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Pays-UK - Page 12

  • Charles Bowman lord-maire de la City en retard d'une bataille à Genève...

     Totalement décalé ! En visite la semaine dernière pour -on se pince- "rassurer" le secteur bancaire genevois sur le brexit (alors que son pays, UK est dans le brouillard total  et des milliers de postes bancaires actuellement délocalisés à Francfort et Paris) Charles Bowman entendait également s'informer sur l'accord UE-Suisse.

    En 110 jours, il vient de visiter 30 pays pour "tendre à  limiter l'impact du brexit sur son pays"selon lui.

    Le chef de la "Corporation de la Cité de Londres" compte - mais un peu tard!- inspirer  le Royaume-Uni  de l'expérience ...Suisse pour les négociations de sortie.
     
    Effectivement la Suisse avait -dans le passé- très habilement négocié dans son coin ses bilatérales: 120 accords en tout .
    "La Suisse a remarquablement réussi toutes ses négociations bilatérales. Nous en tant que Britanniques nous apprêtons à entamer ce chemin, nous avons beaucoup à apprendre!" reconnait-il.
     
    Doux rêve...
     
    Mais quel retard dans l'analyse du maire britannique!!!
     
    -Retard sur .. son pays. Le Royaume-Uni qui n'ayant même pas adhéré à l'euro pourra difficilement gérer la monnaie commune après. Ce, quelle que soit l'issue du brexit. Londres comme place de compensation de l'euro appartient au passé.
     
    Confirmation : selon  Arnaud de Bresson, délégué général de Paris Europlace, le brexit a l'effet de  rééquilibrer ce qui était "une situation de bulle à Londres, avec une hypertrophie de l'industrie financière". 
    En bonne logique, la City, jusqu'alors  plus grand marché de change au monde doit acter le fait qu'elle perd dans tous les cas son statut de première place financière de l'euro. L'euro n'étant même pas la monnaie du pays.
     
    -Retard sur ....la situation helvète actuelle qui n'est plus ce qu'il décrit. et vient chercher comme supposé "modèle d'accord" . Curieux anglais dont le logiciel n'est pas "updaté".
     
     
     
                                  RETARD CAR LE "BON" ACCORD BILATERAL EST DERRIERE
     
     
     Quelques votations plus tard,  notamment celle du 9 février 2014 dite "contre l'immigration de masse" ont en effet douché la relation bilatérale UE-Suisse.
    Un choc total pour l'UE, pour les citoyens européens que d'observer ceux qui entendent commercer au sein de l'Union  sans le respect de la règle globale, la libre circulation des personnes.      En picorant ça et là.
     
    En 2016 les mêmes jubilaient du brexit.(combien d'articles de presse en ce sens lus en Suisse...) Les deux pays selon eux pouvant dès lors  s'appuyer l'un l'autre dans la démarche de l'éloignement de l'UE.
    Bigre. Un éloignement tout en gardant les avantages... Ah bon ????
     
    Certains suisses évoquaient  même un bizarre "suissexit" alors que le pays ne fait pas partie des 28 !  Ah bon !!?
     
    Un  raisonnement de toutes façons  entaché d'une erreur fondamentale car la situation des deux pays n'a rien à voir.
     
     
     L'Union Européenne a  ré-ouvert  le dossier bilatéral après cette votation de 2014 qui tend à  éliminer les citoyens.... européens, un comble.
     
    L'UE constatant  que les diplomates suisses avaient fait des merveilles au fil des années avec des bilatérales avantageuses.
    Justement ces avantages dont  Charles Bowman entendait inspirer son pays. 
    Mais ....qui n'existent plus !
                                                     DENI
     
     
     
     L'Union européenne n'entend pas accorder aux britanniques en partance le beurre et l'argent du beurre (plan May dit de Chequers) ni revenir aux  bilatérales  suisses avantageuses du passé.
     
    Le temps est même compté.
    L'UE presse la Suisse de savoir enfin ce qu'elle veut avec un accord qui ne soit pas remis en jeu par une future votation.
    Un véritable accord, fiable et qui ne soit pas remis en cause par un coup de vent populiste ou non. Accord ou PAS d'accord.
     
