hémicycle a montré éloquemment que, pour la plupart des Etats membres de l'ONU, la tonalité belliciste – sans surprise – du discours de M. Nétanyahou n'était pas, pour cette année au moins, pertinent" (le Monde)

    GEO-STRATEGIE DU RIRE DE LA BLOGOSPHERE

    Vue l'éminence de sa position politique,  M. Netanyahou  pose surtout problème  par ce genre de sortie  médiatique mal informée...à ses services secrets.

    L'attitude du responsable  montre surtout qu' il y a du pain sur la planche au Proche-orient pour une meilleure inter-connaissance. L'ignorance de l'Autre est abyssale. Inquiétante. 

    Visiblement, elle n'empêche pas  de prendre  la parole. Quitte à  se ridiculiser car en 2013, la monnaie de la pièce arrive immédiatement en boomerang d'humour par voie de  la ....géo-stratégie du rire de la blogosphère.

    Ceci dit,  il n'est pas si banal en ce moment, de rire au Proche-Orient, en dangereuse surchauffe...

                                                                                                             Sylvie Neidinger

     

     

     

     

  • Syndrome de "Suez": pragmatisme intelligent de Obama, amateurisme français

    Syrie-On peut nommer syndrome "suez" cette propension d'un Etat à s'autoriser à intervenir  dans un confit externe. Puis à se faire taper sur les doigts par "plus fort" que lui.

    Dans l'affaire Suez réelle, deux anciennes puissances coloniales: la France et l'Angleterre, accompagnées d'Israel étaient intervenues unilatéralement autour du Canal de Suez. Pour ensuite s'en retirer immédiatement  lorsque "Plus grand" c'est à dire USA et URSS l'avaient demandé.

    Le même syndrome de Suez était lisible dans le projet d'attaque franco-américaine punitive programmée le 31 août 2013 dernier de la Syrie. Hors de tout mandat de l'ONU et en très grande solitude.

     "Plus grand" est intervenu,comme dans l'épisode Suez initial.

    Le respect du droit international a prévalu."Plus grand" a été cette fois l'ONU, la Russie+Chine+GB (son Parlement) l'opinion publique internationale largement défavorable aux attaques (énorme pression) + ... Barack Obama lui même donc les Etats-Unis.

                           LES USA EN SORTENT PARADOXALEMENT GRANDIS

    Le Président US a eu l'intelligence pragmatique d'une immense volte-face, comprenant que les conditions du succès n'étaient pas réunies. Il a refusé d'ouvrir seul en Syrie   une porte destructive  dont il ne savait pas ce qui se trouvait derrière. Il a refusé une position de lonesone cowboy même avec la France, partenaire non cité, quantité négligeable pour l'Amérique. Il s'en sort "par le haut" Même si son intention profonde restait l'option martiale.

    Obama a tout gagné sur cette gestion ponctuelle. Puisque qu'il est revenu dans la cour des décideurs écoutés, au lieu de faire entrer l'Amérique dans une problématique type Suez où une fois les bombes punitives lâchées par la première puissance militaire mondiale, des comptes politiques, juridiques, allaient être demandés par des supra- instances internationales, par  l'opinion externe, interne, avec  un service après vente probablement pénible à justifier. Surtout après le grave échec complet  de la politique Us en Irak.

    Les USA et la Russie se sont donc réunis à Genève pour discuter de l'élimination des armes chimiques syriennes aboutissant  une résolution onusienne votée dans la foulée. Premier consensus depuis longtemps.

    Certes la résolution non contraignante est favorable à la vision Russe et modère les éventuelles velléités impérialistes US.

    L'erreur magistrale de départ des occidentaux dans l'affaire syrienne est d'avoir négligé à quel point ce pays  est lié stratégiquement  à la Russie (à la Chine, etc.) Dans l'euphorie des mal nommés Printemps Arabes, les occidentaux  très sûrs d'eux, aveuglés par leur propre désir de prédation  géo-stratégique  ont prononcé un "dégage" aux dirigeants syriens alors que le pays vit dans la sphère russe. Pour mieux visualiser, c'est comme si Russes et Chinois avaient intimé aux dirigeants d'Israël de dégager alors que cet Etat est évidemment  intrinsèquement lié aux USA.

