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LIRE - Page 10

  • 18 écrivains suisses à Moscou avec le Salon du livre de Genève

    Communiqué de presse publié en intégral:

    -  Le 28 ème  Salon du livre et de la presse de Genève  se tiendra à Palexpo du 30 avril au 4 mai 2014.

    -  Dix huit écrivains suisses à Moscou avec le Salon du livre :

    "La Suisse sera l’hôte d’honneur du 15e Salon du livre de Moscou, qui se tiendra du 27 novembre au 1er décembre 2013. Pro Helvetia, maître d’oeuvre de la présence suisse, a donné mandat au Salon du livre de Genève d’organiser le contenu de cette présence. Le Salon du livre de Genève invitera 18 auteurs suisses de toutes les régions linguistiques, romanche compris. A Moscou, ces écrivains participeront à des débats, des séances de dédicaces, des lectures publiques et des rencontres avec les médias, des étudiants et des artistes moscovites.  

    Un pays, quatre langues : il n’existe pas une seule littérature suisse mais quatre traditions littéraires, chacune liée à l’une des langues officielle du pays – l’allemand, le français, l’italien et le romanche. C’est ce message que le Salon du livre de Genève va porter à Moscou, en y invitant sept auteurs alémaniques, autant de Romands, deux Tessinois et un Grison d’expression romanche.
     
    Au nombre des auteurs invités, Metin Arditi, Anne Cuneo, Dominique de Rivaz et Corinne Desarzens, les écrivains alémaniques Charles Lewinski, Lukas Bärfuss ou le Russe établi en Suisse et écrivant en allemand et en russe, Mikhail Shishkin ; l’auteur romanche Arno Camenisch et l’écrivain tessinois Andrea Fazioli, ainsi que les auteurs pour la jeunesse Jürg Obrist et Haydé Ardalan. Le Salon du livre de Genève a cherché à inviter des auteurs traduits en russe ou ayant écrit sur la Russie.
     
    Durant le salon de Moscou, débats avec des professionnels du livre et avec le grand public et dédicaces alterneront avec des lectures publiques au Centre Culturel de Tchaïkovski et au Tchékov Art Theatre, ainsi qu’avec des rencontres avec les médias, des étudiants et des artistes moscovites. Anne Cuneo, spécialiste du roman historique, réalisatrice de films et metteuse en scène, auteure de « Le trajet d’une rivière », « Le maître de Garamond » ou « La Tempête des heures », et Corinne Desarzens, grande voyageuse et amoureuse de la Russie (« Un roi », « Poisson-Tambour »), parleront de la place des femmes dans la littérature suisse. Avec Andrea Fazioli et Lukas Bärfuss, Anne Cuneo évoquera le fait d’écrire en italien, allemand ou français sans appartenir à la culture de ces pays.
     
    Jürg Obrist, illustrateur de plusieurs volumes des « Enquêtes de Lenoir et Blanc », et Haydé Ardalan, créatrice du très populaire personnage Milton le chat, participeront chaque jour à des animations à l’intention du jeune public. L’identité suisse, traversée d’influences multiples, sera développée par Charles Lewinsky, auteur de « Melnitz » ou de « Retour indésirable », et Lukas Bärfuss, dramaturge et romancier, auteur notamment de « Hundert Tage » (Cent jours).
     
    La présence suisse à Moscou sera mise sur orbite fin octobre à l’occasion de la visite en Suisse de cinq journalistes russes représentant d’importants médias de ce vaste pays, Kommersant FM, Kommersant Newspaper, RBK Daily Newspaper, Russia Newspaper et ITAR TASS. Accompagné de représentants du Salon du livre de Genève, ils passeront un jour à Zurich, à Bâle, à Lausanne et à Genève, rencontrant à chaque fois des auteurs suisses.
     
    La présence suisse au salon du livre de Moscou s’inscrit dans le cadre du programme «Swiss Made in Russia. Contemporary Cultural Exchanges 2013-2015» mis sur pied par Pro Helvetia. Ce programme vise à accroître la notoriété de la scène littéraire suisse en Russie et à permettre la signature d’accords de traduction et de distribution, mais aussi à donner aux éditeurs suisses une meilleure connaissance de la scène littéraire russe et du marché du livre dans ce pays.
     