    Constat. Le brexit n'est pas une aide pour la Suisse comme certains l'imaginaient. Plutôt un repoussoir .
    .
    Charles Bowman -son pays...- aurait du prendre exemple sur la relation UE-Suisse d'avant....
    Avant. Car depuis  l'Union Européenne a tourné certaines pages.
     
                                                                 Sylvie Neidinger
     
     
  • Brexit: la bulle du déni britannique explose à Salzburg

    Theresa May est furax. La presse d'outre manche insulte, la dit humiliée par les 27.....

    Tremblante, l'oeil noir, elle convoque le  vendredi 21 septembre une conférence de presse (noire) au  Downing Street.

    Elle dit "tomber des nues" Elle tombe de haut effectivement..tellement sa position était..perchée !

    Elle parle d'une impasse et réclame aux autres se joindre à son avis comme un ordre !

    Bigre, diantre.

    Encore une douche écossaise pour elle....

    La crise de nerf est juste le résultat de ce que les européens observent depuis l'annonce du brexit : un Royaume-Uni en déni complet dans sa bulle et son splendide isolement.

    Les oreilles britanniques sont fermées sur ce que les 27 leur signalent depuis le vote de sortie par Michel Barnier interposé.

    1-L ' UE ne réclame pas leur départ. Ce sont eux qui décident de quitter un système complexe dont ils n' imaginaient probablement pas les implications.

    2-L'UE est une construction juridique contraignante et solidaire pas seulement le plus grand marché du monde...

    3-Theresa May entend picorer ce qui l'intéresse et nomme sa proposition le plan de Chequers. Elle demande le beurre et l'argent du beurre. Réclame l'accès au marché européen pour les marchandises mais sans en prendre les autres volets qui vont obligatoirement avec dont la circulation des personnes. Or, le "tout" est la base juridique du système... Pas de segmentation!

     Les cas de l'Irlande du Nord, de Gibraltar sont difficiles.Cameron et ceux qui ont réclamé de sortir n'y avait probablement pas songé.

                                          LE DENI  DU REVE NATIONALISTE

    Depuis plusieurs mois on observe un débat interne....au parti conservateur en total déni des enjeux réels et de ce que les AUTRES, les continentaux leur disent.

    Le Royaume-Uni, dans sa bulle se construit son film nationaliste. En quittant l'Europe, il rêve de  retrouver carrément la grandeur de son Empire coloniale.

    Pensée magique.

    Au réel tout s'écroule. La livre continue à chuter. L'immobilier tombe. La consommation se tasse. L'inquiétude de la population a surgi au lendemain du vote de juin 2016.

    Le brexit sans accord annonce un chaos infini.

    Le brexit avec accord ne peut QUE respecter le fonctionnement de l'Europe.

    Insulter les européens ne sert strictement ...à rien.

    Le Royaume-Uni voulant sortir   du système est juste  indécent à demander les avantages de ceux, les 27,  qui s'engagent dans le système avec toutes les contraintes.

    La Reine, fine mouche a tout compris. Elle qui n'a pas le droit de s'exprimer  avait un jour par son vêtement signalé combien faire partie de l'Union Européenne était essentiel au Royaume.

    Ils choisissent de quitter mais ne peuvent modifier les règles de l'édifice à leur profit.

    Excellente analyse de Denys Mc Shane sur l'attitude déplacée de T May qui mène le pays au pied de la falaise selon lui . Il analyse les enjeux de la paix en Irlande.*

      Les britanniques sont désormais face à eux mêmes. Eux seuls; pas besoin d'insulter les autres....

    Et en attendant la livre chute à l'image de la catastrophe annoncée en cas de brexit dur.

    Lire cet excellent article sur la Grande-Bretagne et sa stratégie commerciale perdante.