    Ce qui est inimaginable dans un cas l'était tout autant  dans l'autre! Les Russes ont des bases maritimes dont Tartous, forment les militaires depuis des dizaines d'années. Ce "dégage", avec cette méthode là, était surréaliste. Il a duré 2 ans et demi. Les Russes n'ont jamais cédé.

    Barack Obama vient d' entériner par sa volte-face la complexité du conflit.

    Un certain impérialisme américain a  certes perdu de son arrogance dans ce renoncement.

    Mais  un certain réalisme américain a prévalu, démontrant une Amérique qui reprend sa place négociatrice en chef, capable de s'ouvrir à d'autres arguments que ses désirs belliqueux.

    Le Président Obama a bien joué d'autant que les informations d'aujourd'hui 1er octobre  sur la paralysie des financements fédéraux bloqués par les républicains auraient gravement entaché la gestion du dossier syrien. En effet comment un Etat qui peine à financer la protection sociale de ses propres habitants, qui prend le risque de bloquer son propre système fédéral se  mèle-t-il à l'international de dégager par les bombardements hors du droit international un régime politique tiers?

      LA FRANCE EN SORT AFFAIBLIE,  TOUJOURS ENGLUEEE DANS SON SYNDROME SUEZ

    La France continue à se croire si importante.

    L.Fabius voulait une résolution hyper contraignante sur la Syrie. Elle ne l'est pas.

    F Hollande propose même à New-York de changer les règles du jeu international!   Une modification des règles de fonctionnement du Conseil de Sécurité de l'ONU, pas moinns ! Avec des moments où "on" ( qui?)  pourrait agir en se passant du veto sur la seule idée d'un belligérant. Raisonnement inaudible évidemment car le droit international est Droit. Si les exceptions démarrent, il n'y a plus....de Droit.

    Chacun ferait alors selon son bon vouloir. "J'aime pas ce pays; tient, il m'intéresse, il a des ressources. Tient, j'y lâche ma petite bombinette"

    Grâce à un média,  une information a été essentielle pour la lecture des évènements récents : avoir accès aux élément historiques de la journée du 31 août donnés en toute inconscience  par l'Elysée. Inconscience car au lieu de grandir l'action du président Hollande, l'amateurisme le plus total se lit entre les lignes.

    Une exclusivité du Nouvel Observateur. Texte essentiel pour comprendre les faits que l'Histoire retiendra:

    http://tempsreel.nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20130927.OBS8824/exclusif-comment-hollande-avait-prevu-de-frapper-la-syrie.html

    Je l'avais cité hier dans la précédente note. J'y reviens in extenso tellement c'est choquant.

    "Les frappes sont pour ce soir." Le samedi 31 août, au matin, les plus hauts responsables français, civils et militaires, sont convaincus que le président de la République va déclencher le bombardement punitif de la Syrie la nuit suivante. Plus étonnant encore : François Hollande lui-même le croit aussi. Et cette incroyable méprise va durer jusqu'à la fin de l'après-midi. Entre-temps, pendant une dizaine d'heures, la machine de l'Etat aura été mise en branle pour effectuer ces frappes franco-américaines, les "vendre" à l'opinion et en gérer les conséquences diplomatiques.

    Cette folle journée débute à 3 heures du matin, ce samedi 31 août, lorsque l'officier de permanence chargé des communications du président de la République reçoit un appel de son homologue américain. Ce dernier le prévient que Barack Obama va téléphoner à François Hollande sur la ligne directe et sécurisée qui relie l'Elysée à la Maison-Blanche. Quand ? Le jour même à 18h15, heure de Paris. Le malentendu transatlantique commence - un quiproquo risible s'il ne s'agissait de guerre.

