Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société- Décomposition - Page 5

  • Kechiche, voyeuriste à Cannes... déconsidéré. Le Festival avec!

    Comment le Festival de Cannes a-t-il pu inscrire en sélection officielle le non-film de Abdellatif Kechiche lors de cette 78ème édition?

    "Intermezzo" donne selon un témoignage:  20 mn de cinéma + 3h  de porno !

     

            VERNIS INTELLECTUEL (Ô PICASSO...) POUR DU... PORNO VOYEURISTE

     

    Le réalisateur  se complet, se plait à filmer des corps féminins nus et sexualisés (pas des corps masculins nus ...) en  de longues séquences pornos.

    Des fesses, des fesses, des fesses. Overdose de fesses. 

    Suite à la projection, Abdellatif  Kechiche déboule en conférence de presse pour défendre son "oeuvre" supposée être   «d’inspiration impressionniste et cubiste» selon lui.

    Présentée avec un vernis intellectuel en plus ! "Pour beaucoup de spectateurs, la séance aura été plus synonyme de porno que Picasso. Les fesses, il y en a un paquet dans cet intermède. À croire que le réalisateur de La Vie d’Adèle rentrerait dedans avec sa caméra s’il le pouvait."dixit. Accusé de "male gaze" (voir infra en pied d'article) 

    Le degré Zéro artistique atteint.

    Un second Harvey Weinstein????

    Kechiche : un probable pervers qui exige en tournage de ce film des scènes de sexe réelles.

    Les actrices et acteurs  refusèrent. Il leur distribue alors de l'alcool, les épuisant par des tournages de nuit pour qu'ils "craquent" et acceptent ses désirs pervers.

    Kechiche est en état de récidive car les actrices avaient DEJA dénoncé le tournage de La Vie d'Adèle :" Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos n'avaient pas démenti les pressions du réalisateur pour obtenir la scène parfaite : d'abord au Daily Beast où elles ont avoué qu'elles ne voudraient plus travailler à nouveau avec lui, puis au Magazine Première à qui elles ont raconté en détail les conditions d'un tournage qui s'est avéré une expérience traumatisante, voire un calvaire."

    A l'heure où les femmes du cinéma ont lancé un arrêt à leur instrumentalisation avec le mouvement #MeToo , à Hollywood ,  ce non-film cannais détonne.

    Le même dégoût gagne. Les spectateurs ont quitté en masse la projection: du jamais vu. L'actrice principale, une certaine Ophélie Bau aussi ! Débandade...

    Qui a financé le film de Kechiche?

    Dans quelle société vit-on ? Les corps féminins nus placardés à outrance dans les pubs des couloirs de métro, des magazines est devenu  une habitude,  les longues scènes sexuelles féminines en sélection officielle à Cannes. Corps de femmes devenus objets d'un mâle voyeurisme.

    Que Kerchiche soit pervers est une chose.

    Qu'il traite d'imbécile le journaliste de l'AFP qui pose des questions sur la plainte pour agression sexuelle contre lui est une chose. ( plainte issue d'une actrice)

    Qu'il obtienne tous les financements pour filmer sa vision malade et qu'il obtienne une sélection officielle dans la mecque du cinéma, Cannes en plus est juste insensé.

    Ce voyeurisme "artistique" sur le corps de la femme n'a donc pas de limite??

    A vomir !

                                                  Sylvie Neidinger

     

    #cannes,selection officielle,kechiche,porno,vomir,corps féminins,pervers,#metoo,perversion,cannes 2019,kechiche voyeuriste,voyeurisme,débandade,harvey weinstein

  • Halte aux "pogroms"

    Un certain Jacques Debot, Tzigane,  publie  le 27 mars une alerte sur les "pogroms" de la banlieue française autour de la rumeur de la camionnette blanche qui choperait les enfants pour mieux les découper...

    Une stigmatisation qui certes ici est dénoncée avec un vocabulaire probablement exagéré. Mais c'est le terme uilisé par ce rédacteur qui lance un cri du coeur.

