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FEMMES et Post féminisme - Page 5

  • Paris, Ministère de la culture urinaire

    L'affaire révélée du haut fonctionnaire du Ministère de la Culture, DRH pervers qui droguait les femmes postulantes  aux diurétiques pour mieux les voir uriner ensuite, les filmer, noter sur des fichiers excel choque.

    Les faits sont gratinés. Mais surtout la durée. L'individu a sévi une dizaine années. Les signalements étant mis de côté.

    Le scandale majeur étant la protection de cet homme par l'Administration. Ni les ministres de la culture Fleur Pellerin et ensuite Audrey Azoulay n'ont lancé une enquête suite aux alertes  de victimes.

    Cette semaine  ressort l'affaire Polanski avec un nouveau témoignage de femme Valentine Monnier qui dit avoir été violée en Suisse par le réalisateur en 1975. (sa parole/prescription des faits)

    Elle intervient publiquement, choquée elle aussi de voir le réalisateur  Polanski affirmer que son film J'accuse (qui sort cette semaine) est aussi pour lui une accusation de ceux qui l'ont accusé lui (cf le dossier de presse du film)

    Récupérer ce que subit le capitaine Dreyfus au XIXème siècle pour contrer les accusation de  viols (dont plusieurs établies devant la Justice) est juste inadmissible de la part de Polanski.

    Le  mouvement #MeToo semblait aller un peu loin dans les dénonciations en mode procès publics médiatiques  pouvant être diffamatoires. Semblait. Car depuis cette dénonciation les affaires sortes!

    Au vu de ces deux affaires récentes, celle du ministère de la culture  l'urine et celle du réalisateur violeur Polanski qui ose récupérer Dreyfus à sa cause, il est effectivement TEMPS que la parole des femmes s'exprime. Et que les actes délictueux soient jugés.

    Les tribunaux (les vrais, pas les médiatiques) sont là pour trier les faits et les diffamations éventuelles. 

                                                     Sylvie Neidinger 

  • ô Madonne: qui copie qui en fait?

    Sémiologue de l'image. Quand l'hôpital se moque de la charité...

    #madonna,plagiat,#lio,vierge marie,sainte vierge,marie de nazareth

    Décodage. Surprise de lire un post de la chanteuse Lio ( "liké" par Carla Bruni) en plus.

    Lio se plaint d'être visuellement copiée par la chanteuse  américaine Louise Ciccone dite Madonna de son nom d'artiste.

    Eclat de rire en retrouvant la photo objet du litige et sa qualification de plagiat par LIO opposable à  Madonna (infra) Certes "la Ciccone"  copie son homologue portugaise. Mais Lio elle copie une dame largement plus célèbre qu'elle.

    Les deux Saintes-Vierges  contemporaines professionnelle de la provoc'  n'ont-elles pas une seconde - toutes les deux: à la fois Madonna et Lio ! - le sentiment d'avoir plagié à outrance et pour motif commercial une certaine Marie de Nazareth, par le visuel, par le nom porté ??

    Ridicule Lio qui s'estime....  " plagiée".

    En 2019 fort heureusement le ridicule -même porteur de couronne sans épine- ne tue plus... 

    ô bonne mère.

                                                                        Sylvie Neidinger                     

    lio madonna.JPG

     

  • Kechiche, voyeuriste à Cannes... déconsidéré. Le Festival avec!

    Comment le Festival de Cannes a-t-il pu inscrire en sélection officielle le non-film de Abdellatif Kechiche lors de cette 78ème édition?

    "Intermezzo" donne selon un témoignage:  20 mn de cinéma + 3h  de porno !

     

            VERNIS INTELLECTUEL (Ô PICASSO...) POUR DU... PORNO VOYEURISTE

     

    Le réalisateur  se complet, se plait à filmer des corps féminins nus et sexualisés (pas des corps masculins nus ...) en  de longues séquences pornos.

    Des fesses, des fesses, des fesses. Overdose de fesses. 

    Suite à la projection, Abdellatif  Kechiche déboule en conférence de presse pour défendre son "oeuvre" supposée être   «d’inspiration impressionniste et cubiste» selon lui.

