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Art-Cinéma...et TV - Page 4

  • H&M CIRCUS SUITE- Harry&Meghan- "déroyaux"

                                     EPISODE 1:  les #DEROYAUX

     

    Ce Blog Neidinger démarre une analyse de la telenovela, le mauvais téléfilm de série B avec pour acteurs Meghan et Harry, membres de la monarchie britannique qui aiment le beurre et l'argent du beurre. Et qui démolissent de l'intérieur cette monarchie planétaire. En s'exposant  en public (cf les confessions larmoyantes publiques lors du voyage en Afrique)

                                                    GLOBICH

    Une histoire familiale  vécue publiquement avec l'info globale du 21ème siècle (globich..). Personne sur terre n'échappe aux derniers caprices du couple en roue libre! Du coup il est salutaire de commenter...

    Cela fonctionne  pour "nous" -pris à témoin de force -un peu comme les mythologies nordiques, grecques et autres. Au dessus de "nos" têtes des êtres se disant "supérieurs" qui s'aiment et s'écharpent, se trahissent, se jalousent, se tuent, se tuent médiatiquement, se rabibochent, se dénigrent, se piquent les sous, se pavanent, s'évitent.

    Ah le match Meghan versus Kate....Harry versus William ! C'est Wimbledon en mieux.

    Le couple dit Sussex ou Narcisse sera rebaptisé ici  #NarSussex pour la série ironique . La Reine a-t-elle eu une sacré dose d'humour  britannique pince-sans -rire vu les trois dernières lettres du titre choisi pour eux...?

    #NarSussex utilise les médias quand cela arrange pour faire mousser leurs dites  "bonnes oeuvres" 

      Pourtant   traîne en procès les feuilles de choux et autres tabloïds #UK dès que l'image renvoyée ne leur convient pas. Facile...Trop facile.

    Harry et Meghan apprécient peu d'être vus comme hypocrites, opportunistes, enfants capricieux, inconsistants, images médiatiques sans structure, assez  ivres d'eux mêmes, dépensiers d'un argent qu'ils ne gagnent pas mais issu de la position privilégiée...

    Ils sont assurément Déloyaux vis à vis des britanniques que Meghan critique sans retenue (les médias et pas seulement)  Voire Déroyaux....

    Effectivement, on peut même inventer ici un néologisme  loyal/ déloyal  royal/déroyal  !

    Meghan va jusqu'à  utiliser des agences américaines pour gérer  "SussexRoyal" [titre noliliaire issu de la ville de Sussex].

    Cette marque commerciale  déposée semble vouée à l'échec en tant que telle. Comment la Monarchie pourrait-elle laisser faire? Un titre n'est pas une marque commerciale! Prince Harry semble  totalement à l'ouest (californien...) de ne pas avoir senti  combien leur démarche démolit la Royauté britannique et de facto ne peut qu'être combattue par la Royauté. Ce que la Reine semble faire mais sans le dire.

    Meghan est donnée comme infernale au sein du  palais de Buckingham avec le petit personnel. Mauvais point...Plusieurs de ses secrétaires, nounous  démissionnent tellement la guêpe californienne pique !

    La surnommée "duchesse autoritaire" entendait "moderniser la monarchie"...Rien que cela. Un peu mégalo la guêpe?  On observe comment   Meghan  donne d'accolade en public. 

    Toute critique à son encontre est supposée tenir du racisme selon elle: facile ! 

    Le couple ne craint les contradictions. Harry vient pieds nus en conférence de presse pro environnement mais arrive  en jet privé..Surtout il s'offusque des commentaires induits en sa défaveur. Bigre.

    Les honneurs leur sont montés à la tête. Leur train de vie juste une folie: le prix des habits et le reste . Leurs oeuvres à ce jour semblent superficielles.

