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Z-Geneve GeneVie - Page 51

  • Wanted, frontalier

    Un individu de sexe masculin à l'air visiblement idiot est activement recherché par un Service Officiel genevois pour fainéantise -congénitale ? 

    Il serait chômeur et probablement français. Deux tares. On connait son nom : Robert

    Article publié sur Tribune de Genève du 23/02/2012oce.GIF

    OCE : Office cantonal de l'emploi

     

     

    Malaise !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    etat de geneve,tdg,oce,français,chomeur,caricature frontalier

       Sylvie Neidinger

     

     Sondage = capture d'écran TDG Presse le 25/02/13 à 18h30

  • Street Art N°4. Eco-quartier, Jonction. Genève

    Rubrique Graph'Urbain.

    Rue des Gazomètres, Boulevard Saint Georges,  Genève.  

    Catégorie: "urbanisme en mutation" Lié à Chantier en cours. Mention sur site :  "écoquartier"par lettres découpées, positionnnées en hauteur. C'est la dénomination très officielle du  futur... Eco-quartier.P1060518.JPG

    Support: provisoire, sur   palissade de chantier. Pas de datation.  street art,rue des gazomètres,neidinger,bd saint georges,genève

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    la signalétique de chantier et les panneaux de signalisation (interdiction de stationner) sont intégrés  à la fresque naïve

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    L'envers des palissades..


    Plusieurs expressions : du naif enfantin au style bédéiste...P1060549.JPGP1060541.JPG

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    street art,rue des gazomètres,jonction,écoquartier,neidinger,bd saint georges,genève

     

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  • David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam!

     Dieu, que le hasard du destin est puissant !!

     En choisissant de visiter  l’expo « Picasso à l’œuvre dans l’objectif de David Douglas Duncan » ce vendredi 1er février à Genève (vite avant la clôture définitive du 3/02) j’avais sans le savoir, choisi de visiter le Musée d’art et d’histoire…en même temps que le célèbre photographe.

    P1060944.JPGdavid douglas duncan,picasso,musée des art et de l"histoire,geneve,marines us,neidingerUne inconnue dont le sourire illuminait encore son visage me dit spontanément en me croisant «Duncan est dans les locaux. Il a été applaudi à la cafèt  !»

    Je refais vite  un tour de piste muséal : trop tard à 5 mn près. Envolé, l'oiseau…Dommage.

    Sa présence à l'intérieur de l’expo fut certainement   du pur bonheur intellectuel pour ceux qui eurent la chance de l'accompagner. En effet, elle court-circuitait le Temps.

    Dans les années 50 (1956 exactement) il avait  photographié Picasso en acte de création des Baigneurs  à la Garoupe -entre autres -dans la première « maison » de ce tableau, la villa California à Cannes.

    Duncan se  retrouvait ce vendredi 1er février 2013 face à la même peinture hébergée  dans son actuel foyer: le Musée genevois où l'oeuvre est entrée par donation de Paloma.

    Face à  ses propres clichés. Des souvenirs pour lui. De l'Histoire de l'Art pour nous.

    Enchevêtrement de temporalités.

    La présence du photographe a certainement rendu sa visite  carrément ethnologique pour ceux l'accompagnant. Dommage d’avoir raté cela.

                                                IMMENSE FORCE DE LA DOUCEUR DE DUNCAN

     Quelle ne fut pas ma surprise, en sortant de le voir. Lui. Oui.  Accolé au mur d’accueil, à droite, direction la sortie. Seul. Un mur bienvenu pour le soutenir  du haut de ses 97 ans  portés par deux béquilles.

    Je lui demande l’autorisation de le photographier. Il accepte.

    C’est tout naturellement que je lui tends mon bras  pour descendre le long escalier  en direction de son taxi.

    Fort heureusement, les marches du Musée genevois sont nombreuses...

    Très rapidement, je lui dis être impressionnée d’avoir à mon bras – côté gauche, côté cœur -une légende du siècle !