    Ici, en pied, la reprise intégrale, dans le cas où le lien web  ...ne se ferait plus naturellement: https://blogs.mediapart.fr/jacques-debot/blog/270319/romstorie-les-banlieues-tentees-par-le-pogrom

    Un article acide, ironique, triste  synthétique sur ce peuple, ces peuples, que Hitler a largement détruits dans les camps de concentration en son temps, sans que généralement Monsieur  et Madame tout le monde ne le sache encore ... en 2019 !

    Certains revivent une séquence dont ils se seraient bien passés.

    Le camionnette blanche est typiquement celle des identifiés comme "gens du voyage". Des non sédentaires, gitans, tziganes ou autres.

    Il s'agit de plusieurs peuples, de plusieurs réalités d'origine différentes  (coeur de l'Europe pour les yéniches, Inde pour d'autres, il y a plusieurs siècles.)

    Mais tous  balancés dans le même sac de la... stigmatisation. Qui dès lors les amène, comme d'auteur de l'article  se sentir UN peuple.

    La camionnette blanche tire les caravanes. ô scandale que ces agressions.

    "Ce peuple n'est pas le mien, Jacques Debot. Il est le vôtre. Et vous prenez votre plume.

    En réalité votre peuple non sédentaire est surtout  ... le nôtre."

    Nôtre dans notre mémoire européenne commune. Soutien.

                                                                       Sylvie Neidinger

     

    Romstorie: les banlieues tentées par le pogrom?

    Ce petit peuple, c'est le mien, le peuple tsigane pathétique et maudit, que la rumeur accuse aujourd'hui d'enlever des enfants pour les livrer au trafic d'organes. Une fois de plus, il semblerait que de nouveaux pogroms se préparent et que les Tsiganes n'aient pas encore assez souffert
     

    Une succession de faits divers tragiques se déroule en ce moment-même en banlieue parisienne où des bandes armées font barrage aux véhicules utilitaires dont ils supposent que les conducteurs sont roms, saccagent ces véhicules en arrachent de force conducteurs et passagers pour les rouer de coups, au motif qu’il s’agirait de rôdeurs cherchant à kidnapper des enfants pour des filières de trafiquants d’organes.

    On identifie le Basque à son béret, le Breton à son chapeau rond, le Bavarois avec son petit galurin de feutre, le rappeur avec sa casquette de base-ball. Mais à quoi ces « justiciers » reconnaissent-ils un Rom ? Ils reconnaissent un Rom à sa camionnette blanche. La dialectique des rumeurs n’est pas compliquée. D’après eux, la camionnette en question rode en repérage pour s’emparer des petits enfants. Les Roms, adroits à désosser les appareils ménagers pour en extraire le cuivre et la ferraille, se sont reconvertis dans une activité bien plus lucrative. Ils désossent maintenant les enfants pour prélever le foie, la rate et les rognons, tous les organes qui se vendent et se trafiquent.

    La rumeur ne dit pas quels docteurs opèrent ces prélèvements ni dans quelles cliniques. Comme les registres de la police et de la gendarmerie, la rumeur est muette sur l’identité des enfants kidnappés, sur la date et les lieux d’enlèvements, mais c’est normal, c’est un complot, on nous cache la vérité. On ne sait rien non plus des patients transplantés, ni du coût de l’opération, du mode de règlement, du taux de prise en charge par la caisse d’assurance maladie. La rumeur est loufoque, la rumeur est boiteuse, la rumeur est une bouture, un greffon qui cherche son porte-greffe pour s’enraciner, croître et proliférer.