    Conseil de guerre

    Décalage horaire oblige, le conseiller diplomatique de François Hollande, Paul Jean-Ortiz, découvre le message de la Maison-Blanche à 8 heures, dès qu'il arrive à son bureau, rue de l'Elysée. Il prévient illico François Hollande, qui décide de convoquer un conseil restreint juste après le coup de fil de Barack Obama. Devront être présents les ministres de la Défense, de l'Intérieur et des Affaires étrangères, ainsi que les "grands subordonnés" : le chef d'état-major, les patrons de la DGSE et du Renseignement militaire... Un conseil de guerre à l'issue duquel le chef de l'Etat va donner l'ordre formel du début des frappes françaises en Syrie. C'est du moins ce que croit François Hollande et, avec lui, toutes les personnalités convoquées.

    Ce 31 août au matin, l'Elysée demande donc aux militaires de se tenir prêts à exécuter cet ordre supposé imminent.

    Le plan était de bombarder pendant une nuit, en commençant vers 3 heures du matin au moment où les gens sont profondément endormis, dit un haut responsable français. Il s'agissait de détruire notamment des batteries de missiles et des centres de commandement de la quatrième armée, la chimique."

    Les frappes doivent être réalisées par plusieurs Rafale volant en Méditerranée, au-dessus des eaux internationales. "Nous ne voulions pas tirer à partir du ciel turc, raconte un autre. Nous redoutions qu'Assad n'invoque la légitime défense et ne bombarde son voisin, ce qui risquait d'impliquer l'Otan."

    Il y a un hic : les missiles de croisière Scalp prévus pour l'opération ayant une portée maximale de 250 kilomètres, les bombardements français ne pourront atteindre que des points situés dans l'ouest de la Syrie, Damas compris. Les Américains se chargeront de tout le reste. "Mais nous ne dépendions pas d'eux pour nos tirs et notre ravitaillement en vol, tient-on à préciser à la Défense. Il y a une seule chose que nous ne maîtrisions pas : le calendrier. C'est Obama qui devait donner le top départ."

    Des preuves "déclassifiées"

    Pour prouver à l'opinion que François Hollande n'agit pas à la remorque des Etats-Unis, façon Tony Blair pendant la guerre en Irak, l'Elysée décide aussi, ce samedi 31 août, de "déclassifier" certaines preuves françaises de l'attaque chimique. "Nous avons appelé ce document 'Synthèse nationale de renseignement déclassifié' et nous avons mis un drapeau bleu, blanc, rouge sur chaque page", raconte un officiel. Et, en prévision des frappes du soir, le ministère de la Défense fait fuiter ce texte dans le "Journal du Dimanche" à paraître le lendemain.

    L'ensemble du plan de communication de l'opération est établi au cours d'une réunion à 14h30 ce même samedi dans le bureau de Paul Jean-Ortiz, avec les directeurs de cabinet des principaux ministères concernés. "Nous avons discuté des images à fournir aux journaux télévisés, celles de la montée en puissance de l'opération qui étaient déjà prêtes, et celles des premières frappes que pourrions livrer très rapidement", explique un officiel. "Nous avons aussi débattu du moment où il faudrait informer certaines personnalités étrangères, raconte l'un des participants. Il a semblé évident que François Hollande préviendrait lui-même Angela Merkel, juste après le coup de fil d'Obama."

    "Le jour J était arrivé"

    D'où vient cette certitude que le président américain va donner le top départ ce samedi ? "Tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé", dit un responsable français. Cela faisait une semaine que la perspective d'une action militaire franco-américaine contre la Syrie apparaissait inéluctable.

    Tout a commencé le dimanche précédent, c'est-à-dire quatre jours après l'attaque chimique contre les populations civiles, quand Barack Obama et François Hollande ont discuté de plusieurs types de "punitions", y compris militaires. "Dès le lendemain, les états-majors des deux pays ont commencé à travailler à un plan de frappe commun", dit-on au ministère de la Défense.