    Présentée avec un vernis intellectuel en plus ! "Pour beaucoup de spectateurs, la séance aura été plus synonyme de porno que Picasso. Les fesses, il y en a un paquet dans cet intermède. À croire que le réalisateur de La Vie d’Adèle rentrerait dedans avec sa caméra s’il le pouvait."dixit. Accusé de "male gaze" (voir infra en pied d'article) 

    Le degré Zéro artistique atteint.

    Un second Harvey Weinstein????

    Kechiche : un probable pervers qui exige en tournage de ce film des scènes de sexe réelles.

    Les actrices et acteurs  refusèrent. Il leur distribue alors de l'alcool, les épuisant par des tournages de nuit pour qu'ils "craquent" et acceptent ses désirs pervers.

    Kechiche est en état de récidive car les actrices avaient DEJA dénoncé le tournage de La Vie d'Adèle :" Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos n'avaient pas démenti les pressions du réalisateur pour obtenir la scène parfaite : d'abord au Daily Beast où elles ont avoué qu'elles ne voudraient plus travailler à nouveau avec lui, puis au Magazine Première à qui elles ont raconté en détail les conditions d'un tournage qui s'est avéré une expérience traumatisante, voire un calvaire."

    A l'heure où les femmes du cinéma ont lancé un arrêt à leur instrumentalisation avec le mouvement #MeToo , à Hollywood ,  ce non-film cannais détonne.

    Le même dégoût gagne. Les spectateurs ont quitté en masse la projection: du jamais vu. L'actrice principale, une certaine Ophélie Bau aussi ! Débandade...

    Qui a financé le film de Kechiche?

    Dans quelle société vit-on ? Les corps féminins nus placardés à outrance dans les pubs des couloirs de métro, des magazines est devenu  une habitude,  les longues scènes sexuelles féminines en sélection officielle à Cannes. Corps de femmes devenus objets d'un mâle voyeurisme.

    Que Kerchiche soit pervers est une chose.

    Qu'il traite d'imbécile le journaliste de l'AFP qui pose des questions sur la plainte pour agression sexuelle contre lui est une chose. ( plainte issue d'une actrice)

    Qu'il obtienne tous les financements pour filmer sa vision malade et qu'il obtienne une sélection officielle dans la mecque du cinéma, Cannes en plus est juste insensé.

    Ce voyeurisme "artistique" sur le corps de la femme n'a donc pas de limite??

    A vomir !

                                                  Sylvie Neidinger

     

    #cannes,selection officielle,kechiche,porno,vomir,corps féminins,pervers,#metoo,perversion,cannes 2019,kechiche voyeuriste,voyeurisme,débandade,harvey weinstein

  • "Les femmes qui lisent sont dangereuses"...Ironie d'un titre

    Un livre m'est parvenu par la Poste. Une jolie surprise, pause papier en ces jours de lecture  presque 100% numérique.

    Cet ouvrage concrétise une  pensée concrète- en vrai, un cadeau- de la part de deux  bienveillants de Nancy, une parente et notre ami commun. De sérieux lecteurs eux-mêmes. En lisant, je penserai à eux!photo.JPG

    L'ouvrage fut  acheté au Musée des beaux-arts de Nancy.

    Logique. Son iconographie recense les oeuvres picturales qui mettent en scène la femme en acte de lire, dans l'art occidental.

    Le titre du livre est un évident clin d'oeil... ironique.

    " Les femmes qui lisent sont dangereuses"  date de 2015, en réédition de 2006 par Stefan Bollmann, historien d'art.

    Flammarion en a acheté les droits pour l'édition de langue française. Laure Adler a ajouté une préface.

    Décidément avec Laure Adler et Stefan Bollmann, l'écrit serait un objet incendiaire  car selon eux....

    "les femmes qui écrivent vivent dangereusement, également !"

    Les femmes artistes aussi, décidément !