     

     

                                   Sylvie Neidinger

     

     * Mc Shane :

    "Ce ne sont pas les Européens, c'est simplement Dublin qui ne peut pas accepter quelque chose qui va risquer la paix. Il y a des nationalistes extrêmes qui détestent Gerry Adams [dirigeant politique nord-irlandais] et qui pensent qu'ils sont tous des traîtres. Ils luttent pour unifier l'île. Toutes les forces de sécurité en Irlande du Nord sont terrifiées de l'agressivité de Theresa May sur cette question-là. Elle est prisonnière de protestants extrêmes, anti gay, anti avortement, qui ont presque le contrôle total du parti conservateur.

    Les Européens ne contribuent-ils pas à fragiliser encore plus la Première ministre britannique ?

    Madame May a écrit une tribune dans Die Welt, à Berlin, dans El Païs, à Madrid, insistant sur ce point : elle veut envoyer des ministres pour donner des leçons aux politiciens des 27. Et hier soir, elle a simplement lu le texte de son papier dans les journaux que tous les autres leaders ont déjà lu. Elle n'arrive pas avec des propositions concrètes. Monsieur Barnier a dit depuis le début des choses très claires. Oui, vous allez quitter [l'Union européenne]. On va organiser un accord basé sur trois principes qui n'ont pas changé depuis deux ans. Un, vous devez payer ce que vous devez payer. Deux, un traitement décent pour les ressortissants européens. Et trois, pas question de frontière avec Dublin. Theresa May a accepté, elle a engagé l'honneur de l'Angleterre. Et maintenant elle dit non.

    L'absence d'accord est-il quasiment intégrée au Royaume-Uni ?

    Non. Par exemple, il y a l'équivalent du Medef qui a fait l'annonce aujourd'hui que 80% de leurs firmes, s'il n'y a pas d'accord, ne savent pas quoi faire. Ils vont certainement fermer des usines. Il y a 1,4 million de jeunes qui n'étaient pas assez âgés pour voter. Et il y a des vieux, des Anglais, qui ne sont plus parmi nous. C'est l'avenir du pays qui est en jeu. Regardez la Suisse, le pays des référendums. Si les Suisses arrivent avec un résultat qui serait mauvais pour la Suisse, ils revotent. Toute la politique est bloquée. Le gouvernement ne fait rien. Les partis politiques sont bloqués. Il faut quelque chose pour couper le nœud gordien chez nous. Je ne suis pas fana des référendums. Mais je crois que le pays va aller sur l'abysse, sur les falaises si on continue avec le Brexit."

    La posture de déni de Theresa May qui pensait imposer son plan de Chequers. La panade complète.

    Et les britanniques de plus en plus inquiets.

     

    En attendant ....Dessin de Ruben, Pays-Bas lu dans le Courrier international

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  • Mariage de Harry&Meghan: la photo officielle

    Rubrique Sémiologie de l'Image. Photo officielle. Analyse

     

    photo royale crédit kensington palace.PNG

     

    La famille royale à Windsor. Photographe Alexi Lubomirski / Kensington Palace

    Clignes royales.PNG

     

     

    Le cliché d'Alexi Lubomirski, pris à l'intérieur du palais de Kensington, au coeur du lieu de la vie monarchique est très équilibré.

    LES AXES/

    L'axe gauche/ droite de la photo se situe entre le marié et la mariée.

    La longue robe blanche et sa traîne  structurent la centralité du cliché.

      Harry, homme du jour, est placé au sommet d'une pyramide qui à droite du cliché intègre la tête  de  son épouse, puis  de Doria Ragland, mère de Meghan, celle de Kate, de George de Cambridge et d'une petite fille.

    De l'autre côté, l'axe équivalent passe par la tête de son grand père et de deux enfants.

    De cette pyramide familiale dépassent d'un côté Charles et son épouse -(futur roi de rang 1) et de l'autre William (futur roi de rang 2) Ils représente eux l'avenir hiérarchique de la monarchie

    L'épouse et sa mère Doria sont collées l'une à l'autre. Comme pour se rassurer dans ce monde nouveau et tellement différent de leurs codes. Egalement, comme un geste de tendresse, commun à tous les mortels. Sauf aux monarques et aristocrates qui visiblement tiennent leurs distances physiques avec leurs proche sur une photo et en public, par principe.