    La connexion entre les Tsiganes et le prélèvement d’organes n’est pas un fait historique entièrement nouveau puisque notre petit peuple l’a déjà rencontré à deux reprises. La première fois c’était à Auschwitz. A la descente des trains qui les livraient aux bourreaux, le nazi Mengele sélectionnait systématiquement les couples d’enfants tsiganes jumeaux. Il les faisait tuer ou les tuait lui-même dans les jours suivants pour prélever les organes, le thymus, les glandes surrénales, etc. Dans ces organes prélevés sur des enfants tsiganes assassinés il pensait pouvoir découvrir la même particularité, la même anomalie chez l’un et chez l’autre, et cette particularité serait le secret de la gémellité. S’il avait pu découvrir le secret de la gémellité, sa « race de seigneurs » aurait pu se multiplier deux fois plus vite et le Reich nazi reconnaissant l’aurait élevé aux plus hautes dignités. Pour ces foutaises, Mengele a assassiné des centaines d’enfants tsiganes à seule fin de prélever leurs organes. De même il a prélevé leurs yeux en grand nombre pour déterminer s’il existait une prédisposition à naître avec des yeux bleus.

    La seconde conjonction tsiganes-organes s’est produite au Kosovo dans les années 1998-99 ruet les années qui ont suivi. Sur cette affaire, on est maintenant renseigné bien au-delà de la rumeur, du fait divers et de la presse à sensation. Les rapports de Mme Carla Del Ponte et du Sénateur Marty apportent les éléments troublants sur le financement de l’armée de libération UCK par le trafic d’organes d’êtres humains. Les prisonniers de ce groupe de partisans étaient maintenus en vie jusqu’à l’arrivée d’un receveur dans l’attente d’une greffe. Le prisonnier, la plupart du temps un tsigane,  était alors assassiné, ses organes prélevés et transplantés. On connait les emplacements des cliniques, les filières, les patients qui ont reçu ces organes, les médecins qui opéraient, à deux heures d’avion de chez nous. Au cours des dernières années, on a jugé et condamné certains acteurs de ces crimes abominables. L’UCK mise en cause dans ces crimes est au pouvoir actuellement au Kosovo. Les enquêtes prospèrent avec beaucoup de lenteur, mais toutes les traces ne seront pas effacées.

    Revenons maintenant  à notre France de 2019 à ces territoires de la République où la rumeur, telle un greffon sur son porte-greffe, a pris racine au cours des vingt dernières années, vingt  années de proximité entre les habitants des cités et ceux des bidonvilles.Il n’est pas raisonnable d’espérer que tout se soit bien passé. Il y a eu des accrochages, des conflits, des tensions tout au long de ces années, mais, pour faire court, ça restait, la plupart du temps « dans les limites de l’acceptable » Néanmoins quatre événements au moins ont retenu notre attention, quatre événements qui ont pour points communs d’avoir fait l’objet d’une médiatisation au niveau national, d’avoir été d’une grande violence, d’avoir été revendiqués publiquement par les agresseurs, quatre événements dont les victimes étaient roms.

    Le 28 septembre 2012, à Marseille, les habitants de la Cité des Créneaux, au nord de Marseille, mettent les Roms en demeure de quitter immédiatement le lieu où ils avaient établi un campement et sans plus attendre mettent le feu au mobilier et au matériel des familles. La sénatrice socialiste Samia Ghali a déclaré à plusieurs reprises comprendre et ne pas condamner les incendiaires.

    Le 17 juin 2014, à Pierrefitte sur Seine, un adolescent  rom de 16 ans, le jeune Georghe Franzhu, plus souvent appelé Darius, vaguement accusé de vols par les jeunes de la Cité des Poètes voisine du bidonville où il réside, est enlevé, torturé, laissé pour mort dans un caddy de supermarché. Il survivra après de longues semaines de coma, très handicapé par de nombreuses séquelles.

    Le 1er février 2018 à Garges-lès-Gonesse, un homme âgé, que la presse a appelé Mr Youcef, retrouve sa maison (où il ne vivait pas) située dans un lotissement, occupée par des squatters roms. Il engage contre eux une procédure mais comme toute procédure celle-ci requérait des délais que la presse a largement commentés. Sur les réseaux, le blogueur franco-tunisien Bassem Braïki appelle les jeunes de la cité voisine à déloger les squatteurs, ce qu’ils font le même jour. Ces justiciers filment leur opération et la diffusent sur les réseaux où on peut les voir exhiber des armes de guerre.

