Je reçois mardi 8/11/22 ce message: annonce de la fermeture de la plateforme BlogsTDG : est-ce vrai ou non?
Je n'ai pas eu de réponse en retour de l'hébergeur.
Qui sait quoi ? Vraie info ou fausse info?
Sylvie Neidinger
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Sylvie Neidinger
Le manque de professeurs en poste à la rentrée 2022 n'est pas que suisse (cantons alémaniques en tension ) ni français mais international: jusqu'aux USA (Nevada particulièrement touché) et pas seulement.
Un caricaturiste né en Haute-Marne, Sanaga, a trouvé la solution en plus de la formation express de profs en 4 jours: que le prof se cale sur le ...meilleur élève !
SN
Loin des chocolats, des banques et de l'horlogerie, le Festival de Douarnenez découvre une autre Suisse, totalement exotique diront certains festivaliers tant elle s'éloigne des clichés conformistes.
On n'est pas sur place (dommage)
Laissons s'exprimer les témoins directs:
Festival de Douarnenez: «Helvètes underground», la Suisse autrement (rfi.fr)
Les vins suisses sont même de la partie. Avec grand humour Gérald Vallélian vigneron du Domaine des Faverges a cette phrase superbe "quand on me demande avec quoi boire du chasselas, je réponds: avec des amis !"
Alors Santé au cinéma suisse, underground (ou non) ! A la langue romanche aussi.
Bonne dégustation des films...
Sylvie Neidinger
Son excellence l'Ambassadeur de Suisse en France met en pratique SON idée originale: la diplomatie du vélo !
Il invente le contact avec son pays " de travail" par un tour de France en 12 étapes sur plusieurs mois. Il faisait escale hier 4 juillet 2022 à Saint-Ismier dans la Vallée du Grésivaudan (Isère), devenue Vallée de la micro-électronique de Grenoble. A la rencontre cette fois de l'Association des Suisses de l'Isère, le consul de Suisse à Lyon étant présent ainsi que le sympathique staff logistique. L'association fut fondée à l'initiative de la tessinoise Mariagrazia Masoni Courtois en 1996.
Roberto Balzaretti met ainsi en pratique son professionnalisme par la "double vue" (double regard=définition de la diplomatie !)
Il lui fallait quitter Paris pour visiter les cantons...français riches de leur diversité et bien lovés dans une géographie sociale dont la capitale centralisée importe finalement peu: une approche suississime!
Au long du périple, il rencontre certes les Suisses de France mais pas seulement : les français en lien avec l'Helvétie, les entreprises suisses en France, françaises en lien avec la Suisse, les milieux artistiques etc. Une équipe de l'Ambassade prépare évidemment la rencontre et suit le cycliste en voiture. Monsieur l'Ambassadeur est souvent accompagné sur route de ceux qui spontanément se joignent à lui.
Aujourd'hui 5 juillet, il visite le CEA le matin, grimpe vers le plateau du Vercors à Villars-de-Lans dans l'après-midi, soleil intense au rendez-vous.
On souhaite à cette initiative de trouver un large écho dans l'Hexagone mieux connu des Suisses que son contraire. Dommage.
Et même pour les français bien informés sur leur voisin de frontière directe (au delà des clichés chocolatiers et bancaires!): tout travail explicatif supplémentaire est le bienvenu.
Surtout en cette période de choix politiques suisses compliqués: Ah cette relation CH vers UE en mode "je t'aime moi non plus" avec "le-dit voisin" soit les... 27 de l'UE!
M BALZARETTI : DYNAMISME, DIPLOMATIE "A LA RENCONTRE DE"
PAR LE VELO
Il a du taf, le cycliste-diplomate ! Entre l'affaire de l'achat des F-35 par la Suisse en place d'avions français (annonce alors tonitruante) et les tergiversations autour de l'accord cadre global que l'Europe réclame désormais: un travail compliqué pour un Ambassadeur!