    Il fait une pause et me regarde très directement en toute simplicité, en toute bonté presque  amicale, déjà.

    Il me répond : « VIETNAM, VIETNAM » Pas de référence spontanée à Picasso.

    Je continue alors «  le monde est toujours en guerre malheureusement. L’amour n’a pas prévalu » On se comprend. Il sourit.

    Il était alors inutile de casser ce moment magique par une parole supplémentaire. La question que je comptais lui poser à savoir «  Picasso était-il un ami difficile ? »  devenant parfaitement superflue.

    D’autant que la réponse est largement prévisible :

    1) Ami avec  Picasso, il était impossible qu’il le critiquât car on ne critique pas un ami !

    2)  Picasso était évidemment un ami, un mari, un père, un amant …très difficile. Sans aucun doute.

    3) Mais l’épaisseur humaine de Duncan fut si forte qu’il a réussi à apprivoiser le Minotaure au point de le photographier jusque dans sa baignoire...

    P1060940.JPG

     Arrivés sur le parvis, il me vient un geste maternel. Filial serait plus exact. J’enferme sa main entre mes paumes, à plusieurs reprises. Emotion.Non je ne cherchais pas à capter une quelconque aura du type «  cette main que je tiens, a salué Picasso » Cela eut été parfaitement mégalo.  Et inexact. Car elle   n’appartient qu’à lui !

     La main enserrée était en fait celle qui a ...porté le boîtier de l'appareil photo et dont l’index a appuyé des centaines de fois  sur le déclic : reporter de guerre, aristocrate du métier ! Grand témoin de l’enfer rendu sous forme  humaine sur terre…

     David Douglas Duncan monte doucement dans son taxi. Omission de prendre l’ultime photo d’une scène intéressante: le taxi et le Musée dont les escaliers devenus  plus célèbres pour moi que ceux de Cannes !

     Une  fois le photographe  parti, je reste  sur place à réfléchir. VIETNAM, VIETNAM tourne en boucle.

    DUNCAN ET PICASSO, DEUX ETRES UNIS PAR CE QU’ILS DETESTAIENT : LA GUERRE. Bien évidemment, les deux compères, monstres du XXème siècle étaient amis au point que Duncan a publié plusieurs ouvrages en mémoire de Picasso.

    Question: ces deux célébrités forment-elles un" couple artistique"? La terminologie  que je choisis au final appartient au vocabulaire de l’archéologie: celle des PAREDRES!

    A y réfléchir, une parfaite "opposition symétrique  complémentaire" unit les deux artistes-témoins, quelque peu Janus et démiurges. Parfaits "alter ego".

    Du structuralisme pur:

    * Picasso créé dans un univers interne  protégé, entouré d’enfants, de femmes et d’amis. Atelier photographié, grand capharnaüm débordant de toutes oeuvres posées jusqu'au sol.

    Duncan créé en externe, en ambiance hostile, en se mettant en danger dans les pays les plus lointains.

    *Picasso extirpe l'acte  créatif  de sa main, de son intérieur, de sa vue, de sa mémoire, de sa sensibilité. Il peut recommencer la même courbe un jour et le lendemain.

    Duncan, s’il rate un cliché,   ne peut le recommencer car le monde vit et ne l’attend  pas.

    *Picasso agit avec   la matière, la couleur.

    Duncan finalise sur papier glacé.

    *Picasso est un démiurge du temps. En dessinant un visage à la fois de face et de profil, il intègre deux temporalités.

    Duncan capte le monde au centième de seconde d’ouverture et d'obturation de son objectif.

                                                                  **

    Complémentarités opposées : ils sont , en fait, les deux faces d'une même  feuille... plate. La feuille, support d'information visuelle autour d'une thématique majeure: le PACIFISME.

    *Picasso fit entrer la  3 D sur un espace plat (cubisme, Demoiselles d’Avignon) Le peintre réussit à faire cohabiter deux plans abstraits sur une même toile.

