Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Pays-UK - Page 13

  • Frappes sur la Syrie.De quel droit ? Selon Maria Zakharova (cf la "bande des trois")

    USA, France et Royaume Uni ont procédé à des frappes en dehors de la légalité internationale, celle de l'ONU.

    Deux sont les anciennes puissances coloniales de la zone, du temps des accords Sykes-Picot. Une époque durant laquelle les occidentaux se partageaient le monde. La troisième entend régenter la planète actuelle.

    Cette "bande des trois" est précisément celle qui a outrepassé la résolution de l'ONU prise en accord avec la Russie sur le survol de la Libye; Imposant au monde une guerre de destruction de l'Etat libyen dont le monde et surtout cet état se serait bien passé.

    Une politique internationale de cow-boy.

    "Personne n'a donné aux dirigeants occidentaux de s'attribuer le rôle de gendarme du monde, à la fois d'enquêteur, de procureur, de juge et de bourreau" a lancé la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.(chef du département de l'info et de la presse du ministère russe des affaires étrangères)

    Rien ne justifie. Pas même la sempiternelle déclamation sur la démocratie dont ils se disent les phares. Démocratie issue des Lumières évidemment...Lesquelles viennent de la Galerie des Glaces de Versailles évidemment...

    Un comble. A propos de démocratie réelle, actuelle, France et USA sont classés dans les scores démocratiques dits "moyens" par The Economist.

    La Norvège étant première de ce classement du respect démocratique. La Suisse étant bien placée.

    En France, le président peut décider de lancer une guerre, le matin, au petit déjeuner, sans en référer à quiconque dans le pays. C'est ce qu'il vient de faire. CQFD.

                                                            ONU

    Or, personne n'a donné aux occidentaux le droit de découper la Syrie pour la prédater.

    La Syrie est le premier pays à avoir obtenu son indépendance après guerre en 1945.

    1945 , année de création des Nations Unies.

     

    L'ONU peut être améliorée.

    Mais en aucun visée, symboliquement bombardée par Trump, égal à lui-même, May qui fait du sous Thatcher et Macron du sous Napoléon.

    Napoléon qui entendait régenter l'Europe jusqu'à avoir décimé, tout seul, ses propres forces dans la terrible campagne de Russie.

    ONU, meilleur système MULTILATERAL complet de gestion du monde. Il inclue tous les pays.

    A ce jour, l'ONU organisme non  parfait certes  reste pourtant le meilleur mécanisme international.

                                                                                          Sylvie Neidinger

     

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/04/17/97001-20180417FILWWW00149-syriedamas-accord-d-evacuation-de-rebelles.php

     

  • Humour britannique: les passeports anglais post brexit bleus seront ...français

    L'affaire ne fait pas rire les brexiteurs qui crient au scandale. Elle se joue en deux séquences.

    Dans un premier temps,  l'annonce il y a quelques mois du changement de couleur du passeport UK qui va quitter l'infâme couleur bordeaux du passeport UE (infâme pour eux s'entend)

    Il  redevient bleu comme au bon vieux temps de l'Empire.

    Et tous les Boris Johnson britishs de crier victoire...

    brexit,gemalto,passeport bleu,délire impérial,#blogneidinger,#ueLe délire impérial britannique qui sous-tend l'actuel brexit se voyait avec ce SACREBLEU revenu, regonflé de vent dans les voiles!

    Voiles....des navires marchands sillonnant ce vieil  Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais.

    Du vent dans les voiles des cheveux de Johnson.... coiffés à coup de becs verseurs de théières? La question sérieusement est posée.brexit,gemalto,passeport bleu,délire impérial,#blogneidinger,#ue

    L'Empire évidemment  va dès lors revivre par la magie, le sortilège, la prestidigitation sinon l'entourloupe du brexit...

      LES NATIONALISTES

    Patatrac. Les impérialistes nostalgiques s'étranglent.

    Les nationalistes -puisque qu'ils faut les nommer ainsi- en avalent leurs puddings de travers. Ils parlent "d'humiliation nationale", comme le rapporte The Independent".

     Gemalto, société franco-néerlandaise  (hyper pro sur la sécurité des documents)  a obtenu le marché de la fabrication spécialisée du précieux document contre le bien nommé britannique De LA Rue.

    Suite à un appel d'offre dans les règles de l'UE dont fait encore parti le Royaume-Uni.

    Passeport Made in France !

    C'est savoureux. Et probablement à l'image des futures surprises offertes par le brexit, cet évènement probablement le plus dangereux qu'il soit pour l'économie britannique en raison de sa parfaite imprévisibilité.