La Suisse actuellement reléguée au statut d'état tiers de l'UE s'accroche au passé, voudrait retrouver ses accords dits "en paquet" mis en danger en partie par...sa propre initiative populaire anti européenne de 2013 et les conséquences qui en résultent. Difficile...
Le pays alpin évidemment souverain et farouchement libre se retrouve actuellement à la croisée de chemins avec, comme on le constate dans les débats internes de tous ordres politiques, experts, réactions citoyennes sur les réseaux sociaux, un certain déni vis à vis de l'Europe institutionnelle et la situation exacte des enjeux. Au sens de penser que la situation antérieure va pouvoir perdurer.
Or, le vent a tourné. Combien la notion de "paquet" semble bizarre au regard externe:
Vous me prendrez bien un paquet de bilatérales ? Oui, coupé dans la tranche?
Hier, Roberto Balzaretti n'a pas insisté sur ce qui sépare mais sur tout ce qui unit, de tous ordres: investissements, secteurs culturels, émigration suisse en France depuis des siècle et pas toujours connue etc. Son discours est synthétique, clair, direct.
Avec sa carrure sportive, M. l'Ambassadeur, docteur en droit, invente une diplomatie tout terrain cycliste et donne de sa personne pour (re)construire des ponts,
Le Tessinois démontre en tous cas combien la Suisse est riche de diplomates de haut vol.
Intuitivement j'ai ressenti hier M Balzaretti, modeste et terriblement efficace par sa démonstration/action et son discours constructif, comme appelé à poursuivre sa carrière vers les fonctions de Pilotage après celle de Représentation ? Une carrière à suivre de près.
Sylvie Neidinger
On attend , en tous cas dans les années à venir de connaître " la Suisse que Monsieur Balzaretti souhaite"! En relisant sa biographie, je comprends mieux. Il démarre sa carrière, proche de Madame Calmy-Rey que j'avais rencontrée à Penthes en 2014 alors en promotion de son livre "La Suisse que je souhaite" : une vision d'ouverture, un style franc direct et calme.
Par ailleurs, l fut ...négociateur en chef de l'accord-cadre.
Il y a un an pile, le 26 juin 2021 la Suisse rompait unilatéralement et assez brusquement les discussions avec l'UE.
Une date dans l'Histoire Helvète. Le pays a dès lors vu ses accords bilatéraux non actualisés et commencer à se périmer. Au grand dam de ceux qui ne jurent que par le statu quo ante et réclament que la situation antérieure -...périmée!- perdure, agitant le chiffon rouge du supposé unique responsable de tous ces ennuis: l'UE!
La Commission refuse en fait ce qui lui apparait comme une approche " à la carte" en "cherry picking". Précisément elle réclame depuis 2008 un accord institutionnel à la Suisse pour la laisser accéder à son marché intérieur.
[Pour mémoire, la votation suisse anti européenne de 2013 avait agi comme un aiguillon, une piqure de rappel voire un choc côté européen]
Du coup, fin novembre 2021, face aux revirements et au flou, le commissaire européen en charge des relations avec la Suisse, Maros Sefcovic exige de Berne une feuille de route concrète d'ici à janvier 2022, mentionnant expressément ce que la Suisse veut.
Janvier: rien ne se passe, Davos étant reporté.
25 FEVRIER 2022: BILATERALES ET ENCORE BILATERALES
Le 25 février dernier, son homologue, Ignazio Cassis établit en réponse "son" plan B:" le Conseil fédéral a adopté "les grandes lignes d'un paquet de négociations" avec l'Union européenne (UE), peut-on lire dans un communiqué.
Précision: un plan adopté...unilatéralement! Juste une proposition , "pas un nouveau souffle" entre les deux.
Toujours et toujours: cette volonté helvète répétée de poursuivre la relation avec l'UE comme ELLE l'entend, sur la base -désormais désuète pour l'Europe- des accords sectoriels ponctuels (130 à ce jour) en souhaitant même les voir actualisés. Mieux : améliorés.
Avec souvent un vocabulaire impératif "il faut, on doit".