    Le 9 juin 2018 à Grenoble, quelques familles roms installées Rue Albert Thomas, dans le quartier du Mistral sont délogées au cours de la nuit, poursuivies, brutalisées par de jeunes habitants de la Cité qui mettent le feu à leurs cabanons, les empêchant de venir se réinstaller.

    Même si le Président de la République François Hollande avait en juillet 2014 annoncé très solennellement que tous les moyens seraient mis en œuvre pour que les auteurs des sévices subis par le jeune Darius soient retrouvés et punis, quelques mois après l’enquête était close, le dossier était refermé, le juge n’avait mis personne en examen. Comme à Marseille, à Grenoble et Garges-lès-Gonesse, les dossiers ont été très vite refermés, les auteurs des violences contre les Roms s’en sont tirés à très bon compte, aucun jugement n’a été rendu.

    « Les cités » n'ont pas organisé ce qui ressemble de plus en plus à une répétition générale avant les pogroms, même si on retrouve aujourd’hui  des gens « des cités » parmi les prévenus appelés à comparaître à la barre du tribunal de Paris, interpellés au cours des nuits passées alors qu’ils menaçaient les Roms. On verra quel sera la nature de la décision des juges, mais ces jeunes ou moins jeunes me font penser aux paroles de ce merveilleux écrivain qu’était Jean Guéhenno. Dans son ouvrage « La mort des autres », Jean Guéhenno, qui avait été soldat pendant la Première Guerre mondiale, écrivait que ses compagnons d’armes, les jeunes gens qui avaient fait la guerre, n’étaient pas des salauds. Pour lui, les salauds étaient ceux qui avaient demandé à ces jeunes gens de faire la guerre. A ces salauds, il refusait de pardonner.

    Les salauds d’aujourd’hui sont planqués sur Twitter et sur Facebook. Chaque jour ils excitent écervelés et désœuvrés à persécuter les Roms. Ils déversent la haine et le font en toute impunité. Ils appellent au meurtre, au pogrom, à l’incendie. Ils répandent les rumeurs, accusent les Roms de propager les maladies, la tuberculose, la rougeole, la gale. Ils accusent les Roms de manger les chiens, de droguer les bébés, d’être sales et voleurs, incultes, de se prostituer. Ils moquent les infirmités des mendiants, se pincent le nez, réclament des châtiments. Ils sont élus de la République, de notre République et pourtant prônent le nettoyage ethnique. Ils sont journalistes et s’ils écrivent un article banal sur une décision d’aménagement du territoire par une collectivité locale, si cette décision concerne les Roms où les Gens du Voyage, ils illustrent l’article avec la photo d’un tas d’ordures. Nous sommes insultés, moqués, dévalorisés sur les réseaux sociaux, c’est chaque jour et c’est toute l’année.

    A Montreuil, tout près de Paris, une équipe politique ambitionne de conquérir la ville aux prochaines élections municipales. Elle est présente sur Twitter sous le nom de : Collectif-Lagny basMontreuil @ParvisLagny. Plusieurs fois par jour, tous les jours, depuis des semaines et des semaines, cette équipe diffuse des tweets où sont associés les mots Roms, rats, ordure, nuisances, illustrés de photos de matières fécales. Ces gens qui ambitionnent de gouverner une grande ville de 107 000 habitants n'ont d’autre programme que la haine, la haine des Roms et les photos de matière fécale. Cette répétition à flot continue ne crée pas des rumeurs, elle crée des vérités, qui vont de soi et mènent aux pogroms.

    La prise de conscience brutale et soudaine, la crainte légitime de voir soudain la minorité la plus faible de notre société mise en danger mortel, a provoqué un afflux de soutiens sur les réseaux sociaux. Il faut savoir que symétriquement on peut lire un afflux plus important encore de menaces.