    En abordant le thème, l'historienne des Femmes Laure Adler s'aperçoit que presque  rien n'existe sur le couple femme/livre !"  «J'ai cherché, en bibliothèque, sur Internet? et je me suis aperçue qu'il n'existait rien.» On trouve bien, notamment dans Une histoire de la lecture, d'Alberto Manguel (Actes Sud), des informations sur ce couple si particulier que forment la femme et le livre, et sur les interdits qui l'entravent. Mais elles apparaissent comme des détails insérés dans une fresque. «Tout reste à faire. Il y a là un énorme champ de travail à défricher.»#lire,#flammarion,laure adler,musée des beaux-arts de nancy,stefan bollmann

    Elle est venue récemment en Suisse pour l'expo Isabelle Eberhardt à la MRL  ( le Temps)

    Une sacré dangereuse (pour le masculin...) que cette écrivain voyageuse habillée en homme !

    Une Genevoise, née Villa Fendt, quartier des Grottes, d'origine russe qui grandit dans un univers cosmopolite où règnent les livres...en plusieurs langues. Elle rêvera du Maghreb avant de visiter. Mais ... dangereusement Peut-être première reporter de guerre féminine. Disparue à 27 ans.

    "La confusion autour de son identité (une femme vêtue comme un homme qui se fait appeler Mahmoud Saadi mais possède un passeport russe au nom d'Isabelle de Moerder) sème le trouble parmi les autorités"(cf Ge.CH rue de Genève Rue Isabelle Eberhardt)

    Déguisée en homme pour mieux voyager, certes. Mais déguisée tout de même !

    "Depuis 2006, Laure Adler, journaliste et écrivaine, défend des figures féminines dans une collection de beaux livres où les femmes qui lisent, qui écrivent ou créent sont «dangereuses». Qui de plus «dangereuse» qu’Isabelle Eberhardt, qui fut à la fois journaliste, autrice et une audacieuse aventurière, sautant par-dessus les frontières du genre et celles qui séparent l’Orient de l’Occident. On l’oublie souvent, sa vie courte et passionnée a commencé dans le quartier des Grottes à Genève".(LeTemps)

    Dangereuses pour qui? 

    Que les femmes lisent et écrivent !

                                                                                       Sylvie Neidinger

     

    Question d'humour: les femmes qui bloguent vivent-elles dangereusement ? Réponse: oui certainement!? 

     

    mrl,maison rousseau et la littérature,#lire,#flammarion,isabelle eberhardt,laure adler,musée des beaux-arts de nancy,stefan bollmann

     

  • Tweet perché de Marlène Schiappa: "alter-égale" du "premier de cordée" Macron

    Instrumentalisation politicienne de  métaphores de montagne...

    Marlène Schiappa ne devrait pas mettre de l'huile sur le feu dans le contexte actuel inflammable révolutionnaire gilet-jaunesque qui agite la France.

    Il y a peu, la Secrétaire d'Etat à l'égalité Femmes/Hommes avait été épinglée pour les augmentations salariales de ses conseillers.

    Elle signale que Matignon n'est pas un self-service, certes. Au lieu de chercher à comprendre pourquoi aux yeux des #GiletsJaunes la parole de tout acteur politique est aujourd'hui démonétisée jusqu'aux lieux du pouvoir, Matignon et Edouard Philippe compris. 

    C'est maladroit dans le contexte. A l'image de ce Gouvernement qui a pris trop tard la mesure du mouvement et réagi TROP TARD.

     Elle  défend bec et ongles le président  de la République jusqu'à twitter agressivement en instrumentalisant  des erreurs de grammaire qui lui sont renvoyées en boomerang.

    Elle commet un récent tweet extrêmement révélateur du mental élitiste de Emmanuel Macron  dont Marlène Schiappa est finalement "l'alter-égale"! Lire infra.

    Son texte " Notre cap est le bon. Quand vous voulez atteindre le sommet d'une montagne, il faut garder votre objectif. Mais si le chemin est trop difficile à grimper pour les plus fragiles, les premiers de cordée doivent ajuster le chemin pour ne laisser personne au bord de la route".

    Cette idéologie macroniste du premier de cordée est profondément inégalitaire. Le premier signifie qu'il y a un dernier. Pourquoi choisir de grimper la  montagne et ne pas chercher un vivre ensemble commun ...en plaine ?? D'autant que en haut du sommet il n'y a pas la place pour tout le monde par définition

    Surtout quand Jupiter, "chef" des Dieux y est installé.

                                               Sylvie Neidinger.

    schiappa.PNG

     

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