    LES ABSENTS/ L'enfant nouveau-né  Louis n'est pas convoqué pour le cliché. Diana, elle....reste dans les têtes. Présente par des objets: la bague de l'épousée à base de pierres de la collection de sa défunte belle-mère. 

    Camilla  eut la bonne idée de poser un immense  gâteau rose en guise de chapeau qui lui mangeait le visage et de fait, la cachait. Non pas qu'elle devait se cacher. Mais vis à vis du fantôme de  Diana et de l'histoire  lourdingue autour de Charles et son  ménage à trois...pas plus mal!

    COULEUR VERTE/ 

    Les habits sont classiquement blancs ou noirs (avec nuances tel l'ivoire pour Kate et le gris de Charles, le rose pour Camilla) 

    Les deux "mères" principales ont adopté la même couleur: la reine Elisabeth est vêtue d'un tailleur vert-jaune,  la mère de Meghan, vert clair. Belle idée de la monarchie que de poser en égalité les deux mères.

    Un code couleur se dessine avec également  les tentures de soie vert soutenu entourées de boiseries dorées. Ce vert pelouse bien aimé semble symbolique d'un art de vivre typiquement anglais. 

    SYMBOLIQUE / La reine et son époux,  duc d'Edinbourg, âgés et fatigués sont assis. Mais pas n'importe où! 

    Dans la perspective de couloirs en enfilade ouverte. Ce n'est pas un  hasard. La symbolique est ici très forte C'est bien Elisabeth qui dirige le mouvement, "les entrées et les sorties".

    Elle règne dans les couloirs de ce palais. Elle règne, tout court. 

    Charles et Camilla sont positionnés, debout,  pile  juste au dessus de Elisabeth et le prince Philippe, duc d'Edinbourg, au même  endroit ouvert. Comme futur roi. Déjà dans la perspective de la fonction. La photo le suggère. Derrière eux une porte ouverte. Les futurs monarques: ce sont eux!

    De l'autre côté, William et son fils George  sont placés devant une porte fermée. Mais une porte tout de même. Qui s'ouvrira un jour.

    A chacun à la fois son rang et... son heure. C'est le principe de la transmission royale.

    Chacun  attend son tour pour régner. Après Elisabeth:  Charles, William, George. Normalement.

    Harry a, lui, peu de perspective de régner. Derrière lui (sur la photo): le mur  certes décoré de dorures et de vert mais qui symboliquement le "bloque".

    Ce n'est de toutes façons pas un problème. Il  est sixième dans l'ordre successoral actuel. Il vit dans un palais. Il a surtout épousé qui il a voulu! "Sa" Meghan a intégré la famille royale. Les jeunes mariés rayonnent. Bonheur.

                                   REVOLUTION INTERNE  DE PALAIS

    Par le  photographe Alexi Lubomirski, toute la structure familiale  est finement représentée à sa juste place actuelle  et ...future.

    Dans cet univers attendu,  immuable, de la monarchie britannique, lovée dans ses palais, une révolution humaine est pourtant passée.

    Des histoires de coeur !

    Charles vit avec Camilla, femme avec  qui il voulait impérativement vivre au point de divorcer de Diana (après le fameux couple à trois...)

    Harry épouse qui il a voulu: Meghan une américaine de 36 ans, actrice de série, divorcée, dite "métisse" fille d'une maman black-américaine.

    Doria Ragland, sobre, digne, pudique assumant totalement cette expérience. Dont l'adresse réelle aux USA est curieusement à "Windsor-Hills", cela ne s'invente pas !

    Un vent de modernité  secoue la vieille monarchie british avec des airs de gospel. Chacun à sa place.

                                                                 Sylvie Neidinger

  • Elisabeth II, George Washington et le bébé royal: ancêtres partagés!

    Alors qu'une visite officielle se joue aux USA avec un dîner entre Donald Trump et Emmanuel Macron à  Mount Vernon, résidence de George Washington (signe d'un excellent accueil diplomatique) la famille royale issue d'Elisabeth II s'agrandit.