    Certes, les jours suivants auraient pu tout faire dérailler. Le mercredi, à Londres, la Chambre des Communes a voté contre une participation britannique à ces frappes. Et, on le sait moins, le jeudi, les Français et leurs alliés ont raté leur "blitz" diplomatique visant à conférer, si ce n'est une légalité, du moins une certaine légitimité internationale à une action militaire contre la Syrie. Ils espéraient recueillir une majorité des voix au Conseil de Sécurité, et ainsi contraindre Pékin et Moscou à opposer leur veto. Malgré les efforts de Laurent Fabius, Paris, Londres et Washington ne sont pas parvenus, selon nos informations, à rallier un nombre suffisant (six) de suffrages des pays membres non permanents du dit Conseil. Si bien que l'idée de passer par l'ONU a été abandonnée.

    Pourtant, en fin de semaine, les Américains sont toujours aussi déterminés. Le jeudi, la conseillère de Barack Obama pour la sécurité, Susan Rice, fait savoir à Paul Jean-Ortiz que, malgré la défection britannique et le revers onusien, son patron est "tout près d'y aller". Et le lendemain, le vendredi 30, plusieurs indicateurs en provenance de Washington font penser aux Français que des frappes américaines sont imminentes. "Ce jour-là, John Kerry s'est entretenu plusieurs fois avec Laurent Fabius, assure un officiel. Il lui a dit que Barack Obama lui avait demandé de 'préparer l'opinion publique à des frappes.'" Au cours de cette même journée, dit un autre, "la Maison-Blanche a publié ses preuves sur le massacre chimique".
    Et toujours ce vendredi, François Hollande et Barack Obama ont de nouveau discuté longuement. Le président américain dit qu'il n'a pas encore pris sa décision définitive mais que celle-ci ne saurait tarder. Il ajoute que les frappes pourraient avoir lieu bientôt, "avant ou après le G20", précise-t-il. "Rappelons-nous demain ou après-demain", conclut-il.

    Le revirement d'Obama

    Si bien qu'à l'annonce d'un nouveau coup de fil de la Maison-Blanche les conseillers de François Hollande sont persuadés ce samedi 31 août que le président américain a tranché dans la nuit et qu'il déclenchera l'opération le soir même ou au plus tard dans la nuit du dimanche (hypothèse peu probable puisqu'il part en Europe le lendemain). Personne à l'Elysée n'imagine qu'après avoir reçu une lettre de 186 parlementaires lui demandant de faire voter le Congrès Barack Obama a décidé in extremis de leur donner raison et encore moins que les principaux responsables de la Chambre des Représentants et du Sénat sont déjà au courant - plusieurs heures donc avant François Hollande...

    "J'ai décidé d'y aller, dit le chef de la Maison-Blanche à son homologue français ce samedi à 18h15, mais je vais d'abord demander l'aval du Congrès." François Hollande est abasourdi. Il essaie de convaincre le président américain de revenir sur sa décision - en vain. Le chef de l'Etat rejoint alors les hommes qu'il a convoqués dans le salon vert pour un conseil restreint. Il ordonne aux militaires de rappeler les Rafale et évoque les prochaines fenêtres de tirs. De l'avis général, il n'en reste plus qu'une : aux alentours du 15 septembre, entre le vote des parlementaires américains et l'ouverture de l'Assemblée générale des Nations unies. "Après ce sera très difficile, voire impossible", convient-on. Cette ultime fenêtre sera refermée la semaine suivante par une manoeuvre diplomatique astucieuse de Vladimir Poutine.

    Analyse de texte, noter la tonalité incertaine du vocabulaire employé: François Hollande "croit" "les hauts responsables sont "convaincus", la "méprise" va durer toute la"folle" journée;"malentendu transatlantique "quiproquo risible s'il ne s'agissait d'une guerre";"nous ne maitrisions pas le calendrier, Obama devait donner le top départ"

    Amateurisme absolu: les français ont cru que le coup de fil attendu de Obama dans l'après-midi  signifiait le top départ. Mettant en branle la folle journée française qui lance le timing. L'article dit "quiproquo risible s'il ne s'agissait d'une guerre".Obama a annoncé au  public américain son... non engagement dans l'après midi.

    AMATEURISME HALLUCINANT DE HOLLANDE ET SES EQUIPES, PIEGEES PAR LEUR ENVIE D'EN DECOUDRE !

