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C'est l'histoire (assez originale) de Jacob Nufer (Siegerhausen) en 1500.
Une anecdote racontée en 1581 par François Rousset qui publié alors son Traité sur l'enfantement qui pour la première fois en occident évoque la césarienne et illustre son propos par le cas d'une césarienne réussie.
François Rousset (1531-1587), médecin du Duc de Nemours , publie le Traitte nouveau de l'Hysterotomotokie ou enfantement caesarien, qui est extraction de l’enfant par incision latérale du ventre et matrice de la femme grosse ne pouvant autrement accoucher, et ce sans préjudicier à la vie de l’un ny de l’autre, ny empescher la faecondité maternelle par après ».
Rousset semble surtout théoricien, n'ayant pas pratiqué l'acte lui-même.
Attention on ne dit pas que cela fut la première césarienne de l'histoire de l'humanité. Impossible évidement à identifier. C'est la première attestée en occident sur femme VIVANTE.
On ne sait ce qui se passait à la période préhistorique (avec silex..)...
L'Antiquité s' empare du thème avec le mythe Asclepios.
Un texte romain évoquait la nécessité d"ouvrir le ventre d'une femme ...décédée en couches:
(Je cite)."Il est difficile d'écrire un récit circonstancié de l’histoire de la césarienne. L’opération chirurgicale que nous connaissons aujourd’hui puise notamment ses racines dans les mythologies indo-européennes. Avant d’être un acte technique, elle est d'abord l’enjeu de réflexions sociétales, telles par exemple celles relatives à la Lex Regia édictée par Numa Pompilius 1, Roi Romain régnant de –715 à –673 avant JC et qui ordonnait que toute femme enceinte mourant subitement (en couches ou juste avant le terme), devait être césarisée dans l’espoir de sauver l’enfant s’il était encore en vie. Cette loi, selon Pline l'Ancien, a permis la survie de Scipion l'Africain, Général et homme d'état romain.
La césarienne est également l'enjeu de réflexions religieuses et philosophiques. A l'époque médiévale, une grande question théologique est de déterminer le moment où le fœtus est digne de recevoir le baptême. La question peut étonner de nos jours, mais elle est très importante à cette époque ; en effet, toute personne non baptisée doit rejoindre les armées de Satan au moment du jugement dernier, alors que les êtres ayant reçu le baptême rejoignent celles de Dieu. La césarienne post-mortem devient donc au Moyen-âge un des moyens de baptiser le plus grand nombre de personnes possible."
CHATREUR!
L'histoire suisse vaut son pesant d'or. Le mari "chirurgien" est en fait châtreur de porcs de métier !!
Derrière cette anecdote se lit une logique impeccable.
Le profession qu'il exerce explique le geste qu'il ose pratiquer :
1) avec un outil tranchant 2) sur le vivant 3) avec implicitement des notions d'asepsie.
La période de la Renaissance était bien organisée.
Jacob Nufer dut demander à une autorité administrative, la "magistrature locale" l'autorisation de pratiquer l'acte.
Sylvie Neidinger
Hélèna Zanelli lance son concours d'ECRITURE 2018 en partenariat avec le Museum d'Histoire Naturelle de Genève .
"Du mollusque au dragon, notre quotidien est peuplé d’animaux réels ou fictifs. L’animal fait partie de notre imaginaire, personnel et collectif. Il est présent sur nos blasons, dans la nature et dans nos maisons. Mythologies, métaphores, fables, romans, publicités… autant de domaines où l’animal représente ce que nous avons à exprimer. Et finalement, il est en nous.
Alors, laissez-vous inspirer et écrivez!" Dit-elle.
Règles du concours
Le concours est ouvert aux auteurs francophones confirmés, comme aux amateurs d’écriture. Fiction ou réalité, les textes doivent être écrits sous la forme d’une nouvelle de 15'000 à 20'000 signes, espaces compris. Les conditions de participation sont à découvrir sur https://webstory.ch/Lire/Histoire/1206-concours-2018-animal/#1
Date limite du concours: 30 septembre 2018.
Soirée de remise des prix
Les lauréats seront annoncés lors de la remise des prix le lundi soir 19 novembre 2018 au Muséum d’Histoire Naturelle de Genève, le partenaire de cette année.
Le jury 2018
Le jury est composé de personnalités romandes liées de près ou de loin au thème du concours!
- Sabine DORMOND, Auteure, Présidente de l’Association Vaudoise des Ecrivains
- Pascal MOESCHLER, Conservateur au Museum d’Histoire Naturelle de Genève en charge de la communication, directeur du centre des chauves-souris
- EUGENE, Auteur, parolier, auteur dramatique, chroniqueur et nouvelliste vaudois
- Lia ROSSO, Auteure, biologiste cellulaire, journaliste scientifique et Editrice (Rosso Editions)
- Patricia TELLA, Auteure engagée dans la sauvegarde des tortues marines et de l'environnement.