    Nous avons une telle habitude des menaces qu’elles nous laissent dans un état proche de l’indifférence. Quant aux soutiens, ils étaient si rares que nous en avions depuis longtemps perdu la saveur. Nous lisons avec stupeur des tweets où des élus se réclament des valeurs de la République et nous assurent de leur soutien. J’ai tant écrit de courriers à ces gens-là, tant de fois je leur ai demandé leur aide en faveur des familles roms dans la grande détresse et ces gens-là ne m’ont jamais répondu. Je connais leur main qui aujourd’hui nous flatte, si prompte à étrangler. Je connais leurs mots à charge creuse et souffre de les lire. Si nous en sommes là, c’est aussi de leur faute. Demain, ils feront semblant de verser une larme. Donnera-t-elle assez d'eau pour éteindre les feux allumés des pogroms ?"

     

                                                   Rubrique Yéniches

  • Riotton, députée factieuse: scandale démocratique de la haut-savoyarde en séance

    L'attitude de la députée Véronique Riotton fut inconvenante, impolie, méprisante, autoritaire, injurieuse en séance. Inédite. Forcément scandaleuse vu à l'international.

    Alors que le député Alexis Corbières s'exprime depuis sa place (sur la loi anticasseurs) elle se lève, se positionne ostensiblement près de l'orateur, loin de son propre groupe, bras croisés, tête tournée vers lui  et l'insulte pendant qu'il s'exprime. Conneries dira-t-elle. Elle assume et récidive (tweet)

    De quelque bord que soit le député qui subit l'incident (ici France Insoumise),  cet acte d'INTIMIDATION est choquant, signe d'un actuel état délabré de la  démocratie française.

    Cette dame estime illégitime ce que raconte le député. Elle vient ipso facto le menacer à son banc, le fusille des yeux, l'insulte.

    Colère de celui qui tente de s'exprimer.#scandale,alexandra louis,assemblée nationale,#riotton  véronique riotton,député,insultes,"connerie,#blogneidinger,alexis corbiere,haute-savoie,républiqe en marche,#larem,#macron,macronisme

    L'affaire Riotton est juste  la négation de ce que signifie une parole différente, négation de la pluralité, négation de la démocratie.

    En tous cas une parfaite illustration, caricaturale,  du mental des membres du  parti de Emmanuel Macron qui entendent démolir "tout ce qui ne pense pas comme eux, comme lui au final".

    Annihiler toute opposition: pas une tête de dépasse. Cela tient de la volonté présidentielle dirigiste carrément affirmée.

    Voir l'incident Riotton: vidéo sur le site de l'Assemblée Nationale par LCP

    Le député de Haute-Savoie ne s' excusera pas.

    Celle qui est  vice-présidente du groupe La République en Marche ne sera pas sanctionnée par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, du même bord, soutenue même par une autre LREM du même acabit Alexandra Louis (députée des Bouches-du-Rhône, tweet).

    De l'intimidation pure  en séance, ce après la  stigmatisation vindicative des maires: macronisme en perte de repère.

     Députés LREM.... factieux.*

                                                                           Sylvie Neidinger

     

    Factieuses....suivant la définition adjectivale: "qui cherche à créer des troubles politiques"

    #zcandale,assemblée nationale,#riotton  véronique riotton,député,insultes,"connerie,#blogneidinger,alexis corbiere,haute-savoie,républiqe en marche,#larem,#macron,macronisme(capture)

     

     

  • Bon sang, laissez vivre les tombes des grand-mères !

    L’anecdote se situe à Rigny-La-Salle (Meuse). Une  parente, sympathique jeune octogénaire, ne retrouve pas la tombe d’une ancêtre commune lors d'une visite et m’alerte.  

    Enquête menée, la sépulture a bien disparu! Evaporée... En fait, évacuée après un procès-verbal d’abandon litigieux qui ne mentionne pas les occupants alors que leur nom est …inscrit sur la pierre tombale ! Noms évidemment  soigneusement conservés en mairie.

    Preuve, la mairie répond ceci : « Suite à nos recherches nous vous informons que Madame TOUSSAINT Adèle Marie décédée en 1965 a été exhumée de sa concession en 2013 après la procédure légale de reprise qui a duré 5 ans. Ses ossements reposent  ce jour à l’ossuaire. Elle était inhumée  avec MAZELIN Joséphine (+1885) et DEROBE Louis (+1884). » 

    La délibération du conseil municipal de Rigny-la-Salle date du  19 décembre 2013.