A l'UE qui réclame un cadre juridique global stable, le Président de la Confédération en réponse évoque même des... arrangements: "Nous sommes motivés à trouver un chemin qui puisse arranger les deux côtés" !
Son raisonnement dit "pragmatique" reste finalement ... compliqué. Il refuse fermement un accord général (présenté comme" horizontal" donc qui concernerait toute la relation CH-UE) au profit de "paquets" d'accords sectoriels mêlés à du...vertical.
"L’accès au marché européen, et en particulier les questions institutionnelles, doit être réglé grâce à une approche verticale, à savoir sectorielle, a-t-il précisé.
Principe ici exposé:, "la reprise dynamique des droits, le règlement des différends ou encore les exceptions et clauses de sauvegarde doivent être réglés dans chaque accord existant."
La proposition? Une usine à gaz imprécise , instable car modifiable à souhait dans le contexte de la démocratie suisse et des votations toujours possibles. Les "intérêts communs" sont évoqués mais sans détail.
De ce fait, le plan de relance (25/2/22) du Conseil Fédéral favorise un scénario où la Suisse ne serait pas soumise à l'arbitrage de la CJE.
M. Cassis emploie pour ses annonces un curieux langage hyper réaliste -presque celui du petit négoce !- avec ces "paquets" à prendre à la verticale (coupez-en une tranche?) Il propose en fait d'appliquer un petit morceau du droit supra à chaque secteur. Paquets rangés dans les tiroirs de la boutique évidemment...
A lire les médias suisses, la position du Conseil Fédéral qui consiste à s'accrocher aux bilatérales sans signer de supra accord est un voeu largement partagé par le secteur économique. Et par la population!
L'ELOIGNEMENT DES POSITIONS S'ACCELERE
La proposition du 25 février reste en fait un dialogue suisso-suisse, pouvant générer des discussions internes sans fin, surtout vu de l'extérieur !
La Suisse réitère sa demande spécifique comme Etat non membre, de garder un accès sectoriel au marché unique de l’Union européenne.
Etonnant entêtement (ou déni?) car l'autre partie - les 27- a clairement signifié, à plusieurs reprises que les bilatérales furent instituées en vue d'un accord global (EEE ou intégration).
Du coup la Commission n'a pas répondu aux propositions du 25/2/22 de M. Cassis au motif de l'absence de base de discussion. En effet, le communiqué de l'UE dit textuellement "ne pas savoir si les propositions suisses constituent une base pour de futures négociations".
PAS UN "CONCUBINAGE" !
Madame Livia Leu, diplomate partie "aux nouvelles" n'en rapporte pas non plus . Elle aussi emploie un langage hyper "pragmatique" pour décrire au retour de Bruxelles une relation de ...concubinage avec l'UE: inexact!
Les positions UE/CH s'éloignent de jour en jour, soit " Un champ de ruines"titrait un média.
Mai 2022/Maros Sefcovic a proposé de se rendre prochainement en Suisse: en vain.
Mai 2022/Ignazio Cassis voulait lui, organiser une mise en scène de signature à Davos avec son homologue: en vain.
Le problème de fond perdure.
En résumé à ce jour , la Suisse refuse tout accord européen supra national. D'ailleurs, c'est TOTALEMENT son droit !
Elle donne ses arguments valides : peur pour son système de votation, sa souveraineté, sa neutralité, son indépendance etc.
En revanche, il lui faut dès lors accepter de ne pas avoir un accès au marché intérieur autre que celui d'un pays dit "tiers". La Suisse ne peut bénéficier d' un " traitement de faveur"
indique l'ambassadeur de l'UE Petros Mavromichalis Sur la Cour de Justice par exemple, sa réponse est claire «En cas de doute (les pays membres) doivent se tourner vers la CJE, seule à même de décider de la portée d'une directive européenne», et «nous ne pouvons pas traiter différemment un État tiers comme la Suisse, qui participe au marché commun, je ne comprends pas pourquoi c'est quelque chose qui n'est pas compris dans ce pays»
A quand la prise de conscience? Pire, les chemins s'éloignent.
Sylvie Neidinger