    De quel droit ces millions de livres ou dollars  tombent-ils sur ces deux êtres de chair qui se plaignent à tous bouts de champs? Pourquoi ces dépenses de sécurité et autres  par  dls contribuables britanniques et canadiens?  Pourquoi ces sommes issues de l'exceptionnel  Comté de Cornouailles attribué à la Monarchie? 

    Pour en plus, s'entendre dire de la bouche de Madame Markle que les "britishs sont trop ceci ou pas assez cela" Le peuple britannique visiblement n'est pas au goût de  la Duchesse Markle. Insensé pour un membre de la royauté.

    Pourquoi ce couple NON canadien mais  américain et britannique vient-il au final perturber  à Toronto, Vancouver et autres villes ?La presse commence  à enquêter sur l'oligarque qui les héberge.

    Les pleurs, confessions   de Madame Markle en public pour prendre à témoin les téléspectateurs mondiaux  de son immense  souffrance tendent à démontrer une perversion narcissique certaine.

                                        MEGALOS LES MEGHANOS

    Le schéma : Meghan, quelque peu mégalomane entend reprendre à son compte l'image de Diana. Harry, être fragile qui dit ouvertement avoir des problèmes de santé mentale recherche probablement  un  peu sa maman en Meghan? 

     Harry et Meghan jouent un télé film hollywoodien. Ils  imposent leurs histoires à la face du monde (Meghan a pour projet de réaliser  prochainement une interview choc dans son pays) Le couple  tient la dragée haute aux autres, ô précieux ridicules.

    H&M est un couple à l'indécence de gosse de riche  qui prend à témoin l'univers sans accepter de  se voir critiqué. 

    (A juste titre, critiquer en retour est juste démocratique..)

    Le couple ne peut venir geindre, pleurnichant devant  les médias de leur triste sort. Ni indiquer qu'il est victime de racisme.

    Meghan Markle déclare avoir tout gagné ! Les deux écervelés de luxe ont tout perdu côté monarchie britannique. Ils entendaient avoir un pied dedans, un pied dehors.

    La Reine Elisabeth II, très colère a gagné sur ce point.

    Echec et Mat ! 

    A suivre...Et en attendant le couple est odieux avec le personnel de sécurité aussi, traité avec morgue. (selon les témoignages)

    Une série va  parodier la monarchie en caricature: Tante Meghan et Oncle Harry compris !

                                          Sylvie Neidinger

     

                                      Rubrique H&M les Déroyaux

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  • Revoir la série "Ondes de choc" : quatre faits divers suisses

     A voir sur Arte la  série Suisse Onde de choc (2008) autour de  quatre faits divers helvètes traités en mode cinéma 

    Actuellement en replay jusqu'au 28 février 2020. 

     

    Journal de ma tête (thématique du parricide Ursula Meier)

    La vallée (thématique du vol de voiture qui tourne mal Jean Stephane Bron )

    Sirius (thématique du suicide de la Secte de l'Ordre Solaire de Frederic Mermoud)

    Prénom Mathieu (survivre à un tueur Bruno Baier)

     

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  • Kechiche, voyeuriste à Cannes... déconsidéré. Le Festival avec!

    Comment le Festival de Cannes a-t-il pu inscrire en sélection officielle le non-film de Abdellatif Kechiche lors de cette 78ème édition?

    "Intermezzo" donne selon un témoignage:  20 mn de cinéma + 3h  de porno !

     

            VERNIS INTELLECTUEL (Ô PICASSO...) POUR DU... PORNO VOYEURISTE

     

    Le réalisateur  se complet, se plait à filmer des corps féminins nus et sexualisés (pas des corps masculins nus ...) en  de longues séquences pornos.

    Des fesses, des fesses, des fesses. Overdose de fesses. 

    Suite à la projection, Abdellatif  Kechiche déboule en conférence de presse pour défendre son "oeuvre" supposée être   «d’inspiration impressionniste et cubiste» selon lui.