Le troisième livre en 2018
Tous les deux ans, Webstory publie un livre avec les meilleures histoires des concours des deux années précédentes. Deux livres ont été édités en 2014 et 2016, grâce au précieux soutien de la Fondation Engelberts pour les arts et la culture. Un troisième recueil est prévu en 2018.
Webstory: Histoire
Webstory, la plateforme suisse romande d’écriture lancée en 2012 au Salon du livre de Genève a été répertoriée en 2013 par la Bibliothèque Nationale Suisse pour faire partie de la collection des Archives Web Suisse (e-Helvetica). Selon les statistiques, environ 5'800 pages sont lues tous les mois par des visiteurs virtuels qui viennent principalement de Genève, Paris, Zurich, Lausanne, Lyon et depuis peu, du continent africain.
En fondant Webstory, la genevoise Hélena Zanelli a créé non seulement un site d’écriture dénicheurs de talents, mais aussi un terrain d’écriture expérimentale qui permet moult interactions entre écrivains et lecteurs, co-écriture, imagination, créativité…" (communiqué)
Sylvie Neidinger
Les esprits s'échauffent dans la bonne cité de Carcassonne
L'artiste suisse Fabrice Varini a pris pour cible une des entrées médiévales. Des cercles concentriques jaunes.
Certains promeneurs perdent leurs repères et râlent. C'est souvent le cas avec le Land-Art, qui a pour caractéristique le gigantisme.
Varini avait déjà transformé la Cité Radieuse (Marseille) en 2016. Un corps à corps avec Le Corbusier, suisse lui aussi dans son expression méditerranéenne.
A Carcassonne, c'est un système de défense médiéval qui est repensé.
Intéressant que ce traitement par le LandArt d'un monument patrimonial.
A titre personnel j'apprécie infiniment. Son art souligne la structure architecturale mais sous un autre angle. Ici le point de communication intérieur/extérieur. Donc le point faible défensif.
De l'art par force éphémère. Les administrations qui ont donné leur feu vert ont eu là une bonne idée...sachant que la polémique allait surgir : courageux!
Rien à voir avec le plug anal de Paul Mc Carthy, gadget vandalisé à juste titre d'ailleurs, place Vendôme.
Le peintre helvète avait effectivement déjà transformé la Cité Radieuse dans le même esprit. Celui de s'attaquer à des bâtiments très "architecturés" pour mieux en souligner des logiques internes qui n'apparaissent pas de prime abord.
Sylvie Neidinger
#landart,#suisse,#varini, #fabricevarini,#lecorbusier,#citéradieuse,#blogsylvieneidinger #carcassonne #marseille #médiéval
crédit image capture
Le Groupement Transfrontalier Européen fait parler de lui actuellement.
A propos de Décathlon et du recrutement par l'association pour ses nouveaux magasins suisses. Affaire soulevée par le Temps et TDG. Rétropédalage du GTE qui confirme ne pas être une agence de placement.
En allant visiter le site web, je soulève un autre lièvre en détectant une erreur factuelle autour d'un article publié dans la rubrique #LaChroniqueDuFrontalier sur le journal Dauphiné Libéré à l'origine. Elle peut sembler banale et dérisoire. Elle ne l'est pas.
Rédigé par Jean-François Besson, Secrétaire général du GTE, et publié sur le Dauphiné Libéré.
Je ne me positionne pas ici sur le fond de l'article à savoir le thème de la scolarisation des enfants suisses frontaliers vivant en France. Mais sur la forme.
Laquelle forme révèle un arrière fond rédactionnel pour le moins problématique.
***
Le titre et la conclusion sont erronés factuellement :
Titre: "Les petits genevois vont découvrir [en France ndlr] qu'ils ont des ancêtres gaulois"
Conclusion:"Si rien ne change, les petits Genevois, habitant en France, pourraient donc bien apprendre une nouvelle histoire commençant pas : nos ancêtres les Gaulois !"
Le rédacteur n'est pas journaliste mais Secrétaire Général du GTE. Il intervient dans le journal DL au titre de spécialiste, titulaire d'une rubrique spécialisée.
(Les médias accueillent de temps en temps des non-journalistes nommés alors experts: autre débat sur l'évolution de la presse)
Comment le Dauphiné Libéré a-t-il laissé passer sans correction ce titre et cette conclusion ? Les journaux possèdent pourtant des services de relecture dits "secrétariats de rédactions"!