    Les photos présentées à  l'expo  de Genève sur "Picasso créant" montraient d'ailleurs combien l'artiste aimait à fabriquer des sculptures, en réel   au préalable du rendu plat  dans son processus créatif :femmes aux bras écartés par exemple, de tous matériaux, cartons, fer.

    3D  pour mieux  coucher leur représentation sur une toile plate comme finalité qui l'intéresse.

    *Duncan, lui, photographie le monde par définition en volume et le présente sur la feuille-cliché.

    DEUX PAREDRES UNIS PAR UN PACIFISME SINCERE

    Finalement, voici le moteur majeur de leur acte créatif. Chacun de ces Géants du Siècle avec le choix de ses propres armes....son art propre,  la photo ou le graphisme a exprimé   la même exécration  vitale de la guerre.david douglas duncan,picasso,musée des art et de l"histoire,geneve,marines us,neidinger

    Duncan s’introduit chez Picasso en 1956. Cinq ans avant, en 1951, il avait publié « This is war » livre de dénonciation dont les bénéfices sont donnés aux veuves et orphelins des Marines US.

    Né en 1916, au cœur de la première guerre mondiale,  reporter de guerre pour l’armée US, devenu reporter pour Life, Duncan sera un témoin de la seconde guerre mondiale, de  la guerre de Corée puis de celle du  Vietnam. Et du moyen-orient.

    Picasso lui,  peint Guernica en 1937, de colère et de rage face aux bombardements qui  tuent les innocents. Il conçoit  sa Colombe de la Paix en 1949  à l'occasion de son adhésion au Conseil Mondial de la Paix. Il reçoit à ce titre un prix international de la paix.

    Le message des deux  parèdres, Picasso et Duncan, profondément anti-guerre  n’ a pas encore été entendu. Ni appliqué.

    Mais il est toujours là pour ceux qui savent écouter, en avertissement lancinant prononcé de la voix la plus douce : Vietnam ! Vietnam!

                                        Sylvie Neidinger

     

    Souscription publique pour les clichés originaux de Picasso en action

    Musée d'art et d'histoire de Genève,

    Crédit images photo   ©Neidinger Autres=captures d'écran (dont exhibition. University of Texas Austin)

     

    DUNCAN ARTICLE 1 du 29/1/2013  MAH: souscription publique pour des clichés de "Picasso à l'oeuvre" - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 2 du 5/2/2013 David Douglas Duncan à mon bras gauche: Vietnam, Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    DUNCAN ARTICLE 3 du 8/6/18 David Douglas Duncan, photojournaliste (rencontré à Genève) décède: ô Vietnam! - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

     

     

     

  • NOTA BENE, l'expo ROUSSEAU MUSICAL prolongée jusqu'au 29 juin

    expo nota bene,jean jacques,neidinger,tante suzonrousseau,geneve,françois jacobNOTEZ BIEN. L'information non encore officielle a été donnée de source sûre. La Bibliothèque de Genève accueille la prolongation de Nota Bene jusque fin juin.

    François Jacob, commissaire de l'expo consacrée aux liens entre  Rousseau et la musique a transmis cette nouvelle à l'occasion de sa "midi-conférence" de vendredi dernier, 1er février 2013, à la Maison de Rousseau. Une conférence de presse suivra.

    Son intervention à la MRL  fut la quatrième sur cinq,  intitulée ce jour là  "Vingt ans de querelles".

    Avec Nota Bene, les amateurs peuvent mieux resituer le contexte de l'époque grâce à cette approche multimédias par QRcodes (que le philosophe aurait adoré..).

    Au delà des chants de " Tante Suzon ", douce voix qui initia le futur philosophe à la musique, cette expo décrivant  ses liens avec l'univers sonore était plus que nécessaire. Elle est maintenant prolongée !

    L'encyclopédiste évidemment avait  mis son grain de sel en inventant un nouveau système de notation. Normal: il vivait -aussi- de la copie musicale. Ce pragmatique a voulu simplifier le système! C'était bien le minimum à attendre de l'Esprit universaliste...

