Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le Blog de Sylvie Neidinger - Page 30

  • Piqûres publiques: nécessaire psychanalyse sociale pour comprendre

    Etonnante cette récente  épidémie de piqûres dans l'espace social: la rue, les boîtes de nuit, les Festivals ! Un homme interpellé à Nancy hier. Les cas se démultiplient.

    Une piqûre avec ou non injection de substance par seringue dans un  corps tiers par surprise sans autorisation est un acte offensif, répréhensible, illégal.

    Cette néo..folie sociale survient par extraordinaire dans les mois qui suivent la crise covid et sa vaccination obligatoire. Certes une piqûre  pour la bonne cause mais une piqûre tout de même!

    La concomitance des deux phénomènes est troublante.

    La crise covid a vu un  terrible  enfermement inédit des populations, une grave restriction des libertés. Avec pour conséquences des mutations mentales, internes, des modifications de comportements  jusque dans la consommation.(difficultés pour les salles de sport, le grand air étant plébiscité par exemple).

    Surtout des modifications/mutations  comportementales pas encore bien identifiées dans leur complexité.

    Seule une psychanalyse... sociale post covid analyserait exactement cette inquiétante épidémie de dégradation de l'intégrité du corps d'un alter ego humain inconnu, par des individus de toute évidence détraqués. Ce dans l'espace urbain collectif donc partagé.

    L'espace de la vie!

                                                                                                          Sylvie Neidinger 

     

    #piqûre,crise #covid,  #piqûres, épidémie de piqûres, espace social; #EpidémiedePiqûres,

  • Genève: Nathan Badoud, archéologue cantonal en conférence aux Archives ce soir

    M Nathan Badoud présente la synthèse des activités en cours du Service d'Archéologie cantonal à 18 h 30 ce jeudi 23 juin 2022, aux Archives 1, rue de l'Hôtel-de-Ville. Ce, dans le cadre de la SHAG, Société d'Histoire et d'Archéologie de Genève. Avis aux amateurs!

    Communiqué du site Ge.ch  : Le Service archéologique du canton de Genève intervient en amont des travaux d’aménagement du territoire afin d’étudier et de protéger les vestiges enfouis. Il réalise également des analyses du bâti destinées à éclairer l’histoire du patrimoine architectural genevois. La conférence nous donnera l’occasion de présenter les récentes activités du Service sur ces deux plans, et celle de présenter quelques projets en cours de réalisation.

    Nathan Badoud dirige le Service archéologique du canton de Genève depuis le 1er mai 2021. Spécialiste du monde méditerranéen, sa carrière l’a mené de Neuchâtel à Bordeaux, Rome, Athènes, Oxford, Vienne, Harvard et Fribourg, où il a été professeur d’archéologie classique sur mandat du Fonds National Suisse.

    Toute personne que le sujet intéresse est cordialement invitée."

    photographie
    (photo: site Genève)

    #SHAG, #Genève, Nathan Badoud; #archéologie, archéologue cantonal

  • La forêt autrement avec "Les Nuits des Forêts"

    Rendez-vous dans les forêts dès aujourd'hui. Un concept original. Un peu comme la Fête de la Musique, les Nuits des Forêts sont nées dans l'Hexagone.

    Précisément en Ile de France en 2020 de la rencontre entre  artistes, intervenants culturels et les acteurs professionnels de la filière forêts-bois française.

    Un heureux concept-mélange à exporter pour mieux comprendre l'activité forestière !nuits des forêts,#vosges,#neufchateau,#forêts,#onf,nuits des forêts,#vosges,#neufchateau,#forêts,#onf,@nuitsdesforets,#sylvie,#silvia,#selva,#nuitsdesforêts

    Un tout petit peu d'humidité s'invite au programme cette année. Pas grave: les bois adorent cette fraîcheur bienvenue après la canicule historique.

    Un exemple de l'intérêt du programme avec au hasard la séquence très complète et bien organisée  du Bois Henrys à Neufchâteau (Vosges)  : veillée au feu de camp avec des contes du Saintois, témoignages de forestiers, les abeilles, les champignons, la forêt dans la littérature, les vieux métiers du Bois, forêts et Histoire etc.

    Avec cette Fête, un très intéressant... écosystème humain tourne autour de la Forêt.

    Les bois  protègent donc aussi ...notre écosystème social ! Merci à eux.

                                                                                Sylvie Neidinger

     

    Quand on a été prénommée Sylvie = du latin silvia, la forêt, on ADORE ! 

    photo: M Toquard

    Nuits re.PNG

     

     

  • La France, vieille démocratie, a refusé l'hyper-présidentialisation macroniste

    Les résultats des législatives du 19 juin 2022 sont sans appel  malgré la forte abstention: une nette volonté de refuser les pleins pouvoirs à Emmanuel Macron qui les réclamait. 