    Sommum du texte :  "pour prouver à l'opinion que François Hollande n'est pas à la remorque des Etats-Unis version Tony Blair nous avons mis un drapeau bleu blanc rouge sur les pages du communiqué qui allait fuiter à la presse".....!!!!!!!!!!!!!!!

    Plus incompétent, tu meurs!

    Suite "tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé"; " la perspective d'une action militaire franco-américaine apparaissait inéluctable"

     Toujours le vocabulaire du putatif : "personne à l'Elysée n'imagine"; "les conseillers sont persuadés" "

    On apprend dans ce texte que les principaux responsables de la chambre des représentants furent informés plusieurs heures avant Hollande ! On apprend que Barack Obama avait pourtant  demandé aux français de préparer leur opinion publique.

    Fin. On lit que François Hollande, abasourdi, rappelle ses rafales. Sans commentaire. Le texte se suffit à lui-même.

                                                  **

    Si on peut résumer l'épisode géostratégiques du 31 août en d'autres termes :

    François Hollande a péché par immense orgueil. Depuis que les anglais ont dit non, il s'est retrouvé en couple durant  une semaine avec l'Amérique  -  vanté comme le couple franco-américain  par les médias hexagonaux tout aussi orgueilleux- 

    N'en croyant pas ses yeux, il a voulu épouser sa promise de rêve.

    Mais la belle Américaine, plus puissante, plus riche  plus jeune, plus jolie a trompé tous  ses espoirs en se retirant brutalement  du lit de noces au dernier moment. Par un magistral volte-face.

    Conclusion. Se mettre en ménage  avec plus grand que  soi quitte à y perdre son âme était un pari risqué. Ici l'âme évaporée étant la  souveraineté de  la France, son indépendance, les dizaines d'années de diplomatie sérieuse.

    Le pari personnel du Président de la République est complètement perdu. Très inquiétant en tous cas  pour l'image donnée de la France devenue à la fois  ultra va-t-en-guerriste et  basiquement  suiviste. C'est contradictoire.

    Cette contradiction  est induite dans ce que j'ai nommé le "Syndrome de Suez".

     

                                                                          Sylvie Neidinger


    Ce blog a ouvert une nouvelle rubrique politique à l'occasion de ces évènements intitulée  Grenouillade...: quand la France surjoue.

  • Humour militaire Helvète

    Pour les exercices 2013 du 26 au 28 août dernier, le commandement militaire suisse a choisi un scénario plutôt humoristique et original:  la réponse à une attaque venue de l'ouest, la France voisine!

    De  la "Saônia" plus exactement, renommée à l'occasion  ex-France.(Rire)

    "Ex" car l'hexagone serait désintégré et devenu agressif pour raisons de... sur-endettement !humour suisse,exercices militaires 2013.

     En fait, l'Armée de Berne voulait-elle   réécrire l'Histoire, la vraie  et rejouer l'arrivée des Burgondes de Burgondie,  la  Bourgogne  ??? Un véritable scénario historique  régional lui. Il date juste de quelques siècles...

    Selon Daniel Berger, commandant de la brigade blindée suisse, "l'exercice n'a strictement rien à voir avec la France que nous apprécions, il a été préparé en 2012, alors que les relations fiscales franco-suisses étaient moins tendues. Des villes françaises sont citées uniquement pour donner des échelles réelles aux soldats".

     Comme ces militaires (+ les  politiques qui ont validé ce débordement d'imagination)   continuent à avoir  beaucoup d'humour, ils certifient aujourd'hui le plus sérieusement du monde que le choix du vocabulaire et  du pays qui attaque  n'avait surtout  rien à voir ....avec les exécrables mauvaises relations franco-suisses actuelles ! Surtout pas....

    Impossible puisque l'Etat-Major helvète dit "apprécier la France"...

    Ni bien entendu, rien à voir avec  la région... franc-comtoise  d'origine du ministre français de l'économie  Pierre Moscovici.

    Le politicien est issu en effet de Montbéliard (Doubs) cette Saônia  mythique qui selon les dernières notes des services secrets confédéraux et cantonaux menace très très durement l'Helvétie !