    Le Royaume-Uni contrairement à son délire de grandeur pratiquement psychanalytique est à la mesure...de lui-même, qui est une place importante à la  6ème place  dans le classement économique  mondial, au sein de l'UE .

    Mais en régression. La livre a chuté.

    Le Royaume -Uni ne possédant  pas toutes les compétences -comme chacun des membres d'ailleurs-   trouvait parfaitement sa place au sein de l'Union européenne. En interaction.

    En bon  échanges...de personnes, de biens et de services.

    L'épisode hautement symbolique de la fabrication du passeport britannique montre les limites du délire du repli sur soi face au REEL.

    Il secoue le  DENI de réalité ambiant...

     

     

                                                                                  Sylvie Neidinger

    Les internautes s'en amusent:

    brexit,gemalto,passeport bleu,délire impérial,#blogneidinger,#ue

     

    crédit image capture d'écran article cité en lien

     

  • Le "brexit means brexit"...réaliste de Michel Barnier aux Anglais, en retour

    Le Royaume-Uni a mis un temps fou, 18 mois, pour valider le premier volet des négociations avec l'UE.

    Et finalement a tout accepté en deux jours face à l'ultimatum européen de décembre.

    La PM May avait passé l'année à  prononcer une phrase sibylline quand on lui demandait ce qu'elle concoctait "brexit means brexit". Parole qui n'éclairait pas beaucoup de ses intentions...

    Les observateurs étrangers  furent alors stupéfaits des débats internes du pays (parlement, presse, les europhobes type Johnson etc..) assez violents* et en total déni avec le réel de la situation.

    Diatribes en complet déni de ce qu'un vote mal présenté à l'origine (les mensonges des brexiteurs)  allait entrainer pour le pays.

    Le Royaume -Uni organisa, seul dans son coin pendant de longs mois, le contour de son DESIR de quitter l'UE.

    Vouloir le  beurre et l'argent du beurre. Le retrait de l'UE pour ses inconvénients mais y rester pour ce qui intéresse (dont le passeport européen de la City)

    ...Ils ont même voté pour l'heure exacte de sortie !

    Enfin en décembre cette première étape a été franchie après tout cette longue phase de dénégation. Theresa May a finalement accepté de monter  les trois premières marches de la porte de sortie. Elles se nomment Irlande+facture+ traitement des européens localement.

    Désormais Michel Barnier que la presse anglais populiste  connue pour sa modération légendaire avait nommé un jour l'idiot des alpes (il est savoyard....) lance la phase deux.

    Il porte la voix des 27 autres, contre le Royaume -Uni qui  demande  le divorce.

    C'est juridiquement un processus de "dés-adhésion".

    A ce stade le commissaire européen rappelle en fait ce que signifie exactement le brexit par eux engagés suite à  un vote populiste sans étude d'impact sérieuse, dans le plus grand amateurisme.

    Barnier vient  rappeler:

    -Remarque  basique de bon sens "être en dehors de l'UE signifiera  pour le Royaume-Uni moins d'avantages qu'être dedans".

    -Que la période de transition va être courte, limitée au 31 décembre 2020. Contrairement aux britanniques qui pensaient prolonger sans date. Sinon, ils repassent à la caisse pour la contribution.  Les britanniques paient ici leur âpreté au gain autour du règlement de la facture de sortie. La philosophie européenne c'est désormais "ils trainent à sortir, ils paient". Chat échaudé..

    -Que les règles de l'UE s'appliquent durant la période de transition (libre circulation et cour de justice européenne)

    -Qu'il n'y a pas de choix à la carte d'une Angleterre qui ne garderait que  ce qui l'intéresse (pas de City de Londres qui commercerait comme avant avec l'UE)

    -Que l'accord final dépendra aussi de  la  position de l'Espagne sur Gibraltar.

    -Cerise sur le gâteau: que le retour en arrière éventuel  ne dépendra pas des anglais ! Les débats internes au Royaume-Uni genre " quand on voudra on reviendra en arrière" sont de facto surréalistes.

    Tout retour en arrière ne peut venir que par acceptation des 27 parlements ! Et non du caprice anglais qui sortirait de l'UE et reviendrait comme dans un moulin. 

    Michel Barnier remet juste les pendules à l'heure.

    Cela souligne le contraste entre un désir nationaliste en complet refus de voir de la situation réelle du Royaume -Uni  et la  réalité JURIDIQUE d'un processus d'adhésion/dés-adhésion en cours et lancé.

    Brexit means brexit !

    Stupéfiant: la réaction de certains britanniques reste  toujours dans le déni à la petite semaine. 

    Alors qu'ils chamboulent leur économie pour des lendemains largement  inconnus.