    Surtout une méfiance vis à vis de l'hyper-président qui gouverne seul, désireux d'un Parlement godillot à sa botte. Soit l'anti-thèse démocratique.

    Des résultats  mauvais pour le parti gouvernemental. Plusieurs ministres sont carrément éliminés. Notamment des figures essentielles de la macronie, ministres anciens ministres: Wargon, Blanquer, Bénin, Bourguignon, de Montchalin, Maracineanu. Plus symbolique encore le Pt de l'Assemblée Nationale Richard Ferrand, le Pt du Groupe des Députés LREM Castaner ...quittent la scène.

    Le président rate la majorité absolue. Hyper Jupiter devra composer.

    Sans oublier de  s'entendre  avec son propre camp aussi. Dont Edouard Philippe qu'il avait copieusement  insulté en mai.

    Désormais, il devra tenir compte de l'échiquier complet: de la gauche Nupes à l'extrême-droite RN,  les extrêmes contre lesquelles il avait dit lutter en prenant le pouvoir en 2017. Sans succès.

    Et surtout "Sa Raison qui sait tout"  ne pourra imposer ses vues, ses  leçons. Certes variables.

    Emmanuel Macron avait hérissé le pays mobilisé autour de la Révolte couleur jaune, insulté la population qu'il a dit "emmerder" , énervé jusqu'à ses collaborateurs qui n'ont pas rempilé. 

    Le président souvent méprisant  cessera peut être  d'enfermer ses oppositions dans la terminologie artificielle, passe-partout du "complotisme" Ou du "chaos"   promis si la France votait contre LREM!  Arrogant, lui et son parti avaient gouverné de 2017 à 2022 en ignorant le plus souvent les élus locaux, les corps intermédiaires.

    Il le paie! La France reste un régime parlementaire.

                                      "TOUT SAUF MACRON" 

    "Ensemble" dont son parti Renaissance-LREM semble perdre plus d'une centaine de  députés ce soir. Une claque pour la macronie. Un échec.

    Emmanuel Macron, un tantinet Napoléon  a poussé la fonction présidentielle à l'hyper-présidentialité. Au deuxième mandat, il  en voulait encore plus. Mais... sans faire campagne! Sans programme ! Une absence lors de la campagne législative.

    Plus que cela encore fut insupportable à la population française: le vote en a décidé. Il a dégagé l'hyper droite raciste de Zemmour au premier tour. Dégagé 100 députés Renaissance au second tour.

    Le Parti "Tout Sauf Macron" a gagné. 

    On est arrivé au bout de la Vème République, usée.

    Question: le pays se dirige-t-il vers  un  fonctionnement type IVème République et les alliances ingouvernables? Une gouvernance raide à coup de décrets ou de  49-3?  Une dissolution ou savoir démocratiquement  composer entre les uns et les autres par compromis comme ailleurs en Europe? Ou une mutation, modernisation pour  éliminer l'aspect monarchique et centralisé du système politique porté au paroxysme sous Macron.    Séisme politique.

                                                             Sylvie Neidinger

     

     

  • Vous me prendrez bien un paquet de bilatérales? OUI, Coupé dans la tranche!

    Il y a un an pile, le 26 juin 2021 la Suisse rompait unilatéralement et assez brusquement  les  discussions  avec   l'UE.

    Une date dans l'Histoire Helvète. Le pays a dès lors vu ses accords bilatéraux non actualisés et commencer à  se périmer. Au grand dam de ceux qui ne jurent que par le statu quo ante et réclament que la situation antérieure -...périmée!- perdure, agitant le chiffon rouge du supposé unique  responsable de tous ces ennuis: l'UE! 

    La Commission refuse en fait ce qui lui apparait comme une approche  " à la carte" en "cherry picking". Précisément elle réclame depuis 2008 un accord institutionnel à la Suisse pour la laisser  accéder à son marché intérieur.

    [Pour mémoire,  la votation suisse anti européenne de 2013 avait agi comme un aiguillon, une piqure de rappel voire un choc côté européen]

    Du coup, fin novembre 2021, face aux revirements et au flou, le commissaire européen en charge des relations avec la Suisse, Maros Sefcovic  exige de Berne une feuille de route concrète d'ici à  janvier 2022, mentionnant expressément  ce que la Suisse veut.

    Janvier: rien ne se passe, Davos étant reporté.

                            25  FEVRIER 2022: BILATERALES ET ENCORE BILATERALES

    Le 25 février dernier, son homologue, Ignazio Cassis établit en réponse  "son" plan B:" le Conseil fédéral a adopté "les grandes lignes d'un paquet de négociations" avec l'Union européenne (UE), peut-on lire dans un communiqué.  