    Pierre Moscovici, ce  généralissime en chef aurait d'ailleurs  déjà prévu quelques missiles. Préparatoires à l'invasion. Fiscale? Ou pour le bon chocolat, les meules de gruyère ?

    Tordus de rire.     On attend le scénario 2014 avec impatience !      

                                                                     Sylvie Neidinger

     

    Suite : Invasion de Saônia. Invasion de Syria.

    Cessons de rire ou rions plus fort, comme on veut. Les Suisses ont en réalité parfaitement raison de prévoir le débordement martial français. Il suffit de lire le programme solitaire réel prévu par François Hollande à propos de la Syrie:

     nouvelobs.com/guerre-en-syrie/20130927.OBS8824/exclusif-comment-hollande-avait-prevu-de-frapper-la-syrie.html

     On découvre dans cet article le  scénario réel établi par  l'Elysée et l'Etat-Major français digne de la meilleure ...bande dessinée :

    "Pour prouver à l'opinion que François Hollande n'agit pas à la remorque des Etats-Unis, façon Tony Blair pendant la guerre en Irak, l'Elysée décide aussi, ce samedi 31 août, de "déclassifier" certaines preuves françaises de l'attaque chimique. "Nous avons appelé ce document 'Synthèse nationale de renseignement déclassifié' et nous avons mis un drapeau bleu, blanc, rouge sur chaque page"(....!) raconte un officiel. Et, en prévision des frappes du soir, le ministère de la Défense fait fuiter ce texte dans le "Journal du Dimanche" à paraître le lendemain.(...) D'où vient cette certitude que le président américain va donner le top départ ce samedi ? Tout nous conduisait à penser que le jour J était arrivé"(.......!!!!), dit un responsable français. Cela faisait une semaine que la perspective d'une action militaire franco-américaine contre la Syrie apparaissait inéluctable."  

    Rire autorisé tellement la  procédure de GUERRE REELE concoctée à l'Elysée par des "officiels-certes du dimanche...- ici décrite est entachée d'amateurisme et de ridicule.

    "Tout nous conduit à penser" que c'est ...très préoccupant! On hallucine: l'attaque est prévue pour être vendue médiatiquement comme étant française grâce à cet   argument " parce qu'on a mis  le ....drapeau bleu blanc, rouge sur le...papier du communiqué!!!! "Et que" tout conduit à penser que la date serait le"...

    Argument impressionnant de naïveté de la part de ceux qui détiennent le pouvoir atomique par ailleurs.

    L'article a le mérite de présenter la "fabrication" d'une communication pour justifier une guerre.

    On ne parle pas ici d'un exercice militaire comme celui que la Suisse vient de réaliser. Mais du réel ! L'Elysée allait réellement lancer le pays dans un conflit, dans ces conditions de préparation...

    Bigre, en moins de  10 mois, le voisin territorial de la Suisse attaque le Mali, programme pour le 31 août une  attaque de nuit  de la Syrie. Une petite guéguerre perso, hors Otan. Certes contrariée.

    Berne s'inquiète... à juste titre de ce va-t-en-guerrisme effréné venu de sa frontière ouest. Alerte rouge !           SN




  • Roms: l'énorme responsabilité de Bruxelles version Reding

    Rédigé par Eric Conan, dans Marianne, un excellent article qui résume parfaitement les responsabilités qu'il identifie comme "folles " de la Commission de Bruxelles. Il servira de base initiale  à la présente  réflexion  sur le thème des populations roms.

    Il  nomme "POLITICIENS HORS SOL" ces supra politiques qui imposent des orientations sans grande préoccupation de leurs résultats sur le terrain.