    Présentée avec un vernis intellectuel en plus ! "Pour beaucoup de spectateurs, la séance aura été plus synonyme de porno que Picasso. Les fesses, il y en a un paquet dans cet intermède. À croire que le réalisateur de La Vie d’Adèle rentrerait dedans avec sa caméra s’il le pouvait."dixit. Accusé de "male gaze" (voir infra en pied d'article) 

    Le degré Zéro artistique atteint.

    Un second Harvey Weinstein????

    Kechiche : un probable pervers qui exige en tournage de ce film des scènes de sexe réelles.

    Les actrices et acteurs  refusèrent. Il leur distribue alors de l'alcool, les épuisant par des tournages de nuit pour qu'ils "craquent" et acceptent ses désirs pervers.

    Kechiche est en état de récidive car les actrices avaient DEJA dénoncé le tournage de La Vie d'Adèle :" Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos n'avaient pas démenti les pressions du réalisateur pour obtenir la scène parfaite : d'abord au Daily Beast où elles ont avoué qu'elles ne voudraient plus travailler à nouveau avec lui, puis au Magazine Première à qui elles ont raconté en détail les conditions d'un tournage qui s'est avéré une expérience traumatisante, voire un calvaire."

    A l'heure où les femmes du cinéma ont lancé un arrêt à leur instrumentalisation avec le mouvement #MeToo , à Hollywood ,  ce non-film cannais détonne.

    Le même dégoût gagne. Les spectateurs ont quitté en masse la projection: du jamais vu. L'actrice principale, une certaine Ophélie Bau aussi ! Débandade...

    Qui a financé le film de Kechiche?

    Dans quelle société vit-on ? Les corps féminins nus placardés à outrance dans les pubs des couloirs de métro, des magazines est devenu  une habitude,  les longues scènes sexuelles féminines en sélection officielle à Cannes. Corps de femmes devenus objets d'un mâle voyeurisme.

    Que Kerchiche soit pervers est une chose.

    Qu'il traite d'imbécile le journaliste de l'AFP qui pose des questions sur la plainte pour agression sexuelle contre lui est une chose. ( plainte issue d'une actrice)

    Qu'il obtienne tous les financements pour filmer sa vision malade et qu'il obtienne une sélection officielle dans la mecque du cinéma, Cannes en plus est juste insensé.

    Ce voyeurisme "artistique" sur le corps de la femme n'a donc pas de limite??

    A vomir !

                                                  Sylvie Neidinger

     

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  • La ligne STEAMPUNK: cuivres rutilants et vapeurs, esthétique XIXème néo-industrielle

     Steampunk : à quoi correspond ce néologisme ?

    "Avril et le monde truqué", Prix Cristal 2015 du  #FestivalAnnecy  est  un film d’animation issu de l'univers de Jacques Tardi classé dans la ligne dite "Steampunk". Ici bande annonce.

    C'est une ligne  issue d’un genre artistique particulier du XIXème qui avec la Révolution vapeur rend la machine omniprésente. Telle que décrite dans les imaginaires de Jules Vernes pour la littérature,  Bernard Buffet pour la peinture et   la représentation britannique de l'époque victorienne, particulièrement celle de Londres.

    Ce terme est  un néologisme datant des années 1980. Invention de vocable pour un univers néo-industriel reconstitué par l'imaginaire artistique de tout ordre. Ce courant esthétique concerne films, films d'animation, BD, musique, arts graphiques, peinture.

    Sarah Bocelli  présente Steam  et Cyber ...punk dans son article du 14 mars 2014:

     "Le « cyberpunk », contrairement au steampunk, fait clairement partie de la science-fiction — c’est même le genre poussé à l’extrême. Il présente des mondes dystopiques, des futurs proches ou éloignés qui ont la particularité d’avoir accès à une technologie très avancée (« cyber », de cybernétique)… et d’être dans le caca. Ou, pour dire les choses plus joliment, un univers lugubre, désabusé, et dans lequel l’humanité semble être arrivée à une impasse.steampunk;#festivalannecy,#blogneidinger,vapeur,esthétique néo-industrielle,tardi,avril et le monde truqué,cyberpunk

     « Steampunk » est un jeu sur ce genre d’anticipation : on garde « punk » [ de cyberpink] pour l’idée futuriste un peu sombre, et on le colle à « steam » (vapeur) pour plutôt faire une référence à l’époque victorienne du XIXème siècle, qui se caractérise notamment pour sa révolution industrielle où l’invention de la machine à vapeur est devenue le symbole de l’avancée du progrès vers le futur. En gros, un âge victorien futuriste.