    Le Salon du livre et de la presse de Genève se tient à Palexpo du 30 avril au 4 mai 2014.
    Plus d’informations sur www.salondulivre.ch.

  • Les Terres Saintes de la République...laïque

    L'auteur Olivier Marchon indique que la France est le seule puissance étrangère à posséder des lieux Saints  en ...Terre Sainte. 

    Quatre territoires :Sainte Anne de Jerusalem Eglise de l'Eléona du Pater Noster sur le Mont des Oliviers, là où Jésus apprit  le Notre Père à ses disciples, le Monastère d'Abou Gosh , le Tombeau des Rois.olivier marchon,jerusalem,le mont blanc n'est pas en france

    Domaines administrés par le Consulat de France mais régis par la loi israélienne.

    Or le Consulat fait dire des dizaines de messes par an !

    La lecture de l'ouvrage déjà signalé en rubrique LIRE intitulé "le Mont blanc n'est pas en France" présente un éclairage très précis et intéressant sur le Proche-Orient avec  son chapitre  dédié aux  Terres Saintes de la République (page 59).

    "SEIGNEUR SAUVE LA REPUBLIQUE !"

     "Au cours de ces cérémonies, les ecclésiastiques présentent évangiles et eau bénite au consul de France avant de l'encenser. Elles s'achèvent par la très officielle Prière pour la République Domine salvam fac rem republicam, Seigneur, sauve la République !"

    "A dire vrai (p 60) la présence de la France en Palestine ne date pas d'hier" rappelle l'auteur. 

    Ce pays a en effet un pied au Levant depuis un demi-millénaire. Un statut dénommé "Capitulations de l'Empire Ottoman" soit une renégociation de Traités à une époque où elle partageait un ennemi commun avec les Turcs: l'Autriche.

    Elle se voulait  protectrice mais devint propriétaire.

    Abu Gosh , Saint Anne: cadeaux du sultan. L'Eléona reconstruite et donnée à son pays par Héloise de la Tour d'Auvergne. Les banquiers parisiens, les frères Pereire offrant  eux à la République le très vénéré Tombeau des Rois.

    La présence hexagonale sera justement à son apogée en cette fin du XIXème siècle.

    Mais ce statut privilégiés, les honneurs rendus par les religieux, les fastes locaux agacent d'autres puissances chrétiennes d'Europe : Russie, Italie, Grande-Bretagne.

    Les lois de 1905 anticléricales vont mettre à mal sa position privilégiée en Terre Sainte car les chrétiens locaux ne les verront plus d'un bon oeil.

    Lors de la Grande Guerre, les ottomans, dans le camp ennemi expulsent les français de Jérusalem

    Dès 1917 les britanniques s'emparent de la Palestine.

    "En résumé, les territoires français de Jérusalem sont la trace de 400 ans de protectorat religieux que la France a exercé au Levant. Les messes consulaires qui y sont organisées ne sont que l'écho nostagique d'une époque où la France catholique était considérée comme puissance dominante au Proche-Orient.

    Cette survivance de liens honorifiques  entre république et religion perdure par ailleurs: le Président est toujours chanoine de Saint-Jean-de--Latran à Rome, proto-chanoine de la cathédrale d'Embrun, de Saint-Germain-des-Prés, le concordat alsacien....Seuls les spécialistes du droit constitutionnel y retrouvent leurs petits avec cette fille aînée de l'église bien compliquée dans sa tête !!

    Une chose est certaine, les dirigeants politiques français, les actuels comme les précédents ont toujours une tendance à se croire encore au  XIXème siècle, période  de la splendeur de la tout  puissance de la France au Levant. Dépassée.

                                                                                                         Sylvie Neidinger

     

    photo: capture d'écran site du Consulat à Jérusalem

                                 

                                          RUBRIQUE PROCHE-ORIENT SERIE SURYA

                                                                

     

  • Les Pieds dans la colophane

     La  colophane, résine issue du pin est enduite par le danseur classique sous forme de poudre sur ses chaussons pour faciliter l’accroche au sol.les pieds dans le colophane,matthieu barrucand,mugette !berment,compagnie choryphée,editeur chryspée

     Détail pratique d’un univers artistique: celui du pas glissé qui veut retenir quelque peu son temps de pose entre deux envolées.