    Charlotte et Georges accueillent un petit frère, ce lundi.

    Les deux infos du jour n'ont à priori rien à voir.

    En fait elles sont totalement liées.

    Le bébé à naître petit fils/fille de la reine d'Angleterre partagent des chromosomes avec George Washington.

    Par leur ancêtre commun français : le huguenot Nicolas Martiau.

                                                                                Sylvie Neidinger

     

    #huguenot,#protestant,#usa ; goerges washington,#washington,nicolas matiau,naissance royale

     crédit image capture d'écran site web en lien

  • N'est pas CHIRAC qui veut

    La France reste membre du Conseil de sécurité, tout  comme le Royaume-Uni,  plus au titre de ce qu'elle fut que ce qu'elle est.

    Ces anciennes puissances coloniales devenues puissances moyennes  gardent toute leur place au sein des instances internationales en raison d'un passé d'expérience.

    Mais à trop en faire elles se dévalorisent.

    France et Royaume-Uni  viennent de se distinguer par une sortie hors du droit international: les récents bombardements type "cow-boy-gendarme du far-west" sur la Syrie.

    Theresa May et Emmanuel Macron en tapant ainsi hors des résolutions de l'ONU et en médiatisant à outrance ce coup d'épée dans l'eau  fragilisent la crédibilité juridique de leurs pays sur la scène internationale. 

    Macron n'est pas CHIRAC, loin s'en faut.

    Jacques Chirac fut le dernier véritable héritier de Charles de Gaulle. Lequel, après guerre a gentiment demandé aux américains de démanteler leurs bases installées dans l'hexagone. Et pris en compte la réalité multilatérale.

    L'époque était aux Indépendances. Syrie....premier  pays à clamer son indépendance juste après la 2ème guerre mondiale en 1945.

    Durant les années Chirac, la France a compté. Lorsque la France se place à égale distance entre tous, USA, Russie, Chine, elle compte dans le monde.

    Le discours de Villepin à l'ONU contre la guerre en Irak, brillant et applaudi était en fait la traduction des positions du Président Chirac.

    La vieille Europe ne voulait entrer dans cette prise de possession du moyen-orient par les américains, camouflée sous le casus belli fallacieux d'armes chimiques au supposé kurdistan irakien (se rappeler le ridicule de la fiole agitée à l'Onu par le général Powell comme preuve...)

     Bis repetita en Syrie. Même scénario, kurdes compris.

    Depuis l'invasion en Irak par les troupes US, le  proche-orient est à feu et à sang.

    Et l'Irak n'a pas suffi.

    Nicolas Sarkozy a plongé la Libye avec la même Bande des trois (USA+GB+France) dans un chaos anarchique, en outrepassant une résolution de l'ONU juste destinée à une exclusion aérienne. Modèle d'instrumentalisation déviante du droit.

    Bis repetita en Syrie avec les incidents qui démarrent en 2011 dans deux villes frontières..... François Hollande  envoya très tôt ses services secrets sur place et armé les jihadistes locaux (dont al nosra  soutenu à Marrakech par les célèbres paroles de Laurent Fabius en défense de ce groupe jihadiste "qaïdiste" , tous rebelles financés par Qatar, Arabie Saoudite pays amis de Sarkozy, Hollande etc.)

    Plus récent encore la protection dont a bénéficié Daesh à Rakka dont les troupes furent autorisées à ...évacuer par les occidentaux en double jeu.

    Macron vient de participer à des frappes illégales. Frappes de communication surtout...Il semble que les armements français aient eu du mal à envoyer les missiles ! Un raté à l'allumage.

    Le président  français fait plaisir à Donald Trump qui va le recevoir bientôt.

    L' ego démesuré d'Emmanuel Macron s'en trouve honoré.

    Et la place de la France dans le monde...diplomatique un peu plus ternie.

    N'est pas Chirac qui veut.

                                                             Sylvie Neidinger

     

     

    Rappel: l'existence de la Fondation CHIRAC  pour la PAIX