    Bien entendu, Rousseau a également participé aux Querelles (des Bouffons) de son temps entre les partisans de la musique française et de l'italienne. Cf:sa "Lettre sur la musique française "de 1753.

     NOTA BENE est d'expression  multimédias: textes , images, musiques...Voire bien au delà. Je veux parler du média...François Jacob! expo nota bene,jean jacques,neidinger,tante suzonrousseau,geneve,françois jacob Car cet érudit  Directeur de l'Institut Voltaire, donne des conférences associées - qui éclairent des aspects particuliers du Rousseau musical. Et produit un ouvrage avec Nicolas Morel intitulé...Nota Bene, de la musique avec Rousseau aux Editions La ligne d'Ombre.

    Gluck était cité ce vendredi. Nota Bene présente  effectivement l'ouvrage Armide, objet de la controverse, en vitrine. Point et contrepoint. Notes qui se répondent. Pour une partition harmonieuse car coordonnée.

                                      Sylvie Neidingerexpo nota bene,jean jacques,neidinger,tante suzonrousseau,geneve,françois jacob

    www.m-r-l.ch

    jeudi_midi_2012_2013_1.pdf (infoclio.ch)

    ROUSSEAU sur #blogsylvieneidinger:

    5/7/2012 Banquet républicain à Genève. Lettre à Rousseau, premier Indigné. - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    2/2/2013 NOTA BENE, l'expo ROUSSEAU MUSICAL prolongée jusqu'au 29 juin - Le Blog de Sylvie Neidinger (blogspirit.com)

    13/12/2018 PROMENADE ROUSSEAU, GENEVE

     #blogsylvieneidinger,#geneve,jean-jacquesrousseau,#mrl,#notabenerousseau,#françoisjacob,#jeanjacquesrousseau,#rousseautantesuzon

  • Sumo en lutte signalé rue de la Corraterie. Contre qui?

    "Puissant". Massif pourrait-on dire. Comme un sumotori, un vrai. Surprise au détour d'une rue genevoise de croiser une telle masse musculaire humaine de plus de deux mètres !sumo

    Street Art ??? Pas vraiment. Oui, l'oeuvre appartient bien  au domaine de l'Art. Oui, elle est localisée dans la" Street Corraterie". Oui, elle est exposée  d'une manière éphèmère. Trois critères majeurs du Street Art.

     En réalité, en s'approchant, on découvre la plaque de l'artiste Alexandra Gestin.véritable groupie de la thématique japonisante. Et adepte de l'hyper volume.sumo

    Ce sumo albinos 3D  appartient bien  à l'univers des galeristes.

    Mais en expo " total open space"

     

    Renseignement pris, la galerie Bel Air Fine Art est invitée tout à fait officiellement à exposer régulièrement  sur le large trottoir  de sa devanture, au 7.sumo

    Excellente idée car le promeneur s'offre une réelle  expérience de rencontre créative en tournant autour du  lutteur japonais de résine toute blanche et brillante.

    Objet à physionomie humaine mais hors norme visité sous toutes ses coutures... Cuisses et fessiers bovins. Corps déformé. Comme les vrais sumotori. Ceux que dans la vraie vie personne n'a jamais rencontré.sumo

    Mais qui est le challenger du terrifiant asiatique prêt à la bagarre rituelle  imminente ?

    De quel passant  le lutteur japonais est-il en attente dans cette rue de la Corraterie? Vous ou moi? ( je préfère d'ailleurs vous que moi )

    Il est tapi. Prêt à bondir. A détendre son ressort. Inquiétant.

    sumo

    Au fait, le combat est inégal puisqu'en regardant bien, ce  Japonais traditionnel et naté  est déjà plaqué au sol, immobilisé à mort par des fers.

    -Certes pour éviter le vol.

     Les voies  de Genève recèlent de bonne surprises.

    Insolites et volumineuses. Sayonara.

                                                      Sylvie Neidinger

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