    Deux compères ont uni leurs quatre mains pour produire ce regard  introspectif sur la danse: Muguette Berment la journaliste et Matthieu Barrucand, le  danseur, chorégraphe, interprète,directeur artistique de la compagnie Choryphée.

    Ils se la dansent plutôt...  tango. Droit dans les yeux en face à face dialogué.

    L’une n’est pas vraiment  la plume de l’autre ! Les deux, si différents, produisent ensemble  un ouvrage original, polyforme, autour d’une passion commune.

    De tous styles: des pages complètes  à  la première personne du singulier (10 fois  « je » en page 19) au « nous » employé dès que le travail d’équipe est évoqué.

    Le chorégraphe  dit faire oeuvre d’artisan "face à" l’artiste danseur et au final, au public.

    Un passionné : « Que fait-on du temps imparti entre notre naissance et notre mort ? Consacrer entièrement sa vie à la danse en risquant de sombrer dans l’emprisonnement de la passion de soi à travers l’autosatisfaction dans le travail du corps ? »(p27)

    Il évoque ses premiers contacts, enfant, avec la lumière de la "vraie"scène, publique. Il est très jeune. Puis ses processus de création adultes. Ses rencontres avec Maurice Béjart et Sylvie Guillem etc.

    En 2003, il fut invité en Suisse par  Floriane Vergères à chorégraphier pour le ''Jeune Ballet du Léman''. "Dans ses productions, il intègre parfois les élèves de la région, leur permettant ainsi de côtoyer des professionnels et de susciter des vocations."est-il écrit sur le site web.

    Des passages sont traités en dialogues entre la journaliste et le chorégraphe.

    IL SE MOQUE DES "CONTENTS-POUR-RIEN"

    Plusieurs pages relèvent son point de vue sur les évolutions danse classique/contemporain. Il donne son mot sur  les divers grands chorégraphes du siècle :

    « Il y a 60 ans quand la danse était exclusivement hiérarchisée (coryphée, sujet, danseur étoile) les solistes pouvaient facilement  parader autour de leur belle personne. Les chorégraphe de l’après-guerre puis Maguy Martin, Maryse Delente  jusqu’aux chorégraphes actuels se penchent sur l’être humain. Balayant la performance technique pour la technique au profit du sensuel. Nous avons vite fait le tour du lever de jambe derrière l’oreille… » p 31.

     les pieds dans le colophane,matthieu barrucand,mugette !berment,compagnie choryphée,editeur chryspéeIl se moque des faux nez avec humour : « que c’est long une heure trente de spectacle quand les idées manquent alors ces faux chorégraphes  n’hésitent pas à demander  leurs interprètes de gigoter dans une baignoire, de ramper sous le tapis, de hurler dans un haut-parleur, de balancer des serpillières trempées éclaboussant le public » Et le problème du multi-média utilisé à outrance...

    Par respect pour la danse contemporaine, la vraie, il nomme ces inconsistants- suffisants les « contents-pour-rien » 

     Le livre "co-produit" est principalement une tranche de vie particulière, sincère  autour du chausson colophané.

     Elève de Rudy Bryans à Montpellier, qui reste  définitivement  son maître à danser et à penser Matthieu  Barrucand pose en exergue la magnifique assertion qui clôture cette note « ce n’est pas le chemin qui est difficile mais le difficile qui est le chemin »

                                                                                  Sylvie Neidinger

     

    Les Pieds dans le colophane. Isbn 978-2-919737-01-7 Editions Chrysopée. F-73000 Chambéry.

  • "Ecrire l’histoire, c’est foutre la pagaille dans la géographie" !

     La phrase de Daniel Pennac (tirée de La Fée Carabine) est citée par Olivier Marchon dans le  livre qu’il consacre aux bizarreries géographiques, tout récemment publié.livre seuil mont blanc 001.jpg

    Son ouvrage «  Le mont Blanc n’est pas en France ! » est simple, plaisant à lire comme des historiettes.

    Des anecdotes significative, en fait...Avec le terme ONU qui revient à plusieurs reprises.

    L'auteur a observé avec attention les territoires enclavés, ces morceaux de souveraineté ayant « atterri » (c’est le verbe qu’il emploie page 13 )  chez les autres.

    De véritables casse-tête !

