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Pays-Suisse - Page 8

  • Hérens Reines de coeur: (petite) aide à publication sollicitée !

    Laurent Gannaz, journaliste haut-savoyard que je connais lance un appel à l'aide pour finaliser le financement de son livre sur les vaches combattantes.

    Il publie prochainement -en décembre- son ouvrage avec le photographe David Machet. L'échéance approche; il sollicite juste quelques préventes supplémentaires, si possible.ulule,laurent gannaz,david machet,val d'aoste,publier,livre,ullule,vaches de combat,race #hérens,haute-savoie,#valais

     

     

     

     

     

     

     

     

    https://fr.ulule.com/vaches-de-combat-reines-de-coeur/

    Leur appel : "Laurent Gannaz, journaliste indépendant, et David Machet, auteur et
    photographe, mettons aujourd’hui la touche finale à 10 ans de reportages
    en immersion dans le monde paysan et plus particulièrement dans
    l’univers de la vache d’Hérens, race rustique et indigène observée entre
    Haute-Savoie, Valais suisse et Val d’Aoste en Italie. Après une double exposition documentaire et photographique estivale réussie sur le sujet, au sein de « La Ferme à Isidore » de Combloux, en 2017 et 2018, nous lançons actuellement une CAMPAGNE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF  qui doit permettre de lever les fonds nécessaires à l’impression et à la publication en 1500 exemplaires d’un ouvrage intitulé « VACHES DE COMBAT
    REINES DE COEUR », à paraître tout début décembre."
     
    Appel entendu pour un ouvrage aux magnifiques photos et textes !
     
                                                                                   Sylvie Neidinger

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  • Le Théâtre AM STAM GRAM recrute sa direction artistique 2021

    Communiqué du Centre international de la création pour la jeunesse sis au  du 56 route de Frontenex: 
     
     
     
     
     

  • Les brexiteurs se trompent à 100% sur la Suisse/UE !

  • Fête Nationale Suisse en Rhône-Alpes

    Le 1er août ne se fête pas que dans le pays loin s'en faut!

    Sur la prairie du Grütli  certes, le coeur historique...

    Egalement à Cotonou au Bénin (concert) 1er août,fête nationale suisse,suisses de l'isère,isère

    Toujours en costume traditionnel à Sutton par l'association  Fédération des sociétés suisses de l’est du Canada.

    Quand ils le peuvent, les suisses du monde se retrouvent autour d'un chalet en montagne, à Sutton comme en Rhône-Alpes...

    L'Association des suisses de l'Isère s'est en effet réunie le 28 août à Freydières en Belledonne.

    Dégustation de vins blancs fins lémaniques ou valaisans, quiz sur la culture helvète, hymne chanté, écoute attentive  du discours du président...

    Ils sont souvent double-nationaux.

    Ou descendants d'ancêtres suisses, la nationalité s'étant perdue en cours de route.

    La soirée fut aimablement animée autour d'un quiz parfois complexe.

    Ce quiz représente en fait  un échantillon de la centaine de  questions réelles pouvant être posées lors d'une demande de naturalisation suisse.

    sutton,1er août,fête nationale suisse,suisses de l'isère,isèreDeux personnes de l'assemblée venaient justement de récupérer -avec une joie infinie- cette nationalité suisse issue des générations aînées.

    Visiblement, un  parcours très structuré pour attester de sa suissitude dans les consulats afin d'obtenir les précieux documents.

    Il faut véritablement  "montrer croix blanche", on ne plaisante pas!

    L'une des nouvelles récipiendaires de la nationalité helvète, fort calée en oenologie, donna un véritable cours-dégustation des vins fins lémaniques et autres régions viticoles.

    Certains   constatent un certain désintérêt pour le 1er août: pas partout!

    Les suisses de l'étranger-même ceux qui viennent de  récupérer tout  récemment (avec fierté!) la nationalité de leurs parents ou grand-parents- sont des ambassadeurs enthousiastes!

     

                               Sylvie Neidinger

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    crédit images Neidinger + capture photo de presse canadienne

  • Hommage ce mardi à "Staro" le célèbre critique littéraire, psychiatre genevois récemment disparu

    Les étudiants littéraires francophones ont pratiquement tous rencontré les écrits du célèbre critique dans le cadre de leur formation !

    Martin Rueff, écrivain,  titulaire de la chaire XVIIIème à l'Université de Genève confirmait le 8 mars dernier dans Libération l'importance majeure de celui  affectueusement nommé "Staro": "Parce qu’il a maintenu tout au long de sa longue activité la triple exigence de relier l’intelligible et le sensible, d’attester du passage des œuvres et de les soumettre au jugement de sa compétence critique, attentif au passé parce qu’inquiet du présent et soucieux du futur, Jean Starobinski aura été le plus grand critique littéraire de langue française au XXe siècle".

    J'eus (ô privilège donné par Genève)  la magnifique occasion de  rencontrer pour la première fois  Jean Starobinsky au Palais Eynard en 2016.