    Dont la commissaire Viviane Reding est un parfait exemple.

    http://www.marianne.net/Valls-et-les-Roms-apres-la-gauche-folle-l-Europe-folle_a232528.html


    Extrait Eric Conan: "La responsabilité de l’Union européenne dans la situation catastrophique des Roms est énorme. Si les occupations illégales de citoyens roumains et bulgares posent de plus en plus de problèmes dans la plupart des pays d’Europe de l’ouest, c’est avant tout le résultat d’une maladie bruxelloise bien connue : un fonctionnement juridique et abstrait qui pratique le déni des réalités aussi bien avant les prises de décisions qu’après, lors de leur application désastreuse. C’est la langue de Viviane Reding : un monde, imaginaire, en apesanteur fait de « droits », de « valeurs communes » et de « principes européens ». Elle laisse le concret aux Etats. Quelque chose ne tourne pas rond dans cette conception procédurale de la construction européenne – le primat donné aux principes sur l’efficacité politique – et la question des Roms en constitue un beau cas de figure."

    Interviewée la commissaire Reding indique que l'Europe met de l'argent sur la table pour régler le problème d'intégration roms et s'offusque de ne pas voir de résultats !

    1- L'argent européen vient des Etats membres.

    2-Moult questions se posent sur l'intégration des roms. Le ministre de l'intérieur français, Manuel Valls a donné des indications en ce sens. Les roms des anciens pays de l'est souhaitent  des.... immeubles complets et non des appartements. Pour pouvoir toujours  vivre suivant un mode de vie de familles élargies comme ils l'entendent !

    Les clans sont  dirigés par des chefs qui peuvent s'avérer avoir des pratiques mafieuses voire esclavagistes (exemple réel attesté "clan des mendiants" issu de Barbulesti en activité sur le Grand Genève  par exemple) Les clans sont spécialisés. Sur Annecy, c'est plutôt la récupération de métal.

    Nota: ces populations sont majoritairement des sédentaires et non des nomades du voyage. En Roumanie, ils vivent dans des villages. Bien évidemment lorsqu'ils sont expulsés, ils "bougent" à leur corps défendant.

    Au centre ville de Grenoble, les commerçants avaient  émis des plaintes en 2012  car  les prostituées roms entraient carrément dans les magasins pour proposer la botte à des hommes totalement interloqués. Démontrant au passage que ces nouvelles populations cassent les codes sociaux des pays d'accueil et se moquent bien de choquer ou non.

    L'autre jour à Plainpalais, Genève un jeune  couple rom certes en provocation a joué une scène obscène devant les trams. Puis a éclaté de rire bruyamment et hurlé. Une minute de folie devant quelques mères et leurs enfants au milieu de l'après-midi.

    Autre extrait par Eric Conan "Nombreux furent ceux qui alertèrent en effet Bruxelles avant qu’il ne soit question d’intégrer la Roumanie et la Bulgarie. Depuis longtemps, le sort malheureux des Roms est essentiellement un problème roumain mais l’Europe n’a même pas cherché à faire de sa résolution une des conditions de l’adhésion de la Roumanie. Il y avait dans ce pays plusieurs millions de Roms maltraités et discriminés, véritables sous-citoyens dans ces contrées pauvres, et leur accorder la libre circulation ne pouvait que les pousser à fuir leur malheur et entraîner leurs déplacements, lesquels déboucheraient sur plus de problèmes que de solutions.

    Depuis 2007 ces craintes sont confirmées. Bruxelles estime avoir la conscience tranquille en précisant que le Fonds social européen a mis à la disposition de la Roumanie près de 20 milliards d’euros de 2007 à 2013 pour « l’insertion des groupes vulnérables », mais ne se préoccupe pas de savoir que la Roumanie ne s’en sert pas ou mal, préfèrent se débarrasser des Roms en les poussant à aller voir ailleurs. Etrangement, le sort des Roms chez eux semble moins préoccuper Viviane Reding que le sort des Roms en France… "

    L'argument développé dans Marianne  est excellent: Bruxelles ne demande pas de compte aux pays d'origine mais bizarrement uniquement à ceux qui subissent !!!!!

    Des sociologues viennent devant les caméras (comme hier vendredi 27 à C dans l'air Martin Olivera Anthropologue, membre de l'Observatoire européen Urba-Rom)  évoquer les différentes vagues d'émigrations intra européennes.

    Et  de citer les.....Portugais, Espagnols, Italiens, Polonais !!!Comme exemple de celles qui ont aussi vécu dans conditions précaires au départ. Pour démontrer  ensuite qu'elles se sont bien intégrées.