    Il évoque  également  les territoires utopiques, symboliques, rêvés...

    Que le sommet du Mont-Blanc soit disputé par l’Italie et la France n’est pas une nouvelle en soi. Ce qui est plus drôle: le sommet identifié comme étant le plus haut de la zone ( donc le…toit de l’Europe) n’est pas forcément celui que l’on croit  !

    VALLEE DES DAPPES DITE  ..."NEUTRE" POUR RAISON DE DIFFEREND ENTRE SUISSE ET FRANCE !

    Entre Suisse et France, le litige d’enclave porte sur l’Arbézie (lire bois du Rizoux, une vision côté France. On attend la vision helvète ! ) plaisanterie entre Franche-Comté et comté de Vaud autour de l’hôtel restaurant d’un certain   Marc Arbez coupé en deux par la frontière. Or, la régularisation semble difficile.

    Elle s’inscrit dans un contexte politique réel : « les résistances locales (p 163) sont grandes. Elles trouvent leurs racines dans l’histoire étrange de la vallée des  Dappes (…) Durant près de 400 ans jusqu’à la fin du XIXème siècle, les 19 kms carrés de cette vallée reculée du Jura sont laissés à l’abandon par les deux pays »

    On entre carrément dans le véritable champ politique franco-suisse:

    « Un différend entre suisses et français rend impossible le partage du lieu qui devient neutre par la force des choses. La vallée de Dappes se transforme en destination refuge. Pour ceux qui ont intérêt à se faire oublier. Sur place les hivers rudes et les autorités absentes forgent l’habitude d’indépendance des habitants. »

    Problématique qui perdure jusqu’au 8 décembre 1862 date du Traité de Dappes -  le bienvenu pour mettre tout le monde d'accord, suisses et français !

    EN BELGIQUE, LA FRONTIERE COUPE  UNE PORTE D'ENTREE DE MAISON EN DEUX !

    Les enclaves les plus significatives à la lecture de l’ouvrage ont été de mon point de vue la découverte de la pratique britannique qui accumule des situations de fait…chez les autres.

    On connaissait les Malouines, Gibraltar. Mais pas Chypre où les SBA (Sovereign Base Aeras) abritent les bases militaires de surveillance anglaises. Surveillance électronique du Proche-Orient évidemment.

    Leur statut est alambiqué : « leur administration est militaire ( p 38) mais leur police et justice civiles et appliquent une loi calquée sur la loi chypriote. Elles ne font pas partie de l’Union européenne alors que Chypre et le Royaume-Uni en sont tous deux membres !"

    En résumé les SBA sont enclaves d’un pays de l’UE dans un autre pays de l’UE mais hors de l’UE tout en étant dans la zone euro ! C’est d’un simple...encore une bizarre exception britannique !

    A savoir: en 1964, les britanniques ont cessé de payé le loyer de ces bases militaires à Chypre. Question du livre « les locataires mauvais payeurs seront-ils un jour priés de déguerpir ? »

     Au détour d’ un ouvrage original rédigé comme de petites histoires,pleines d'humour, on découvre  des données géostratégiques les plus contemporaines !

     

                                                                                Sylvie Neidinger

    Le Mont Blanc n'est pas en France. Par Olivier Marchon. Seuil Isbn 9782021074215

                     

                                                               rubrique A LIRE

  • Hommage de Genève à Jean Starobinski au Palais Eynard

     Le Palais Eynard lançait un clin d’œil au ciel, ce mercredi 29 mai 2014 à 18h30. Les cieux ont bien compris le message, par une magnifique ambiance vespérale qui  imprégnait le parc des  bastions...jean starobinsky,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genèvejean starobinsky,sami kanaan,ruthdrifuss,mrl,genève

    Dynamique amplifiée par l’intéressante  tension entre un fond d’air frais, des corps qui s’ingénient à déclarer les beaux jours ouverts et une luminosité solaire inespérée!

    La Genève politico-culturelle honorait ce jour là Jean Starobinski, de la célèbre « Ecole de Genève»  Critique Littéraire  fameuse dans le monde des Lettres.

    A l' invitation de la MRL, Maison de Rousseau et de la Littérature...