    A ma question de savoir comment il put gérer des études médicales et littéraires en même temps, il répondit -modeste -que la médecine était moins scientifique qu'aujourd'hui.

    La MRL et la Société Jean-Jacques Rousseau organisent demain mardi 21 mai une projection de ses Grands entretiens (que l'on peut retrouver sur le site de la RTS) avec débat.

    #mrl,jean-jacques rousseau,genève,jean starobinsky

    L'intellectuel genevois -à qui pourtant Genève avait refusé la naturalisation !- nous a quittés il y a deux mois

     https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2019/03/06/jean-starobinski-historien-des-idees-est-mort_5432329_3382.html

    https://www.la-croix.com/Culture/Jean-Starobinski-pensee-mouvement-2019-03-07-1201007093

    https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-jour-par-guillaume-erner-du-jeudi-07-mars-2019

    https://www.tdg.ch/culture/culture/Jean-Starobinski-avait-le-genie-de-l-interpretation/story/16716503

    https://www.humanite.fr/disparition-jean-starobinski-un-bouquet-pour-les-lumieres-669024

    https://www.rts.ch/info/culture/livres/10268880-deces-du-critique-litteraire-et-du-psychiatre-genevois-jean-starobinski.html

     

    Biographie ( Isabelle Rüf RTS citation  ) : "Avec Jean Starobinski, c’est tout un pan de la critique littéraire au XXe siècle qui disparaît, l’école de Genève, celle qu’ont fondée Marcel Raymond, Albert Béguin, Georges Poulet.#mrl,jean-jacques rousseau,genève,jean starobinsky

    Il les citait comme ses maîtres à chaque occasion et tenait à inscrire son travail dans leur continuité. Staro, comme les Genevois l’appelaient amicalement, était aussi une figure familière bien connue qu’on voyait longtemps bouquiner au marché aux Puces de Plainpalais.

    Jean Starobinski est né dans cette ville, le 17 novembre 1920. Ses parents avaient quitté la Pologne où les lois antisémites leur interdisaient les études de médecine. Jean Starobinski a grandi dans un milieu cultivé, polyglotte, laïc, que fréquentaient musiciens et artistes. Il évoquait souvent avec bonheur la Maison des petits à Champel, basée sur les préceptes de "L’Emile", où l’on apprenait en chantant et en cultivant son carré de jardin.

    Un amoureux de Jean-Jacques Rousseau

    C’est peut-être là qu’est né son attachement pour Rousseau, conforté, au cours de ses études de lettres, par l’enseignement de Marcel Raymond. Il fera également des études de médecine, avec une spécialisation en psychiatrie, ce qui donnera à son approche des textes une dimension très large.

    Explorateur de la mélancolie

    Mais le critique a gardé une distance à son héros et s’est intéressé à tous les auteurs des Lumières, particulièrement Diderot. "L'Aufklärung reste le meilleur espoir de paix, de développement de l'homme qu'on puisse conserver. Il n’y a rien à larguer de cet héritage-là", dira-t-il encore.

    Sa double formation scientifique et littéraire lui permet d’explorer le vaste champ de la mélancolie, pathologie sur laquelle il a beaucoup écrit. "Action et réaction, les aventures d’un couple" (1999) doit aussi à son regard de médecin, bien qu’il n’ait jamais pratiqué la clinique.

    Hors des modes et référence mondiale

    A partir de 1958, Jean Starobinski est nommé à l’Université de Genève. Son cours devient un événement mondain, comme celui de Marcel Raymond auquel il succède. Son enseignement marque plusieurs générations. Le critique reste à l’écart de toutes les modes et querelles idéologiques – structuralisme, marxisme, sémiologie, psychanalyse – tout en s’y intéressant de près. Il préconise une approche patiente, historique, des textes et des manuscrits.

    En 1985, Jean Starobinski prend sa retraite, mais ce n’est que pour mieux se consacrer à ses travaux. Il est invité à donner des cours au Collège de France, à l’EPFZ, monte une exposition pour le Louvre, "Largesses". Il écrit sur l’art, sur l’opéra, sur la poésie. Il devient une référence mondiale, extrêmement sollicité, couvert de prix, invité à donner des conférences, des interviews, invitations auxquelles il cède au risque de s’éloigner de ses travaux en cours.

    Genève lui avait refusé sa naturalisation

    Jean Starobinski était d’une amabilité et d’une attention extrême, ouvert aux sollicitations. En 2005, il doit quitter l’appartement de la rue de Candolle, en face de l’Université, et réorganiser son immense bibliothèque, une épreuve pour ce savant déjà âgé. Ses archives sont confiées à la Bibliothèque Nationale à Berne.Mais Jean Starobinski garde toujours son attachement à Genève, qui lui a pourtant refusé la naturalisation, à lui et à sa famille, à la veille de la Deuxième Guerre mondiale. Il disait en riant que ce refus lui avait épargné le service militaire."

     Jean Starobinski a porté son regard neuf sur Jean-Jacques Rousseau, dépoussiérant ainsi l'image et les écrits de cet Autre citoyen de  Genève.

                                                                                                                       SN