    L’Arrêté: « Considérant que ces tombes ont plus de trente ans d’existence dont la  dernière inhumation a plus de 10 ans, qu’elles sont notoirement en état d’abandon. Considérant que cette situation décèle une violation des engagements pris par le concessionnaire et leurs héritiers. Article 1 Le maire est autorisé à reprendre les tombes indiquées ci-dessous au nom de la commune et remettre en service les terrains ainsi libérés"

    Analyse de ces écrits. Certes, ce n’est pas illégal pour une mairie de «reprendre» les dépouilles familiales et surtout la place du  terrain qui les accueillait (si vous oubliez une petite visite pendant 5 ans) C’est juste …immoral.

    D'autant que le petit papier qui annonce le litige, simplement posé sur la tombe, se dégrade aux intempéries et s'envole. Alors que rechercher pour une mairie les descendants n'est pas si difficile.  

                                 PAS ILLEGAL...juste IMMORAL!

     Qui est derrière le "notoire" de "notoirement abandonné"? *

    A Rigny on n’est pas dans une ville qui explose de son absence de  surface disponible mais dans un petit village limite désertifié au centre d’hectares de terres à vaches !

    Ô Terre vache.

     Cinq ans sans visiter une tombe peut s’expliquer facilement dans une famille. Par l’éloignement géographique. Par une génération qui entre dans l'âge avancé et se  déplace moins et la suivante qui  peut mettre un peu de temps avant de se sentir concernée par les ancêtres qui vivent sous les racines.     

    Racines généalogiques s’entend.

     Constat. La municipalité locale en  profite ainsi pour libérer le terrain et  pouvoir  revendre la concession à d’autres. Une pratique courante, pas que dans cette commune évidemment. Observations: dans les cimentières aujourd'hui les petits papiers pleuvent... partout. 

                                           VOCABULAIRE PROBLEMATIQUE

    Dans l'Arrêté infâme, la dite arrière-grand-mère  et ses deux grands-parents aux ossements bousculés sont administrativement qualifiés de «concessionnaires »! Bigre, c'est gonflé, voire assez spectral comme terme vu leur actuel manque de corpulence...

    Rire. L'Arrêté municipal rend même juridiquement responsables des individus décédés en 1884, 1885 et 1965. Soit. Et leurs descendants, qualifiés «d’héritiers». Bigre. 

                         DES VIOLEURS QUI S'IGNORAIENT: DIANTRE ! 

    Le langage administratif employé par la mairie de Rigny dans l’Arrêté est  culpabilisant, à gros traits.   Il  vaut son pesant d'or: cette famille aurait « violé les engagements » En résumé, mon alerte octogénaire -et autres cousinages-  et les descendants seraient coupable de... viol? Certes un viol...administratif.  Surprenant.

    Limite: des "cas sociaux " ces familles Toussaint-Derobe-Mazelin !

    Alors soit-dit au passage que la famille Derobe est locale depuis les sources de l'Etat civil et que certains furent maires au XIXème..

    Un original et hypothétique  "viol de loi par omission de visite de  la tombe pendant 5 ans"  est reproché  à tous, aux morts et aux vivants par Mme le Maire de Rigny-la-Salle. Bigre.

    Quel terme démesuré ici usité par une mairie qui procède elle, à une réelle violation -certes LEGALE- de la sépulture! Violation de ceux qui avaient une concession éternelle. Ce,  en exhumant leurs corps. En donnant les pierres tombales à   une entreprise privée en plus. Dont celle des inscriptions sculptées.

              DEGAGEZ LA PIERRE LOCALE! PLACE AU MARBRE M'AS-TU VU

    Il n'y a donc pas de  place dans un cimetière pour une pierre tombale datant de deux siècles à poser  dans un recoin ?  Non, visiblement. Un cimetière cela doit être propret, numéroté, au cordeau, marbré italien.

    Sinon: dégagez la vieille pierre locale!