    Précision: un  plan adopté...unilatéralement! Juste une proposition ,  "pas un nouveau souffle" entre les deux. 

     Toujours et toujours: cette volonté helvète répétée de poursuivre  la relation avec l'UE comme ELLE l'entend, sur la base -désormais désuète pour l'Europe-  des accords sectoriels ponctuels  (130 à ce jour) en souhaitant même  les voir  actualisés. Mieux : améliorés.

    Avec souvent un vocabulaire impératif "il faut, on doit".

    A l'UE qui réclame un cadre juridique global  stable, le Président de la Confédération  en réponse évoque même des... arrangements: "Nous sommes motivés à trouver un chemin qui puisse arranger les deux côtés" !

    Son  raisonnement dit "pragmatique" reste  finalement ... compliqué. Il refuse  fermement  un accord général (présenté comme" horizontal" donc qui concernerait toute la relation CH-UE) au profit de "paquets" d'accords sectoriels mêlés à du...vertical.

     "L’accès au marché européen, et en particulier les questions institutionnelles, doit être réglé grâce à une approche verticale, à savoir sectorielle, a-t-il précisé.

    Principe ici exposé:, "la reprise dynamique des droits, le règlement des différends ou encore les exceptions et clauses de sauvegarde doivent être réglés dans chaque accord existant."

    La proposition? Une usine à gaz imprécise , instable car modifiable à souhait dans le contexte de la démocratie suisse et des votations toujours possibles. Les "intérêts communs" sont évoqués mais sans détail.

    De ce fait, le plan de relance (25/2/22) du Conseil Fédéral favorise un scénario où la Suisse ne serait pas soumise à l'arbitrage de la CJE.

    M. Cassis emploie pour ses annonces  un curieux langage hyper réaliste -presque celui du petit  négoce !- avec ces "paquets" à prendre à la verticale (coupez-en une tranche?) Il propose en fait d'appliquer un petit morceau du droit supra à chaque secteur. Paquets rangés dans les tiroirs de la boutique évidemment...

    A lire les médias suisses,  la position du Conseil Fédéral  qui consiste à s'accrocher aux  bilatérales sans signer de supra accord est un voeu  largement partagé    par le secteur économique.       Et  par la population! 

                                 L'ELOIGNEMENT DES POSITIONS S'ACCELERE

    La proposition du 25 février reste en fait  un  dialogue suisso-suisse, pouvant générer des discussions internes sans fin, surtout vu de l'extérieur ! 

    La Suisse réitère   sa demande spécifique comme Etat non membre, de garder un accès sectoriel au marché unique de l’Union européenne. 

    Etonnant entêtement (ou déni?) car l'autre partie - les 27- a clairement signifié, à plusieurs reprises  que les bilatérales furent instituées en vue d'un accord global (EEE ou intégration). 

    Du coup la Commission n'a pas répondu  aux propositions du 25/2/22 de  M. Cassis au motif de l'absence de base de discussion. En effet, le communiqué de l'UE dit textuellement  "ne pas savoir si les propositions suisses constituent une base pour de futures négociations". 

                                                     PAS UN "CONCUBINAGE" !

    Madame Livia Leu, diplomate partie "aux nouvelles" n'en rapporte pas non plus . Elle aussi emploie un langage hyper "pragmatique" pour décrire au retour de Bruxelles une relation de ...concubinage avec l'UE: inexact! 

    Les positions UE/CH s'éloignent de jour en jour, soit " Un champ de ruines"titrait un média.

    Mai 2022/Maros Sefcovic a   proposé de se rendre prochainement en Suisse: en vain.

    Mai 2022/Ignazio Cassis voulait  lui, organiser une mise en scène de signature à Davos avec son homologue: en vain.

    La communication passe mal.

    Le problème de fond perdure. 

    En résumé à ce jour , la Suisse  refuse tout accord européen supra national. D'ailleurs,  c'est  TOTALEMENT son  droit !

    Elle   donne ses arguments valides : peur pour  son système de votation,  sa souveraineté, sa neutralité,  son indépendance etc.

    En revanche, il lui faut dès lors accepter de ne pas avoir un  accès au marché intérieur autre que celui d'un pays dit "tiers".  La Suisse  ne peut bénéficier d' un " traitement de faveur"

    indique l'ambassadeur de l'UE Petros Mavromichalis Sur la Cour de Justice par exemple,  sa réponse est claire «En cas de doute (les pays membres) doivent se tourner vers la CJE, seule à même de décider de la portée d'une directive européenne», et «nous ne pouvons pas traiter différemment un État tiers comme la Suisse, qui participe au marché commun, je ne comprends pas pourquoi c'est quelque chose qui n'est pas compris dans ce pays»

     A quand la  prise de conscience?                      Pire, les chemins s'éloignent.

                                                                                                Sylvie Neidinger