IDENTITAIRE !
Analyse :
Ce titre est un jeu de mot "facile". L'humour et le jeu de mot peuvent être de mise dans un titre, dans un article mais à la condition absolue de la véracité.
1) Ici la globalisation du titre "les petits genevois" est exagérée. L'article évoque seulement les enfants genevois vivant....en France. Au final, ce n'est pas le même nombre;
2) "Nos ancêtres les gaulois" est une antienne idéologiquement marquée issue des livres d'histoire liés à la période coloniale. Il y a bien longtemps que coté France, l'Education Nationale n'applique plus le terme global "d'ancêtres" lié aux gaulois, au regard des populations françaises ayant des origines extra territoriales. Remettre en scène ici un avatar pédagogique lié à l'histoire coloniale, démodé, n'est pas une tournure heureuse.
3) Les petits genevois venant habiter en France seraient supposés dans l'article venir en France et dès lors y apprendre une histoire donnée comme différente et inconnue d'eux (!) à propos des gaulois supposés en plus ne pas être leurs ancêtres. Généralisation exagérée. Les enfants apprennent par l'école et par d'autres voies, fort heureusement pour eux.
4) Le rédacteur démontre une méconnaissance de l'Histoire à imaginer que les "gaulois" puissent être confondus avec les actuels "français"et en opposition aux suisses genevois supposés ici non gaulois au point de facto que leur frontière s'arrête à... Annemasse/Ambilly ! C'est une vision autocentrée, ethno-centriste de l'Histoire.
5) Jules César dans sa Guerre des Gaules: « Ceux que nous nommons Gaulois dans notre langue, se nomment Celtes dans la leur. »
6) Genève est un oppidum celte donc gaulois.
7) L'article démontre ici une lacune culturelle du rédacteur. La Suisse est bien gauloise. La civilisation celte, gauloise est même brillamment représentée par la Tène (Neuchâtel) qui a marqué l'Histoire au point de représenter scientifiquement la période dite laténienne.
8) Les helvètes entre autres peuples celtes sont bien des gaulois.
9)Le rédacteur ni journaliste ni historien représente toutefois la direction du Groupement. Il a communiqué par un article sur une actualité politique franco-suisse en évoquant probablement l'Histoire de façon erronée. Certes, sans le faire avec mauvaise intention, on le conçoit.
10) De la pire façon. Mettre en scène maladroitement ainsi le passé, avec globalisation, voire erreur, de surcroît autour de la notion de frontière (coeur de cible de l'association... frontalière) est très proche du mécanisme des discours populistes nauséabonds entendus au bord du lac.
Ceux justement que le GTE combat avec virulence !
11) On est dès lors proche d'un discours identitaire.
12) Le contenu de l'article du GTE n'est pas neutre contrairement à ce qui est écrit. Il cite un homme... politique, le maire de St Ju, Antoine Vielliard. Lequel aujourd'hui prend la défense des frontaliers mais après avoir sur sa commune cherché impérativement à les recenser spécifiquement et parlant d'eux en termes peu flatteurs.. .
Lequel avait aussi commis en 2014 un discours sur l'identité genevoise, là aussi, sur un média, la RTS, que ce #blogneidinger avait repéré. L'homme politique recherchait alors des "genevois pur sucre" dans un questionnement généalogique improbable.
Conclusion...
Ce n'était certes pas l'intention du GTE (association fort utile qui aide, informe sur les complexités transfrontalières, qui agit en défense du droit des frontaliers) que d'entrer dans ces méandres identitaires.
Attention à la légèreté du propos écrit, à l'amateurisme. L'expression publique de cette association représente les dizaines de milliers d'adhérents.
On a l'envie de dire autour de cette affaire : à chacun son métier. On ne s'improvise pas journaliste. La déontologie de cette profession réclame normalement de vérifier toutes les infos, de ne pas titrer ou conclure en exagération même si le bon jeu de mots fait aussi partie de la bonne écriture.
Toute Communication dans les médias et réseaux sociaux, ces caisses de résonance modernes réclame maîtrise et professionnalisme.
Il est juste dangereux de convoquer l'Histoire dans l'écriture sans avoir absolument tout vérifié.
De grâce, éviter l'invocation de l'Histoire, des gaulois et autres arguments, en illustration de la -suffisamment- difficile problématique transfrontalière genevoise... contemporaine !
Sylvie Neidinger
Arte présente actuellement trois documentaires fort intéressants sur les Celtes/Gaulois dont la Gaule suisse: la Tène. https://www.arte.tv/fr/videos/058362-002-A/les-celtes-2-3/
Rubriques Journalisme, Genève Histoire , Saute-Frontière