    L’état d’abandon décrit par l’Arrêté est juste un point de vue esthétique (au-delà des cinq ans sans visite qui sont reprochés) Car la tombe était du  19ème pur jus. Avec sa mousse. Belle, en fait. D'époque. Juste une question de (bon) goût.

    Remarque : le cimetière des Rois à Genève regorge de tombes XIXème et XXème moussues qui lui donnent son ambiance romantique particulière et son  esthétisme certain.pierre m'as-tu-vu,racines généalogiques,toussaint,tombe,ossuaire,rigny-la-salle,departement de la meuse,meuse,eugénisme,marie adèle toussaint,josephine mazelin,louis derobe,ossuaire de douaumont,eugénisme sépultural,#blogneidinger,marville

    La petite tombe  n’était-elle pas un gros gâteau de marbre type "pierre brillante m’as-tu-vu". Simplement  issue  d’une carrière locale. Dès lors  une tombe hyper écologique, consommant peu d'espace. Elle avait tout pour plaire !

    Elle est mignonne, non, la tombe de Adèle Marie Toussaint dont voici la photo?

    Pas affaissée ! Son problème  résulte en fait de la construction de la tombe voisine, un gros gâteau marbré, LOURD, dont la construction a certainement perturbé la voisine plus ancienne.

    Eradiquer  cette tombe toute petite, écolo,  qui ne prenait pas de place, coincée pour les nouveaux venus,  tient d'un  l’eugénisme municipal post mortem du village de Rigny-La-Salle. 

    L'Eugénisme des Eugénies...

                      CRISE SOCIALE DANS L’OSSUAIRE…

    A savoir, les prêtres de Rigny-La Salle  sont aussi passés à la casserole dans le  même Arrêté. Allez hop, mais eux, tous regroupés de leur côté. Juste pour  ne pas les  mélanger  avec leurs ouailles : on les compile entre eux, ces satanés gens de soutane.

     Bon,  je tiens pour pénible  cette opération intempestive mais légale puisque  effectivement pendant cinq ans « nous » avons omis de venir dire bonjour aux vieux parents décédés.

    Cinq ans dans une vie de vivant, ce n’est rien. Dans une vie de mort c’est long puisque cela peut vous envoyer en l’air.

     Certes la situation présente des  avantages pour ces ancêtres exhumés:

     En remontant à la surface, ils ont pu respirer un peu d'air  pur. Puis dans l'ossuaire collectif  de Rigny-la-Salle, en hiver, leurs os vont se réchauffer les uns contre les autres avec leurs anciens condisciples retrouvés.

    A la bonne franquette. Les anciens potes accoudés  vont s’en payer une tranche à se rappeler les bonnes histoires. Ils ne peuvent malheureusement plus lever leur petit verre de …mirabelle évidemment. Leurs "nonoss"  sont bien raidis. La faute à l'arthose post-mortem.

     Attention toutefois à ne pas commettre d’impair. Par exemple,  si le tibia de Tantine  Amélie  touche le crâne du voisin Eugène  qu’elle détestait ! Les petits coquins eux, vont  peut-être s’y retrouver dans ce bric à brac, se  relancer le clin d'oeil orbital.

    Attention: les villageois ainsi réunis  peuvent  aussi se taper dessus là-dessous, se crêper ce qui reste du chignon…! L'ancien employé peut aussi profiter du chaos sous-terrain pour mordre  le petit-doigt de son ancien patron qu'il appréciait peu. Ni  vu ni connu: crac, crac.

    Non, l'ossuaire communautaire, ce n'est pas tranquille comme situation. 

    Mes ancêtres étaient assurément mieux dans leur concession personnelle  dite ...éternelle.

    Décidément, en Meuse sévit de  l’eugénisme sépultural autour de l'ossement. Ce,  du crâne au tibia.

    Allez, c'était juste de l'humour... Noir de colère.

    Bon sang, laissez les  vivre leur vie de  défunt en paix !