    Alors qu'ils quittent l'UE qui est actuellement leur premier partenaire commercial (on rêve sur l'intérêt de cette démarche ...) certains britanniques  n 'oublient pas, petits boutiquiers matérialistes à réclamer leur part du ....vin des caves de l'UE.

    Question:  pour se saoûler et   mieux ....oublier la galère dans laquelle ils ont volontairement plongé leur pays? 

     

                                                                Sylvie Neidinger

     

     

    Débats violents : à savoir, des députés conservateurs anti- brexit viennent encore récemment de recevoir des menaces de mort! On se souvient de l'assassinat de la Député anti-brexit...

     

     

     

  • May(re) Theresa au centre des "pro" et des "anti" brexit finalement applaudie par l'UE

    Les applaudissements lors d'une réunion de l'UE à Theresa May montrent combien les négociateurs comprennent la difficulté de sa situation.

    Elle est à la croisée d'un Royaume-Uni qui a perdu la tête entre tous ses désirs contradictoires, ses intérêts économiques contradictoires, le beurre et l'argent du beurre, le regret mégalomaniaque  de son empire que le Royaume-Désuni croit retrouver après le brexit...

    C'est concrètement difficile pour elle d'avancer à, de négocier la rupture face à tous les vents contraires et les douches écossaises, les "hard",  les "soft", les anti brexiteurs .

    Elle fait face avec un vaillance certaine. Après tout de même une période d'arrogance certaine.

    Sans compter qu'elle subit elle aussi les tweets agressifs de Twito-Trump..Certes elle avait fait son paon devant lui lors de son élection.

    Son image initiale de femme  revêche est en train de se  bonifier. 

    Dire qu'elle devient une mère Teresa britannique serait un peu exagéré. Mais dans un pays... si chic où le débat public peut devenir  rapidement  vulgairement  agressif et trivial ...cette dame devient une cible facile.Notamment quand  la presse anglaise tabloïd qui attaque ad hominem s'en mêle. Ou lors des  prises de paroles  sans politesse des Farage ou Johnson et consorts.

    [A propos,  Nigel Farage après avoir "mis le feu" à son pays vient pleurer aujourd'hui devant les médias que le brexit l'a ruiné et qu'il ne peut même plus se promener à Londres sans risque de comportements agressifs à son encontre et qu'il est criblé de dette. U n pantin !]

    D'un autre côté la "Premier Ministre " est  la cible des brexiteurs extrêmes.

    De l'autre, elle est applaudie pour son courage. Par qui ? Par ses supposés"adversaires" européens...des gentlemen finalement ces continentaux!

    May en mère courage. Voire en May(re) courage pour le jeu de mots facile.

    L'Histoire commence  à retrouver ses petits et trier le bon grain de l'ivraie...

                                                                  Sylvie Neidinger

     

      A noter : quand elle se fatigue Theresa May va se reposer en ...Suisse, comme cet été.

  • Boris Johnson se croit en 1386: grand délire "national-historique" des brexiteurs!

    Boris Johnson, l'inénarrable ministre britannique des affaires étrangères est à la tete de johnson.JPGpointe du  délire nationaliste et historique qui s'est emparé des brexiteurs.

    Il n'est pas le seul.

    On se souvient de la parade  sur la Tamise, organisée  en juin 2016 par Nigel Farage (alors Ukip) qui rejouait la bataille de Trafalgar

    Lui modeste,  endossant juste les habits de ...l'amiral Nelson.

    Theresa May elle même avait choisi de donner son discours-réponse aux européens à Florence ville des anciens échanges bancaires internationaux  au sortir  du moyen-âge. Dans la Toscane du libre-échange...à la Renaissance. Douche écossaise !

    On entend ça et là les brexiteurs annoncer que le Royaume-Uni va s'en sortir seul en renouant ses liens  juste  avec ....l'Empire britannique....Lequel régnait à l'époque  sur tous les océans.

    Problème: à l'époque !

    Boris Johnson est allé  récemment chercher à Lisbonne un  soutien auprès de son homologue portugais Augusto Santos Silva.

     Pour le convaincre, il fait référence juste au

    ...Traité de Windsor de ...  1386 !!

     Soit, le plus vieux traité diplomatique du monde signé entre l'Angleterre et le Portugal, une alliance militaire.

    Qui fait suite à l'alliance anglo-portugaise de 1373.Captureh.JPG

    (citation presse GB)"Speaking to reporters after talks with Portuguese counterpart Augusto Santos Silva in Lisbon, Mr Johnson appealed to the 1386 Treaty of Windsor to suggest Portugal help in unblocking Brexit negotiations.