     Genève représentée à  l’échelon de l’Etat par la présence introductive du Conseiller Sami Kanaan. Représentée à l’échelon Fédéral indirectement par sa première  Présidente (1999),   Madame Ruth Dreifuss.jean starobinsky,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genève

    Le  Conseiller d’Etat  à la Culture   souligna combien l’hommage se  devait d’être rendu en ce magnifique  Palais Eynard, construit sur l’emplacement d’un ancien bastion.

     UNITE DE LIEU MAIS FORT HEUREUSEMENT PAS DE TEMPS !

     L’unité de lieu de la  pièce de théatre dix-huitièmiste qui s’est jouée ce soir là fut  essentielle.

    Jean Starobinski prit la parole pour dire combien l’honneur  rendu en ce lieu précis  le touchait.

    Il  avoua que enfant, il adorait venir y jouer au football  en voisin. Et combien il   commença sa formation intellectuelle par d’intenses lectures à la Bibliothèque, juste en face.jean starobinsky,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genève

    [ Bibliothèque  où sa première fiche de lecteur est aujourd’hui précieusement conservée  ]

    De facto, l’unité de temps n’avait plus de sens dans ce contexte: c’est bien de l’épaisseur d’une vie qu’il s’agit. En l’occurrence commencée en 1920.

    Voire même avant. Puisque  L'écrivain  a démarré  par évoquer sa biographie familiale.

    Au commencement …était le père qui décida  de quitter la Pologne, il y a un siècle  pour venir étudier la médecine à Genève. Vertige du temps écoulé : les "années  lycée"de son fils Jean datent  de... 1936 !

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     Deux spécialistes de son œuvre entouraient ce soir là Jean Starobinski de leur compétence. En réalité de leur affection. Il les a qualifiés d’amis: Martin Rueff et Jean-Claude Bonnet.

    jean starobinsky,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genèveCe dernier prit la parole pour souligner que le célèbre critique, écrivain, essayiste, spécialiste du XVIIIème siècle ne fut pas trop  influencé par la mode années 80  qui mettait en exergue les écrits libertins.

    Jean Starobinki est resté dans du lourd et du solide: Rousseau et Diderot !

    « Le premier, un  introverti, véritable homme des livres, le second, un  extraverti homme des feuilles » comme l’a si élégamment souligné le genevois.

    Après le Tricentenaire de la naissance de Rousseau, rideau est désormais ouvert sur le Tricentenaire de... Denis Diderot né le 5 octobre 1713.jean starobinsky,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genève

    L’occasion de relire tous les ouvrages que Jean Starobinski lui a consacrés.

    Pour mieux comprendre, de l'intérieur, en tête à tête avec le célèbre critique. Nommé avec affection Staro à Genève !                                                                                                                    Sylvie Neidinger

     

     

    jean starobinski,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genève*Post scriptum. En fin de la conférence enregistrée  le public n’avait  pas trop osé casser la magie des mots prononcés et poser de questions. Finalement lors du cocktail qui a suivi, j'ai demandé à Jean Starobinsky si le fait d’être à la fois homme de lettres et médecin portait  un signification particulière ? En effet, certains médecins-écrivains  théorisent leur double –compétence. Point de cela. Il a répondu très simplement par une négation qui reclassait son ordre de préférence « la médecine n’était pas mathématique à l’époque comme elle l’est devenue aujourd’hui » Et laissé comprendre que ce métier lui a surtout permis de vivre au démarrage. De bien vivre sa passion des Belles Lettres de facto. Avec une malicieuse conclusion: "la rigueur scientifique d'un côté et l'intuition poétique de l'autre".

    *Nota. Le Conseiller  Sami Kanaan a évoqué dans sa présentation le soutien actif  de l'Etat de Genève aux lettres.jean starobinski,sami kanaan,ruth dreifuss,mrl,genève Un soutien quelquefois direct vis à vis par exemple d'un éditeur. Ce qui n'est pas évident pour tout le monde...L'homme politique n'a pas caché l'existence de véritables débats avec ses homologues de la zone suisse alémanique "qui ne voient pas du tout les choses comme nous".

    Lui  assume tranquillement sa position de l'aide culturelle pro-active.  SN.  

    *Lire article de ce blog consacré à Rousseau le  jour du Tricentenaire à Genève : Banquet républicain à Genève. Lettre à Rousseau, premier Indigné.

     

                                                               Rubrique GeneVie

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