    On doit l’invention du terme aux écrivains K.W. Jeter, Tim Powers et James P. Blaylock, qui, dans les années 80, cherchaient un nom pour les « fantaisies victoriennes » qu’ils prenaient plaisir à écrire, et qui ne rentraient dans aucune case. Ce serait en plaisantant que Jeter parodia alors le terme « cyberpunk » pour en faire le «steampunk ».

    Le steampunk a étendu ses ailes mécaniques pour devenir, effectivement, des « fantaisies victoriennes ». Des récits se déroulant au XIXème siècle, le plus souvent à Londres, qui se jettent parmi les victoriens avec un regard décalé. "

     

     Intérêt très mode de ce regard décalé sur la pré-histoire industrielle , post industrielle de facto et comment elle hante les imaginaires collectifs.

    Le génial peintre Bernard Buffet décrié en France , adulé au Japon,  suicidé dans l'indifférence générale  est actuellement redécouvert.

    Sa côte s'envole. Un artiste classé  steampunk lui aussi.

     

                                                                                 Sylvie Neidinger

     

    Blog Série n°16 #FestivalAnnecy 2017

    1-Place à l'animation: Arte propose de revoir le Cristal 2015 du Festival d'Annecy

  • Nadine Labaki: son film Capharnaüm interpelle par son allégorie de la violence

    Quel Kafr Nahum ou Capharnaüm...Le troisième film de Nadine Labaki,  primé à Cannes en 2018 en standing ovation intéresse. Ici: la bande annonce.

    Après le visionnage, l'analyse a changé du tout au tout. Négative au départ, totalement positif in fine. 

    A) Phase négative: Dans la salle, une crispation face aux longueurs, l'absence de respiration,  la misère filmée de façon hypertrophiée, en accumulation, le langage incroyablement vulgaire des parents ici aussi en accumulation irréelle exagérée. Plusieurs critiques vont en ce sens: un film sentimentalo-pleurnichard, insupportable sirop, à l'humanisme exhibitionniste.

     Misérables: le comparatif est fait avec la littérature du XIXème mais avec forte critique  sur cette façon esthétique, voire sa caméra en mode publicitaire : esthétique misérabiliste.

    Les critiques légères  évoquent un gentillet  film de "bonne intention". Les pires insultent: un film "dégueulasse" dit un certain Xavier Leherpeur (Note de la blogueuse. Je  laisse exceptionnellement passer l'insulte au sens où le film lui même est donné dans ce registre d'une façon lourde)

     La conclusion a priori donnée par la réalisatrice en fin du film est  abominable du point de vue démocratique: que les pauvres ne fassent plus d'enfant !!

    La scène du Tribunal lors du procès que l'enfant qui n'a pas de papier mène en reprochant à   ses parents de l'avoir fait vivre dans ce contexte va en ce sens.

    Pas d'analyse politique ...directe non plus.

    B) Phase d'interrogation. Constat  les libanais se précipitent en salle ! Ils ont largement vu le film. Ce qui est rare dans le contexte de crise. Beaucoup en parlent en positif. C'est une info importante. Le peuple dont Nadine Labaki filme les  oubliés des bas-fonds accueille "Capharnaüm". Cela donne obligatoirement à réfléchir !

    C) Phase positive. Rappel. Nadine Labaki est une réalisatrice de fiction, pas un reporter de guerre ni photo-journaliste.