                                                                 Sylvie Neidinger

     

     

                                                                                      ****************

             SUITE MEUSE : OSSEMENTS EN QUANTITE INDUSTRIELLE      

    En Meuse, on peut se poser la question des expositions massives d'ossements et transferts d’ossements. Car toutes les civilisations n'exposent pas leurs os!

    La visite de  l’ossuaire de Douaumont   tient   du respect  pour les disparus des guerres. Les ossements des champs de bataille sont anonymes et nombreux avec ces conflits  du XXème siècle qui ont tué à millions.  On peut comprendre que laisser en état les os exposés, c’est  réunir et donner existence à  ces sacrifiés au combat.

    Toutefois, cette histoire d'ossements à la tonne peut prendre  un caractère.... touristique gênant. L' office du tourisme  de  Douaumont communique sur ce thème. Tripadvisor  donne même une bonne note aux... ossuaires.    Un problème d'éthique se pose.

    Idem à Marville. L’ossuaire non militaire  du village de  Marville est impressionnant, industriellement, irrespectueux avec ses 40 000 corps (disent-ils).

    Tourisme un peu dévoyé. On apprend que le gardien du cimetière M. Motsch les a consciencieusement rangés tout seul dans son coin au XIXème siècle. Il a même  bien pris soin de conserver  les différences sociales post-mortem ! Il manquait de place semble-t-il? Alors que la campagne alentour regorge de mètres carrés.

    Particulier...

    mots clefs toussaint,tombe,ossuaire,rigny-la-salle,departement de la meuse,meuse,eugénisme,marie adèle toussaint,josephine mazelin,louis derobe,ossuaire de douaumont,eugénisme sépultural,#blogneidinger,marville

    Lien permanent Catégories : E-Ecologie environnement, Généalogie-Voyage intérieur, H-Histoire vieilles pierres, H-Histoire- Ethnologie, J- Témoin : vu entendu perso, L-Lanceur d'alerte.Société, L-Scandale, RIRE, Société- Décomposition, Société-Faits divers, Société-Notre vie quotidienne 4 commentaires
  • Ryanair: le scandale d'une scène raciste absolue. La vidéo tourne en boucle

    Une vidéo tourne en boucle  depuis hier: l'enregistrement dans un avion en partance d'une altercation violemment raciste entre un personnage, anglais et sa voisine qu'il insulte copieusement et agresse pour sa couleur de peau noire, traite de batarde et on en passe.

    De plus, c'est un passager qui tente de s'interposer pour protéger la dame. Non pas le personnel de bord qui ne fait rien.

    Ryanair est dans la tourmente pour ne pas avoir débarqué le passager. Puisque l'avion n'avait pas encore  décollé.

    Certes, cela aurait été une opération probablement lourde et causant un énorme retard car l'individu semblait difficile à maîtriser physiquement. Il fallait évacuer l'avion pour faire intervenir la police.

    Au lieu de quoi on a demandé à la victime un changement de place!

    A vrai dire, la compagnie ne pensait certainement pas que la scène allait être filmée....

    Du coup elle annonce  avoir transmis la vidéo à la police de la ville d'arrivée au Royaume-Uni (Sussex), visiblement la patrie dudit David Lawrence.

    La scène reste totalement choquante. Alors que Ryanair évoque juste le terme de "perturbateur".

                            TEMOIN CITOYEN

     

    Sans la vidéo, la scène raciste réelle aurait pu difficilement être traitée judiciairement. Celui qui a eu l'excellent réflexe de filmer laisse de témoignage.(Même si juridiquement discutable pour ne pas avoir flouté les personnes présentes sur les lieux.)

    C'est un acte de "citoyen responsable" ou de "témoin citoyen"

    On entend d'ailleurs celui qui filme demander au steward de faire sortir l'individu raciste. Ce que Ryanair n'a pas fait

    C'est à la suite judiciaire de l'affaire que l'on mesurera le degré de réponse de la société britannique à cet acte raciste.

    Le visionnage se compte en millions.

     

                                           Sylvie Neidinger

    #racisme,#scandale,david lawrence,#ryanair,vol barcelone-londres,uk,témoin citoyen,citoyen responsable