    Or, comment oser une seule seconde comparer les immigrations de travail de célibataires au départ (années 30 pour les Italiens, années 60 pour les Portugais) de populations structurées à ces récents clans familiaux migrants et leurs bidonvilles à l'hygiène immonde, campements qui peuvent sentir le plastique brûlé des câbles volés et dans lequel les chefs mafieux peuvent faire  la loi ?

    Au même titre que les Italiens, Portugais ...les gens du voyage et les gitans venus d'Espagne du sud ouest  de la France par exemple n'acceptent pas, à juste titre, d'être une seule seconde, d'être comparés aux populations  roms. Les histoires, les vécus, les modes de vie diffèrent.

    Anecdote réelle de l'été 2013. Un agriculteur de la Drôme me disait avoir embauché cet été de jeunes roms entre autre main d'oeuvre difficile à trouver pour récolter des abricots. Ils ont pu entrer dans un circuit de travail, bonne nouvelle pour ces jeunes. Et preuve que les généralisations sur "roms=voleurs"sont abusives.

    Tout s'est bien passé. Ils étaient hyper gentils, cherchant eux, à mieux connaître les autres avec qui ils travaillaient et qui habituellement sont supposés les rejeter. Et vice versa.

    Une seule chose. Le jour de la paie, des types sont arrivés pour récupérer et les jeunes....et leurs salaires.

    Autre exemple cette semaine : des enfants "dressés" à voler.

    Ce blog Neidinger avait déjà traité de l'esclavage subi chez les roms par les "chefs".

    Ceux de Barbulesti agissant sur Genève/ Ambilly par exemple ont fait l'objet de débats  animés à Genève entre pôles politiques différents.

    http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/La-petition-contre-la-loi-antimendicite-penalisee-par-l-operation-Barbulesti-/story/24343461

    Madame Reding, elle fait comment pour gérer ceci ? L'esclavage, c'est interdit !

                                                                                                                     Sylvie Neidinger

  • Mondial de football/Qatar: morts de 44 "ouvriers esclaves" népalais

    Scandale autour  de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar.

    Tout va très bien Madame la Marquise. Et dans le meilleur des mondes, footballistique, politique...

    44 ouvriers népalais décédés cet été sur le chantier de construction.qatar,footlball,coupe du monde,népalais,ouvrier décédés,chaleur

    Leurs journées  sur des chantiers  physiquement épuisantes, trop longues sous des conditions extrêmes...Quand on connait les températures du Qatar ! (plus de 50 °à l'ombre)

    Les habitants du pays résistent eux ....sous les climatiseurs.

    Au rythme actuel, 4000 décès sont "prévus" jusqu'à la fin du chantier de ce Mondial !

    http://www.liberation.fr/sports/2013/09/26/mondial-2022-la-fifa-tres-preoccupee-par-l-exploitation-de-nepalais-au-qatar_934951

     Question: tout va-t-il  très bien dans la conscience des organisateurs FIFA de la Coupe du Monde ?

    Réponse : certainement !

                                                                                  Sylvie Neidinger

     

    Suite: réponse de la Fifa du 27 septembre : elle se dit..préoccupée .Seulement préoccupée?    

                                                                      **

    http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/09/26/des-esclaves-nepalais-morts-au-qatar-sur-les-chantiers-de-la-coupe-du-monde_3484869_3242.html

    http://www.liberation.fr/monde/2013/09/26/des-dizaines-d-ouvriers-nepalais-morts-sur-les-chantiers-du-qatar_934969

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20130926trib000787337/qatar-des-dizaines-d-esclaves-nepalais-morts-sur-les-chantiers-la-coupe-du-monde-de-foot.

    http://www.liberation.fr/sports/2013/09/26/mondial-2022-la-fifa-tres-preoccupee-par-l-exploitation-de-nepalais-au-qatar_934951

    http://www.lemonde.fr/sport/article/2013/09/28/le-qatar-peut-il-perdre-la-coupe-du-monde_3486633_3242.html