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Pour la 5ème année, la Fondation Chirac remettait son Prix pour la Prévention des Conflits le jeudi 21 novembre, comme de tradition, en la salle Levy-Strauss du Musée du Quai Branly.
En la présence de Jacques Chirac. Ce qui ne fut pas le cas en 2012.
Denis Mukwege est lauréat 2013.
L'association Femmes Africa Solidarité recevant elle, le Prix Spécial du Jury.FAS fut fondée à Genève en 1996 par Bineta Diop pour ...prévenir (déjà!) les conflits en Afrique.
Le viol est l'un des plus vieilles armes de guerre connues. Mais la modernité en industrialise les méfaits.
Fils de pasteur, Denis Mukwege, médecin exerce à Bukavu , Sud-Kivu (RDC) puis fonde l'hôpital de Panzi avec une ONG suédoise en 1999.
Il est amené à gérer les résultats dramatiques de la destruction volontairement programmée ...des organes génitaux féminins par objets tranchants. Ce, en plus des traumatismes psychologiques liés aux viols de masse. Cela se passe au Kivu et régions avoisinantes.
Le lauréat s'efforce d'obtenir dans son institution ...justice, en plus de soigner. En fournissant une assistance juridique.
Le respect du Droit comme meilleur soin psychique !
AREOPAGE POLITIQUE DE TRES HAUT NIVEAU
La presse a cette année plus que les autres, bien médiatisé le Prix Chirac.
Certes, le Président de la République Hollande et une quinzaine de ministres actuels et anciens (Baroin, Alliot-Marie, Juppé, Toubon, Valls, Douste-Blazy, Benguigui....) ont fait le déplacement.
Mme Irina Bokova, présidente de l'Unesco, les Ambassadeurs. M Barnier (UE)
La salle- comme à son habitude- était également forte de témoins de la vie civile tels Yann Arthus Bertrand, membre, François Pinault, Edgar Morin, Yves Coppens...
Et les chiraquiens indéfectibles toujours fidèles depuis le départ de celui qui gouverna la France 14 années durant.
La première édition, à la Sorbonne en 2009, avait déjà connu une forte médiatisation post- évènement suite à la visite présidentielle de N Sarkozy. Lequel fut un peu provoc' ce jour là face à une salle de gaullistes...historiques (souvenir)
FLAMBEAU REPRIS PAR CLAUDE CHIRAC
En 2013, les médias ont vu le verre à moitié plein ou vide. C'est selon :
-Les uns indiquant combien la présence du Président Hollande apporte de visibilité à la Fondation qui manquerait de moyens. Certes elle a souffert d'une certaine absence physique, dans ses locaux, de Jacques Chirac pour motifs de santé. Elle dut réduite sa voilure mais elle est bien vivante, soutenue par ses sponsors dont la Fondation Orange, le Conseil supérieur du notariat et autres...!!!!! Le Prix est tout de même doté de 50 000 euros et la Fondation Chirac soutenue par un dynamisme toujours puissant autour de la personnalité du fondateur.
-Les autres soulignent combien François Hollande en déficit de notoriété avait tout à gagner à se montrer auprès du célèbre Président. Il a d'ailleurs démarré son discours par le lien corrézien qui les unit...
Peu de médias ont signalé cette année le passage de témoin entre le père et sa fille.
Claude Chirac a présidé avec maestria la cérémonie. Très chiraquienne en fait (normal!).
Une forte présence mais sous une grande simplicité, humour, à l'aise avec tous, des plus officiels aux inconnus, humaine. Un salut à" Bernie"au passage... Les mêmes qualités de gentillesse et fermeté que celles prêtées à son père....
Ce n'était pas gagné face à une salle si institutionnelle!
Elle a franchement réussi à reprendre le flambeau. Pour mener la Fondation en total accord avec Jacques Chirac mais par délégation.
A la barre désormais pour pouvoir continuer à doter du Prix Chirac, chaque année, les véritables militants de la Paix qui s'engagent sur le terrain difficile des conflits, en Afrique et ailleurs, à corps perdu.
Pour "mobiliser afin que les principes de paix prévalent sur les facteurs de guerre",phrase clef de l'action.
Rappel: le Prix de la Paix était allé en 2009 à ....un pasteur et un imam. L'imam Ashafa et le pasteur James Wuye dialoguaient entre eux et leurs communautés respectives au Nigéria contre les exactions inter-religieuses.
Notamment celles du groupe Boko haram aujourd'hui tristement célèbre.
Groupuscule semant la terreur, déjà évoqué par la fondation Chirac, très en amont en 2009.
Ce, avant tout le monde...Mais la guerre a été plus forte. De facto, le combat pour la Paix encore plus justifié !
Sylvie Neidinger
Les lauréats 2013 entourés de Claude Chirac, M Marin (directeur du Musée et membre de la Fondation)Valérie Trierweiler.
L'enfant feuille cette année entre les mains bienveillantes du docteur Mukgewe
crédit image photos neidinger
Rubrique Prix de la Paix- Fondation Chirac
05/07/2017- Simone Weil et son mari entrent au Panthéon
17/11/2015- Fondation Chirac, le Prix de la Paix 2015 à Latifa Inb Ziaten, mère de victime
02/12/2013- 5ème Prix Chirac de la Paix. Contre le viol comme arme de guerre
23/11/2012- Prix 2012 de la Fondation Chirac pour la 1ère fois en son absence
27/11/2011-Prévention des conflits: la voix portée de Jacques Chirac
Pour la remise 2009 et 2010: ce blog n'existait pas encore pour le rapporter...
Le célèbre ethnologue Marcel Griaule, spécialiste des Dogons, a habité aux pieds sur Salève. Ses travaux sont régulièrement exposés au musée du Quai Branly .
L'association d'histoire locale La Salévienne organise une conférence en sa mémoire.
Aux bons soins de son petit-fils, Luc Franzoni, lui même docteur en droit, ancien haut fonctionnaire de l'ONU.
La manifestation se tiendra samedi prochain le 23 février, à 14h30 salle du fer à cheval à Collonges-sous-Salève.
Regards sur l’œuvre de Marcel Griaule, Collongeois et ethnologue.
"l'occasion de valoriser le patrimoine humain" du Bas-Salève" indique l'association au service de la Mémoire locale.
Sylvie Neidinger
Société historique http://la-salevienne.org
Marcel Griaule (1898-1956)