    He said: “In the Treaty of Windsor, if you read it very carefully, somewhere I’m sure, there is a clause that says ‘if one side is involved in some very difficult European negotiations, it is the duty of one side to come to the aid of the other.”

    Mr Johnson also brought up he Duke of Wellington’s role in chasing Napoleon’s troops out of Portugal in the early 19th century.

    In addition, he mentioned the fact that British fictional super spy James Bond had been “conceived, at least intellectually, in Estoril,” a Lisbon beach suburb."

            CRISE PASSEISTE

    Le Royaume-Uni  est carrément pris en otage intellectuel par un Boris Johnson, bonimenteur cabré,  juste en retard de... sept siècles sur la réalité de son île.

    Et par plusieurs de ses compères, tous  en actuel total délire de grandeur historique passée qui resurgit à propos de la sortie de l'UE.

    L'illusion de croire et de faire croire aux citoyens que, une fois la sortie effective, l'Empire revient !

     Décadent. Le brexit sent la naphtaline. C'est la course au "plus vieux".

    Qui  s'accompagne sur le terrain de relents xénophobes.

    Grand saut à pieds joints du grand blond  souvent décoiffé,  dans....le passé.

    Au risque de ...son pays.

    Le Gardian qualifie l'équipe en place, les Johnson, Davis et Hammond de "morts vivants".

    Les donateurs  conservateurs sont jusqu'au boutistes.

    Les brexiteurs n'ont pas compris leur réalité.

    Selon Michel Barnier, la transition ne fera pas de "sur mesure". Selon Pascal Lamy, ancien dirigeant de l'OMC, "organiser le brexit n'est pas  marchander mais limiter les dégâts";

    De facto, le Royaume-Uni qui entend quitter doit comprendre qu'il s'installe dans une position structurelle de faiblesse.

    Alors la partie  théatrale des matamores Johnson, Hammond, David est surannée.

    Un grand délire s'est emparé d'une partie conservatrice de la classe politique britannique, positionnement idéologique  que je qualifie de "national-historique".

    Par des "conservateurs" au sens étymologique pur et dur du terme : la conserve.

     

     

                                                                               Sylvie Neidinger

    (INFO SUITE)

    gb,royaume-uni,brexit,brexiteurs,boris johnson,nigel farage,ukip,traité de windsor,treaty of windsor,augusto santos silva,portugal,1386,délire national-historique

     Annexe: (wiki) citation

    Traité anglo-portugais de 1373

     Le traité de Londres, ou traité anglo-portugais de 1373, est un traité d'alliance signé le 16 juin 1373 entre le roi Édouard III d'Angleterre et le roi Ferdinand et la reine Éléonore du Portugal. Il établit un traité « d'amitié, d’union et d’alliance perpétuelle » entre les deux nations maritimes. Il est le plus ancien traité actif au monde.

    Il fut renforcé tout au long de l'histoire, en particulier en 1386, 1643, 1654, 1660, 1661, 1703, 1815 et par une déclaration secrète en 1899. Il fut reconnu dans les traités d'arbitrage au XXe siècle entre le Royaume-Uni et le Portugal en 1904 et 1914.

    Le traité fut temporairement mis en sommeil pendant l'Union ibérique de 1580 à 1640, lorsque les monarchies d'Espagne et le Portugal étaient dans une union dynastique. Cependant, avec la restauration de l'indépendance du Portugal, l'alliance reprit et prit une nouvelle importance pendant les guerres napoléoniennes, lorsque les Britanniques envoyèrent leur meilleur général, le duc de Wellington, saper les armées de Napoléon dans la guerre d'indépendance espagnole.

    Il fut réactivé au cours de la Seconde Guerre mondiale, en vertu duquel les Portugais restèrent neutres, en accord avec la Grande-Bretagne, laquelle ne voulait pas étendre la guerre à la péninsule Ibérique, jusqu'en 1943, quand il fut entièrement réactivé par le gouvernement d’union nationale de Winston Churchill et le Portugal. La Grande-Bretagne, après trois mois de négociations, reçut l’autorisation d’utiliser l’aérodrome et les installations maritimes des Açores pour l’aider à combattre la menace des U-Boots. Les Britanniques citèrent également le traité au cours de la guerre des Malouines, en 1982.

    (crédit images =capture site cité en lien)

                                                                     ******

    SUNDERLAND et le mythe de la grandeur passée !

    gb,royaume-uni,brexit,brexiteurs,boris johnson,nigel farage,ukip,traité de windsor,treaty of windsor,augusto santos silva,portugal,1386,délire national-historique,theresa may,délire national-historique;alliance anglo-portugaise de 1373,david davis,philip hammond