    Dès lors, son acte créatif d'artiste est libre. Elle fait bien ce qu'elle veut. C'est filmé à hauteur d'enfant. Les longueurs lorsqu'il se retrouve seul et avec le bébé? Et alors ? La vie au Liban s'écoule lentement. C'est raccord. Le fait d'être sans plan de coupe, sans respiration fait en plus ressentir au spectateur le poids que doit supporter cet enfant. La longueur du temps pour lui avec un bébé dans les bras.

                               MAGISTRALE DENONCIATION EN.... CREUX

    Capharnaüm n'est pas un film-sirop mais arak ! Il dénonce en creux. Certains ont bien vu dans le film un exemple de l'impuissance publique:"Quant au Liban, dont les pouvoirs politiques et l'impuissance publique sont clairement dénoncés par le film, on peut au moins se féliciter que le débat soit lancé. En guerre ou en crise depuis 1975, ce petit pays multi-communautaire a accueilli 1,5 million de réfugiés syriens depuis le déclenchement de la guerre civile chez son voisin. C'est un quart de la population totale du pays du Cèdre. Cela provoque d'importantes tensions humaines et sanitaires."

     En vrai le film dit  "sirupeux et bien gentil" met en scène:
    -des parents violents dans leur réalité violente verbale et physique, Thénardier libanais dont les acte sont répréhensibles. Zain et Cosette même combat
    -l'esclavagisme de la famille de Zain par le logeur qui profite de leur situation : enfants qui doit travailler, fille de 11  ans "mariée"
    -Le problème des mariages forcée d'enfants. La petite en meurt. 
    Et le reste !
     
    Des thème très difficiles et qui touchent aussi des pratiques plus fréquentes au Liban dans certaines communautés  (cet ignoble  mariage d'une fille de 11 ans...)
     
    Du coup, ce que filme Nadine Labaki est magistral. 
    L'artiste décrit. Et c'est à nous spectateur d'en tirer les aspects politiques.
    Liban pays issu d'une découpe de la période coloniale, au fonctionnement politique communautaire, en guerre sur sa frontière sud ayant plus que tous autres pays accueillis réfugiés palestiniens puis syriens dans une proportion démographique énorme. Réfugiés érythréens aussi : la jeune femme du film.
     
     Son film percute le réel : les deux acteurs principaux Zain et Rahil jouent leur rôle. Dans la vie Zain al Refeea et Yordanos Shiferaw, le bébé aussi.
     
    On comprend que sa conclusion "que les pauvres ne fassent plus d'enfants" est  une ironie absolue que certains critiques ont pris au pied de la lettre. Décrivant Labaki comme une femme, auteur  à l'eau de rose prise dans le pathos et le sentimentalisme.
     Qui  filme de tels sujets au proche orient dans un pays confessionnel entouré de guerre et en guerre avec son voisin du sud: Nadine Labaki, courageuse. 
    Capharnaüm a les longueurs de nouvelle vague. Une étonnante comparaison peut être faite entre Antoine Doinel des 400 coups de Truffaut et Zain. Ici  la nouvelle vague libanaise (... tout aussi ennuyeuse telles les longueurs citées au début)  Mais avec chez elle un message politique en creux dans un film coup de poing.
     
     Une allégorie de la violence sous toutes ses formes, familiales, sociales, internationales, exploitation économique, exploitation des enfants, exploitation sexuelle, faim, drogue (le trafic de Tramadol) Violences qui se rencontrent au proche -orient pas souvent traitée par l'Etat mais gérées par les communautés. Ou par personne. 
     
    Le journal beyrouthin L'Orient le jour -qui a aimé- a  titré "Capharnaüm de Nadine Labaki ou juste le droit d'exister".
     
    Tout est dit. Film 100% libanais côté financement. Une réussite. 1/4 d'heure de standing ovation à Cannes 2018 : mérité.
     
                                                         Sylvie Neidinger
     
     
    "Acteurs....réels"

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